306
E. CHASSINAT.
[9]
1 iimi 1 « i ^ f w ST: I "î * 1 ( ^ • La première Jacune
peut être faciiement comblée en tenant compte du paralléJisme évident, ou du moins
très probaJjle, que le passage présente avec îa phrase où il est question de l’embar-
quement d’Hathor : ^ i
* \ V* [=—=]. Le dieu qui est venu par eau jusqu’au
mar, doit nécessairement utiliser la même voie pour regagner le temple; il v a donc
parité certaine entre les deux passages s’appliquant au mème acte accompli simulta-
nément par Idorus et par Hathor : et 4 • [Sj [ŸT * \ [=—=]. Le «=-,
brisé dans sa partie inférieure, est, à peu près sùr; il y a juste la place de ^ dans la
cassure, ou d’un signe long et relativement mince. Le pronom répété après
et ‘ÿ', ne permet pas de douter qu’il s’agit d’Horus, dont le nom n’est pas écrit. Je
citerai encore la pln'ase suivante à l’appui de la restitution que je propose :
. <=*^py Jjiis (Brugsch, Drei Fest-Kalender, pl. YI, ii, 16). Donc, Je scribe
du livre divin conduit processionnellement (a^j) Horus à sa barque.
L’incidente qui suit est plus clifficile à compJéter. Nous y parviendrons aussi par
comparaison. Le calendrier des fètes d’Edfou décrit Je départ cl’Horus pour Dendérah
en ces terraes : “M Â T!It'1,!^1 ] ï'1
* ® ,~'=-A!l~îA ô» UJôj (BnüGSCH, op. cit., pl. III, i5) rcaller à
son bateau de tleuve, les dieux qui sont surleurs supports conduits devant lui, tandis
que le scribe du livre divin, devant ce dieu, récite la prière d’abattre les ennemis.
Naviguer jusqu’à Kbaclit (Dendérab); passer cinq jours en ce lieim.
11 est facile d’imaniner la scène tracée ici en se
repo
tant aux tableaux nravés dans
les temples représentant le roi sortant clu palais. II s’avance précédé cles enseignes
appelées, comme ici, , 'T’ jŸŸ’ 011 J ^ ^ P èSèSèÏL cl lL cL°ivent écar-
terles mauvais esprits de sa route, et du prêtre Anmaoutef qui brùle îe sontir.
Le cérémonial observé pour la conduite d’Horus au bateau qui l’emmène à Den-
dérab clevant vraisemblablement être appliqué clans toutes les circonstances ana"
logues, il y a cle fortes raisons de croire qu’il en est aussi question dans la phrase
mutilée que je tente cle reconstituer, où il s’agit précisément de rembarquement du
dieu, Cela parait être du reste formellement indiqué par la mention de la
lance sacrée qui est portée devant lui, ^ 11 sa1^ d lie ce^ e arme5 appelée
également []] = |£, est le plus ancien fétiche d’Horus et Temblème préféré cle
celui-ci.
Par suite, si ma conjecture est fondée, le groupe à demi détruit WÊ ", devra cor-
respondre comme sens à ”], 71 ^ ZUJ * Brugsch a lu ŸV ef n a P as niarqué la lacune.
Celle-ci existe néanmoins; le — n’est pas visible et le nombre écrit n’est pas 1111,
E. CHASSINAT.
[9]
1 iimi 1 « i ^ f w ST: I "î * 1 ( ^ • La première Jacune
peut être faciiement comblée en tenant compte du paralléJisme évident, ou du moins
très probaJjle, que le passage présente avec îa phrase où il est question de l’embar-
quement d’Hathor : ^ i
* \ V* [=—=]. Le dieu qui est venu par eau jusqu’au
mar, doit nécessairement utiliser la même voie pour regagner le temple; il v a donc
parité certaine entre les deux passages s’appliquant au mème acte accompli simulta-
nément par Idorus et par Hathor : et 4 • [Sj [ŸT * \ [=—=]. Le «=-,
brisé dans sa partie inférieure, est, à peu près sùr; il y a juste la place de ^ dans la
cassure, ou d’un signe long et relativement mince. Le pronom répété après
et ‘ÿ', ne permet pas de douter qu’il s’agit d’Horus, dont le nom n’est pas écrit. Je
citerai encore la pln'ase suivante à l’appui de la restitution que je propose :
. <=*^py Jjiis (Brugsch, Drei Fest-Kalender, pl. YI, ii, 16). Donc, Je scribe
du livre divin conduit processionnellement (a^j) Horus à sa barque.
L’incidente qui suit est plus clifficile à compJéter. Nous y parviendrons aussi par
comparaison. Le calendrier des fètes d’Edfou décrit Je départ cl’Horus pour Dendérah
en ces terraes : “M Â T!It'1,!^1 ] ï'1
* ® ,~'=-A!l~îA ô» UJôj (BnüGSCH, op. cit., pl. III, i5) rcaller à
son bateau de tleuve, les dieux qui sont surleurs supports conduits devant lui, tandis
que le scribe du livre divin, devant ce dieu, récite la prière d’abattre les ennemis.
Naviguer jusqu’à Kbaclit (Dendérab); passer cinq jours en ce lieim.
11 est facile d’imaniner la scène tracée ici en se
repo
tant aux tableaux nravés dans
les temples représentant le roi sortant clu palais. II s’avance précédé cles enseignes
appelées, comme ici, , 'T’ jŸŸ’ 011 J ^ ^ P èSèSèÏL cl lL cL°ivent écar-
terles mauvais esprits de sa route, et du prêtre Anmaoutef qui brùle îe sontir.
Le cérémonial observé pour la conduite d’Horus au bateau qui l’emmène à Den-
dérab clevant vraisemblablement être appliqué clans toutes les circonstances ana"
logues, il y a cle fortes raisons de croire qu’il en est aussi question dans la phrase
mutilée que je tente cle reconstituer, où il s’agit précisément de rembarquement du
dieu, Cela parait être du reste formellement indiqué par la mention de la
lance sacrée qui est portée devant lui, ^ 11 sa1^ d lie ce^ e arme5 appelée
également []] = |£, est le plus ancien fétiche d’Horus et Temblème préféré cle
celui-ci.
Par suite, si ma conjecture est fondée, le groupe à demi détruit WÊ ", devra cor-
respondre comme sens à ”], 71 ^ ZUJ * Brugsch a lu ŸV ef n a P as niarqué la lacune.
Celle-ci existe néanmoins; le — n’est pas visible et le nombre écrit n’est pas 1111,