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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 31.1909

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Nr. 3-4
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Boussac, Hippolyte: Le pluvier de Mongolie: Charadrius mongolicus, Pallas
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https://doi.org/10.11588/diglit.12678#0152

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LE PLUVIER DE MONGOLIE

Gharadrius mongolicus, Pallas

l'Asie centrale, dont

l'ar

P.-HlPPOLYTE BOUSSAC

Sa longueur totale est de 29 centimètres. Les Égyptiens du Moyen Empire l'ont,
sous le nom de ^ (( , représenté à Beni-Hassan (fig. I)1. C'est une espèce de

'aire de dispersion s'étend sur l'Inde, le Thibet, la Mongolie, le
nord de la Chine, les Philippines, les lies de la Sonde et
l'Australie2. D'après Tristram, on la rencontre, pendant
l'hiver, en Palestine, sur le rivage cle la mer Rouge et le
long des côtes de l'Afrique orientale3. Sa présence a égale-
ment été signalée dans le Kordofan. En été, cet échassier a
toute la partie supérieure brune à reflets légèrement ver-
dàtres, le dessous du corps est d'un blanc pur, ainsi que le
front et le dessus de l'oeil ; un large plastron de plumes
rougeâtres entoure sa poitrine, le bec est noir, l'iris brun,
;«Cd^ les pattes d'un brun olivâtre. L'aile pliée égale presque la

Fig. 1.— Le Pluvier de Mongolie longueur de la queue.

(d'après Ciiampollion, Mon., Si pon tient compte des conventions admises chez les

t. IV, pl. CCCL1). ' cr^p fi !) \

peintres égyptiens, leur image du -rx l ( ^ rappellera

fort bien le Pluvier de Mongolie; ils ont traité en vert, couleur du reflet, les ailes et
les pieds; en blanc toute la partie inférieure; la large bande rouge et les autres détails
sont aussi facilement reconnaissables. La seule anomalie qu'on y puisse relever est la
présence d'un pouce, assez développé, qui n'existe pas dans l'oiseau vivant.

Il faut donc, je crois, dans cette figure, reconnaître une interprétation stylisée du
Pluvier de Mongolie, en parure d'été, puisque, en hiver, les teintes sont plus pâles et
que le collier rouge n'existe pas; mais, alors, n'est-on pas autorisé à croire que clans
l'antiquité pharaonique cet oiseau fréquentait, accidentellement, l'Egypte durant la
saison chaude ?

L'auteur de cette peinture, pleine d'élégance et très harmonieuse, semble le donner
à entendre, puisque, pour attirer, sur son sujet, une attention plus soutenue, il a écrit

»'*. Insistance inutile si ce pluvier avait été commun dans

au-dessus : « ^
le pays et connu de tous.

1. Cuampolljon, Monum., vol. IV, pl. CCCLI; — Wilkinson, The Manners and Custorns, etc. (1878),
vol. II, p. 113, n° 12; — Griffith, Beni-Hasan, part. IV, pl. XIII.

2. Th. von Heuglin, Ornithologie Nordost-Afrika's, 2e vol., p. 1023; — Te.mminck, Manuel d'Ornitho-
logie, 4e partie, p. 355; Pluvier à plastron roux, Charadrius pyrrhotliorax; — Gould, The Birds of Europe,
vol. IV, pl. 229, Charadrius pyrrhotliorax ; The Birds of'Australia, vol. VI, pl. 19, Hiaticula inornata.

3. Tristram, The Fauna and Flora of Palestine, p. 129.

4. On trouve quelquefois la même formule à la suite du nom d'un chien sur lequel on veut plus spéciale-
 
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