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Revue égyptologique — 1.1880

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Nr. 1
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Brugsch, Heinrich: Études géographiques: le lac Maréotis
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Brugsch, Heinrich: Système de transcription des lettres de l'alphabet égyptien
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https://doi.org/10.11588/diglit.10048#0058

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48 H. Brugsch.

lé dit expressément, aux temps des Ptolémées et des empereurs c'était plutôt le matin qui
fixait le commencement de la grande panégyrie de Sokar.

La question de la correspondance de cette date avec notre calendrier est d'une certaine
importance, car elle pourrait servir à nous éclaircir sur la nature de la fête de Sokar ou ce
qui revient au même, sur le rôle que le dieu nommé Ptali-Sokar jouait à cette occasion. En
consultant les textes nous devons accorder la plus grande attention aux papyrus funéraires
Rhind (de l'époque romaine), qui renferment des indications extrêmement précieuses à ce sujet.
J'ai déjà remarqué, en 1864, dans un mémoire intitulé Matériaux pour servir à la reconstruction
du calendrier des anciens Égyptiens (à la page 43), que lesdits papyrus (hiératiques accompagnés
de leur traduction démotique) présentent un passage de la plus haute valeur pour les études
calendriques, en rapportant à la même date du 26 KJwialc d'apparition du oi^_J(j^"!^& ra
Sirâu « petit soleil ». La version démotique rend cette expression par le( seul nom du dieu
Sokar. Il s'en suit de toute nécessité l'identification de cette divinité avec le petit soleil. J'ai
rapproché (voir 1. 1. p. 44) ce .petit soleil de notre texte égyptien d'une tradition qui provient
d'une bonne source et qui s'est conservée d'abord chez Macrobe (Saturnal. I, 18). D'après cet
auteur les Egyptiens représentaient le soleil au solstice d'hiver sous l'image d'un petit enfant.
Cette tradition est d'accord avec une autre tradition. Selon les Gnosticiens les Égyptiens
donnaient au soleil du solstice d'hiver le nom de Harpocrate tendre. Mais ce n'est pas là que
les rapprochements s'arrêtent. J'ai également démontré (voir 1. 1. p. VIII) que les monuments
ne manquent pas de preuves et de témoignages qui confirment l'identification entre le petit
soleil et le dieu Sokar. Un texte de l'époque romaine et publiée dans les Denkmaler (IV, 85 a)
nous informe que

^1 tt k K ^

(sic)

ra ur m Ror ra . Hr m sokar

«le soleil grand est comme Horus, le soleil petit comme Sokar».

D'après Ptolémée les Égyptiens, à son époque (137 après J.-Ch.) avaient fixé la date du

26 Khoiak (22 Décembre jul.) comme jour du solstice d'hiver. Partant de cette coïncidence

calendriquë, le calcul exige que se couvrent alors le 1er ïhoth et le 29 Août jul., ce qui

prouve : 1° que la date des papyrus Rhind se rapporte au calendrier alexandrin, et 2° que le

calendrier d'Esneh sculpté sur les murailles du temple de %num, représente également la

forme alexandrine du calendrier égyptien.

(Suite.)

Système de transcription des lettres de l'alphabet égyptien.

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