LES DERNIÈRES LIGNES DE LA GRANDE INSCRIPTION DE MÉNEPIITAH
177
Enfin, le bloc 3 est venu se superposer au bloc 7, grâce à deux fragments de car-
touche et à la conjonction exacte des signes et des mots. On voit, par cet exposé, que
j'ai négligé, autant que possible, d'appeler la philologie à mon secours dans cette tâche :
elle ne m'a servi qu'à contrôler ce que les blocs semblaient indiquer. Cette méthode est
peut-être moins élégante que d'autres, mais, en tout cas, je crois pouvoir dire que les
résultats acquis sont certains, et que, si nous retrouvons un jour les blocs qui noua
manquent encore, ils pourront être remis en place sans qu'on ait besoin de déplacer les
autres. Leur place est ménagée à l'avance clans la maçonnerie.
Parmi ces blocs, il serait fort désirable d'en retrouver un que Lepsius et Mariette
ont vu et dessiné en place et que E. de Rougé nous signale comme ayant disparu depuis.
C'est celui qui constituait, à cette époque, la partie supérieure des lignes 65 à 71 de la
numérotation de Mariette et 22 à 28 de Lepsius.
Notre travail de cette année vient superposer les blocs 3 et 7 au-dessus de lui, et
ajouter deux mètres de texte au-dessus des colonnes 67 à 71 et un fragment à la
ligne 66.
Ce résultat, tout avantageux et intéressant qu'il puisse être, ne nous indique
cependant pas encore quelle fut la hauteur totale des lignes. J'estime qu'une ou deux
assises, ou plus encore, manquent avant d'arriver à ce texte horizontal aux grands hié-
roglyphes que j'ai signalé déjà (Annales, t. II, p. 269) comme formant bandeau au-
dessus du texte de Ménephtah. Peut-être arriverai-je bientôt à préciser ce point. Nous
prévenons une fois de plus que la cassure que nous indiquons en tête de chaque ligne
peut mesurer de deux à cinq mètres, et qu'il serait peut-être hardi de vouloir com-
pléter semblable lacune. Pour les autres cassures, nous prions le lecteur de bien vouloir
se reporter à la planche accompagnant cet article pour mieux juger de leurs dimen-
sions. Nous le prions aussi cle se rappeler que le bloc sur lequel Lepsius et Mariette
avaient lu la partie supérieure d'alors des lignes 65 à 71 a disparu depuis : nous avons
recopié ce texte pour compléter le nôtre en cet endroit, et, de fait, la cassure entre les
nouveaux fragments des lignes 65 à 71 se trouve très réduite et beaucoup moins grande
que, faute du bloc disparu, elle paraît sur notre planche.
Nous avons jugé inutile de reproduire le texte de Ménephtah en son entier et d'en
donner une traduction nouvelle, au moins dans cet article. Je ne veux aujourd'hui que
mettre quelques nouveaux fragments de texte à leur place définitive.
Texte. — Lignes 67 à 79.
Nous soulignons d'un trait les fragments nouveaux du texte rétablis cette année.
177
Enfin, le bloc 3 est venu se superposer au bloc 7, grâce à deux fragments de car-
touche et à la conjonction exacte des signes et des mots. On voit, par cet exposé, que
j'ai négligé, autant que possible, d'appeler la philologie à mon secours dans cette tâche :
elle ne m'a servi qu'à contrôler ce que les blocs semblaient indiquer. Cette méthode est
peut-être moins élégante que d'autres, mais, en tout cas, je crois pouvoir dire que les
résultats acquis sont certains, et que, si nous retrouvons un jour les blocs qui noua
manquent encore, ils pourront être remis en place sans qu'on ait besoin de déplacer les
autres. Leur place est ménagée à l'avance clans la maçonnerie.
Parmi ces blocs, il serait fort désirable d'en retrouver un que Lepsius et Mariette
ont vu et dessiné en place et que E. de Rougé nous signale comme ayant disparu depuis.
C'est celui qui constituait, à cette époque, la partie supérieure des lignes 65 à 71 de la
numérotation de Mariette et 22 à 28 de Lepsius.
Notre travail de cette année vient superposer les blocs 3 et 7 au-dessus de lui, et
ajouter deux mètres de texte au-dessus des colonnes 67 à 71 et un fragment à la
ligne 66.
Ce résultat, tout avantageux et intéressant qu'il puisse être, ne nous indique
cependant pas encore quelle fut la hauteur totale des lignes. J'estime qu'une ou deux
assises, ou plus encore, manquent avant d'arriver à ce texte horizontal aux grands hié-
roglyphes que j'ai signalé déjà (Annales, t. II, p. 269) comme formant bandeau au-
dessus du texte de Ménephtah. Peut-être arriverai-je bientôt à préciser ce point. Nous
prévenons une fois de plus que la cassure que nous indiquons en tête de chaque ligne
peut mesurer de deux à cinq mètres, et qu'il serait peut-être hardi de vouloir com-
pléter semblable lacune. Pour les autres cassures, nous prions le lecteur de bien vouloir
se reporter à la planche accompagnant cet article pour mieux juger de leurs dimen-
sions. Nous le prions aussi cle se rappeler que le bloc sur lequel Lepsius et Mariette
avaient lu la partie supérieure d'alors des lignes 65 à 71 a disparu depuis : nous avons
recopié ce texte pour compléter le nôtre en cet endroit, et, de fait, la cassure entre les
nouveaux fragments des lignes 65 à 71 se trouve très réduite et beaucoup moins grande
que, faute du bloc disparu, elle paraît sur notre planche.
Nous avons jugé inutile de reproduire le texte de Ménephtah en son entier et d'en
donner une traduction nouvelle, au moins dans cet article. Je ne veux aujourd'hui que
mettre quelques nouveaux fragments de texte à leur place définitive.
Texte. — Lignes 67 à 79.
Nous soulignons d'un trait les fragments nouveaux du texte rétablis cette année.