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[12] LA CAMPAGNE DE SÉTI I er AU NORD DU CARMEL.
Les deax dernières villes citées dans la stèle Fisher sont identifiées depuis long-
temps; on s’accorde à les mettre au Nord et à proximité de la ligne A'ka-Beishan.
Hamata ne peut être qu’Hamat nonP), non celle de l’Oronte, au nord de Kadesh, mais
celle qui est xoisine de la Tihériade romaine, sur la rive occidentale du lac de même
nom. Quantà Ynoua cma c, Yenoam, lenom correspond à la Yanouam D3nr hihlique( 1 2),
dans les forêts en lisière du Liban U,
à proximité de Tyr. Les listes de
conquêtes, nous favons vu, citent
Hamat et Yenoam avec le groupe
de cités qui sont au nord de Ma-
geddo.
Un croquis sommaire présen-
terait ainsi les résuitats ohtenus :
Le plan de Séti I er a consisté à
frapper en trois endroits les révoltés
du Lotanou : i° au Nord, à Ye-
noam, pour arrêter les renforts ve-
nus de l’Oronte; 2° au centre, à
Hamat, où la révolte avait trouvé
son herceau; 3° au Sud, à Beishan
pour occuper le gué du Jourdain et
couper les communications des ré-
voltés avec la Transjordanie. Ces di-
diverses opérations étaient achevées
à la date du i C1' jour du 3 e mois de Shmou, de l’an î, où fut dressée la stèle de
Beishan.
Le second épisode de la campagne de l’an î est donc aujourd’hui connu avec
précision gràce aux découvertes de M. Fisher.
Peut-être faut-il rattacher à cet épisode la pointe poussée par Séti I er jusque dans
le massif du Hauran, en Transjordanie. En 1901, M. Smilh découvrit à Tell es-Sihàb
crsiir la route de Canaan à Damas par le gué de Beishan et la plaine du Hauran» le
(1) YV. Max Müller, Palàstinaliste, n° 16 (Ma-
riette , Les listes géographiques de Karnak).
(2) Asien undEuropa, p. 201.
(3) Les pins dn Liban encadrent la citadeile de
Yenoam (Rosellini, Mon. Civ., p. 46, reproduit
dans Asien und Europa, p. 204).
[12] LA CAMPAGNE DE SÉTI I er AU NORD DU CARMEL.
Les deax dernières villes citées dans la stèle Fisher sont identifiées depuis long-
temps; on s’accorde à les mettre au Nord et à proximité de la ligne A'ka-Beishan.
Hamata ne peut être qu’Hamat nonP), non celle de l’Oronte, au nord de Kadesh, mais
celle qui est xoisine de la Tihériade romaine, sur la rive occidentale du lac de même
nom. Quantà Ynoua cma c, Yenoam, lenom correspond à la Yanouam D3nr hihlique( 1 2),
dans les forêts en lisière du Liban U,
à proximité de Tyr. Les listes de
conquêtes, nous favons vu, citent
Hamat et Yenoam avec le groupe
de cités qui sont au nord de Ma-
geddo.
Un croquis sommaire présen-
terait ainsi les résuitats ohtenus :
Le plan de Séti I er a consisté à
frapper en trois endroits les révoltés
du Lotanou : i° au Nord, à Ye-
noam, pour arrêter les renforts ve-
nus de l’Oronte; 2° au centre, à
Hamat, où la révolte avait trouvé
son herceau; 3° au Sud, à Beishan
pour occuper le gué du Jourdain et
couper les communications des ré-
voltés avec la Transjordanie. Ces di-
diverses opérations étaient achevées
à la date du i C1' jour du 3 e mois de Shmou, de l’an î, où fut dressée la stèle de
Beishan.
Le second épisode de la campagne de l’an î est donc aujourd’hui connu avec
précision gràce aux découvertes de M. Fisher.
Peut-être faut-il rattacher à cet épisode la pointe poussée par Séti I er jusque dans
le massif du Hauran, en Transjordanie. En 1901, M. Smilh découvrit à Tell es-Sihàb
crsiir la route de Canaan à Damas par le gué de Beishan et la plaine du Hauran» le
(1) YV. Max Müller, Palàstinaliste, n° 16 (Ma-
riette , Les listes géographiques de Karnak).
(2) Asien undEuropa, p. 201.
(3) Les pins dn Liban encadrent la citadeile de
Yenoam (Rosellini, Mon. Civ., p. 46, reproduit
dans Asien und Europa, p. 204).