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Société Française d'Egyptologie [Hrsg.]
Revue de l'Egypte ancienne — 1.1925-1927

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Drioton, M. Ètienne: Religion et Magie. L'opinion d'un sorcier Égyptien
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https://doi.org/10.11588/diglit.31919#0157

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RELIGION ET MAGIE.

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[5]

que la créature ne peut résister à son créateur et maitre, se retrouve en effet aux
ffgnes 3^-33 exprimée, là aussi, d'une façou imagée : ■ 1 \ 3) A \ ZZ T ~~
~~ v-j ^ V- *— ccLedieu qui t’a créé, c’est lui qui t’abattra : une

femme ne résiste pas à son mari, un fds n’est pas plus fort que son père y>, et la
formule se termine par toute une énumération de dieux, précédés chacun de l’expres-
sion typique = —* ccpar l’invocation de. . . n.

L’intérêt spécial du morceau vient de la comparaison qu’institue son auteur, dans
sa rubrique finale, entre les effets du culte et ceux de la magie, procédé que la
logique orientale emploie où la grecque eut opposé cleux définitions. Sans doute le
magicien ne nie pas que le culte ait sa valeur : il prétend seulement que les effets de
la magie sont plus assurés et plus durables. Mais le fait même qu’il ait usé avant la
lettre de la formule moderne de récla’me ccLe culte guérit bien. . . oui, mais ma
magie guérit mieux-n, prouve qu’il y avait dans son esprit entre magie et culte une
concurrence, donc une antinomie et, plus ou moins confusément, une distinction
profonde.
 
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