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Société Française d'Egyptologie [Editor]
Revue de l'Egypte ancienne — 1.1925-1927

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Naville, Edouard: La plante magique de Noferatum
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https://doi.org/10.11588/diglit.31919#0045

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[5]

LA PLÀNTE MAGIQUE DE NOFERATUM.

-111 cr ta face vit par les plantes

| I I I Avava\ Tf r ■—1 I A AVAWA A \\ I I | I I

oreilles.v

anyj-amu et sennut pet, et par ia sueur cles dieuxn.

On remarquera que dans H. comme dans le papyrus, la plante pj|-—■ s’appelle
i \ ■ tandis que dans le papyrus Ebers le mot *—■ ccdu cieli? ne se trouve pas.

Cela se comprend. La plante, représentation du Noferatum, est une plante céleste
dont il est dit qn’elle est issue de Nut, ce qui n’est point le cas de ia plante médici-
nale qu’on a recueillie pour en faire un usage pharmaceutique.

fi en est de même du fer qui est appelé J \ ou J ^ d’abord fer

météorique et en général ferW.

La fleur est surmontée de deux plumes qui sont celles de Noferatum, dont cette
fleur est un emblème, ce qui explique ie nom de lotus qui lui a é.té donné. Dans ia
plupart des représentations, on voit le dieu portant sur la tète une fleur de lotusU).
Mais le lotus n’est pas seulementun attribut, c’est. aussi la forme du clieu iui-même.
A ia fin du long texte qui est clevenu le chapitre 178 du Livre cles Morts, et qui à Deir
el-Bahari et dans le tombeau d’Aba est placé au-dessous cle la liste d’offrandes inter-
calée entre les cleux textes, le Livre des Morts ajoute plusieurs formules qui se retrou-
vent sur des stèies ou sur des sarcophages; et les derniers mots sont ceux-ci : ccfe
défunt est ^ i) p j\ ^wav\ ^ ^ ^ ^ nn T ^ | dans la suite cie Noferatum, le lotus qui
est pour le Nez cie Raiu

Le défunt lui-même prend la forme d’un lotus, ainsi que nous l’apprencl le cha-
pitre du Livre des Morts intitulé : « Pi'endre la forme d’un lotus^, et qui commence
ainsi : cc Je suis le lotus pur qui apparaît comme l’ètre briilant et qui est attacbé à ia
narine Ra r>; et plus ioin : cc Je suis ie lotus sacré qui sort clu champ iU 3).

Une autre version du même chapitre commence ainsi : \ ^ V ] \

^ J cc ( ) ce lotus de cette figure de Noferatum id 4). Les vignettes qui accompagnent ce
chapitre sont en général une fleur de lotus surmontée d’une tète humaine incliquant
que c’est bien le défunt.

Le cbapitre 17^ nous parle aussi de Noferatum, ie iotus attaché aux narines de
Ra ; i. 1 1 : ccJe suis le iotus qui se iève de la terre sainte,

~ P 0 ^ Jàü > quand j’ai été pris (cueilli), je me place vers la narine de la grande
puissance -n (Ra); et plus loin : cc Je rne lève comme Noferatum, le lotus qui est attaché
à la narine de Ra iorsqu’il parait à l’horizon tous les jours» (1 1 5).

1 Brügscii, Dict., suppl., p. hih. — (2) Musée du Gaire, Daressy, Statues de divinités, pl. VII et LXIII;
Lanzone, Dizion. di Miiol. egiz., pl. CXLVII et VIII. — Todt., 81 a, I. 3 et 5. — (i) Ibid., 81 b, 1. 2.
 
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