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Société Française d'Egyptologie [Hrsg.]
Revue de l'Egypte ancienne — 1.1925-1927

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Daressy, Georges: Deux statuettes funéraires avec inscriptions insolites
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https://doi.org/10.11588/diglit.31919#0233

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213

|2] DEUX STATUETTES FUNÉRAIRES AVEC INSCRIPTIONS INSOLITES.

plus petits, tracés beaucoup plus négligemment, avec une couleur moins noire, et les
petits signes sont parfois réduits à un pâté qu’on ne peut interpréter qu’à Taide de
l’autre exemplaire :

îé: ,,,î74 ÎVP,i,„>* ÎTjii

Le scribe, ayant oublié de donner dans la formule le nom du défunt, l’a rajouté
sur chacune des épaules : \ Amenap(t) m. k.

cL’Osiris propbète d’Amon-Râ, roi des dieux, maitre des mystères, cbef des
scribes-décorateurs de la demeure d’Amon, dit : <x 0 ! je suis le Cherchant le repos,
«sorti d’Hermopolis, vivant des entrailles des grands cynocéphales. r>

C’est ie texte du chapitre v du Livre cles Morts, qu’on est étonné de trouver en cet
endroit, alors que tous les oushabtis empruntant leur inscription au Todtenbuch ne
présentent que le chapitre vi. Pourtant, les petites variantes de rédaction prouvent
que la formule a été tracée de mémoire et non copiée sur un rituel; la différence avec
la légende habituelle est donc voulue et non causée par une erreur d’écrivain, se
trompant de cbapitre en cherchant au recueil des incantations celle qu’il avait à
reproduire, et qu’il devait, du reste, bien savoir par cœur. On doit cependant remar-
quer que le titre de ce chapitre v est au papyrus de Nebseni : "r".^
u;v «Formule pour empêcher qu’un homme fasse des travaux dans un domaine
divimn D’après ce titre on peut donc trouver une certaine corrélation entre les deux
formules magiques, l’une étant destinée à affranchir le défunt de toute tâche dans le
monde des morts, l’autre permettant au personnage de se créer des remplaçants, se
substituant à Iui pour les corvées.

Ce texte si court ne peut prêter à beaucoup d’observations philologiques. Le nom
que se donne le morl, «Celui qui cherche le reposu, est écrit de nombreuses
manières dans les manuscrits des différentes époques : pap. de Nu —j i1

\ 4),P aP-deNebseni Todt- VHZZ 4b etc.,dues, engrande

partie, à l’ignorance des scribes se méprenant sur la transcription en hiéroglyphes du
signe hiératique de )\f. Notre version se rapproche beaucoup de celle du papyrus

REV. ÉGYPTE AKC. — I, 3-4. 2 8
 
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