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https://doi.org/10.11588/diglit.4676#0183
1."81 )
les tertres que l'on rencontre sur le Pagama ont une destination toute moderne?
La construction intérieure des tumulus asiatiques est aujourd'hui parfaitement con-
nue Lechevalier en publie un dans son atlas; j'en ai analysé plusieurs dans la nécropole
deSmyrne. Jamais ces tertres antiques ne se composent d'une simple butte de terre. Ils
étaient supportés sur un soubassement, et avaient dans le centre une chambre sépulcrale
avec un système de murs rayonnant pour soutenir la chute des terres et des pierrailles
qui les composaient. 11 est probable que le cône était recouvert d'un empierrement en
pierres sèches à joints incertains, comme on le reconnaît dans quelques monuments de
ce genre; mais l'action des eaux a presque toujours emporté ce revêlement et la terre
seule se présente à la surface, comme on l'observe dans les tertres de la Lyd.e et de I er-
game
L'examen scrupuleux des différents sites de la plaine .le Troie a offert a tous les voya-
geurs celte particularité remarquable, que si les tertres tumulaires qui la jalonnent de
Lis côtés ne sont pas identiquement les mêmes que ceux qui ont ete élevés par les 1 royens
et les Grecs ils répondent parfaitement aux conditions topographiques que 1 on pourrait
exiger nour'ces derniers monuments. Ce fut, à défaut de preuves plus convaincantes une
grande présomption pour admettre qu'ils sont contemporains de la prise de la v,l e Ceux
1 repoussent cette opinion disent avec quelque raison que tan, de gcneral.ons de Crées
et de Barbares, ^oliens, Trères, Lélèges, qui se sont succède dans la contrée, on. dû
hisser des traces de leur passage, et que plusieurs tombeaux de la Troade doivent être
considérés comme des constructions ariennes. Les deux op.mons peuvent être défendues
avec des arguments également sérieux. L'inspection, l'analyse des monuments pourraient
sphIps trancher la difficulté. . , , i
L'emplacement de la citadelle troyenne étant une fois bien détermine, le conrs des
fleuves les collines célèbres, et enfin le camp des Grecs se son* joints comme un corol-
neuves, ie* découverte dont la gloire revient au savant Lechevalier; et ses
aire a cetteVe™ . bieQ cnrieux et aujourd'hui généralement admis, que les
travaux ont fait ressorti! ^ ^ hie homéri
écrivains grecs et *«^^^e * ruinee, Ies peuplades .Siennes et barbares
On doit en ^^^^ de ces événements. Les noms des fleuves furent con-
PCrf e"\Ti e même d'Ilion resta ignorée.
tondus, et la piac parcourir la Troade doivent, comme les premiers Grecs, se
Lr TShuJedes Dardanelles, et débarquer dans la petite ville de Koum-Kalé,
rendre alembouc Yéni-Cheher. C'est là seulement qu'on peut trouver
près du cap Mgee, au, ^ ^^ ^ ^ ^ ^.^
des moyens de transpoit p arrivèrent sur les côtes de Troie, ils vinrent mouiller
Lorsque les ™ss*f "X °' ^é entre deux caps. Les eaux réunies du Simoïs et
dans un golie de 1 lie e p , ^ ^ mer en œt endroit, et fournissaient aux Grecs
du Scamandre venaient se jJ ^ vaisseaux furent tirés à terre, rangés sur une
l'eau douce qui leur était nece extrémiléSi et Ajax avait le commandement de
double ligne ; Achille commandait u
l'autre. , . Jus. mais le travail des atterrissements, que nous avons
Aujourd'hui le golie n exis j ^ ^^ ^ ^^ ^^ Ju contineul eurQ
démontré être plus actif sur le ^ ^ ^ ^ ^^ ^. ^ ^^ sur ^
péen, a suffi pour combler c B^j^ (,e Château du Sable), comme pour perpé-
terrains récents a ete appe eL Aucun des voyageurs qui ont examiné la côte
tuer le souvenir de ce lai ge D 4 ^ ^ ^^ ^ ^ ^ de Troie,
n'en a contesté la possibilité, et le coioi ^
Tome II.
les tertres que l'on rencontre sur le Pagama ont une destination toute moderne?
La construction intérieure des tumulus asiatiques est aujourd'hui parfaitement con-
nue Lechevalier en publie un dans son atlas; j'en ai analysé plusieurs dans la nécropole
deSmyrne. Jamais ces tertres antiques ne se composent d'une simple butte de terre. Ils
étaient supportés sur un soubassement, et avaient dans le centre une chambre sépulcrale
avec un système de murs rayonnant pour soutenir la chute des terres et des pierrailles
qui les composaient. 11 est probable que le cône était recouvert d'un empierrement en
pierres sèches à joints incertains, comme on le reconnaît dans quelques monuments de
ce genre; mais l'action des eaux a presque toujours emporté ce revêlement et la terre
seule se présente à la surface, comme on l'observe dans les tertres de la Lyd.e et de I er-
game
L'examen scrupuleux des différents sites de la plaine .le Troie a offert a tous les voya-
geurs celte particularité remarquable, que si les tertres tumulaires qui la jalonnent de
Lis côtés ne sont pas identiquement les mêmes que ceux qui ont ete élevés par les 1 royens
et les Grecs ils répondent parfaitement aux conditions topographiques que 1 on pourrait
exiger nour'ces derniers monuments. Ce fut, à défaut de preuves plus convaincantes une
grande présomption pour admettre qu'ils sont contemporains de la prise de la v,l e Ceux
1 repoussent cette opinion disent avec quelque raison que tan, de gcneral.ons de Crées
et de Barbares, ^oliens, Trères, Lélèges, qui se sont succède dans la contrée, on. dû
hisser des traces de leur passage, et que plusieurs tombeaux de la Troade doivent être
considérés comme des constructions ariennes. Les deux op.mons peuvent être défendues
avec des arguments également sérieux. L'inspection, l'analyse des monuments pourraient
sphIps trancher la difficulté. . , , i
L'emplacement de la citadelle troyenne étant une fois bien détermine, le conrs des
fleuves les collines célèbres, et enfin le camp des Grecs se son* joints comme un corol-
neuves, ie* découverte dont la gloire revient au savant Lechevalier; et ses
aire a cetteVe™ . bieQ cnrieux et aujourd'hui généralement admis, que les
travaux ont fait ressorti! ^ ^ hie homéri
écrivains grecs et *«^^^e * ruinee, Ies peuplades .Siennes et barbares
On doit en ^^^^ de ces événements. Les noms des fleuves furent con-
PCrf e"\Ti e même d'Ilion resta ignorée.
tondus, et la piac parcourir la Troade doivent, comme les premiers Grecs, se
Lr TShuJedes Dardanelles, et débarquer dans la petite ville de Koum-Kalé,
rendre alembouc Yéni-Cheher. C'est là seulement qu'on peut trouver
près du cap Mgee, au, ^ ^^ ^ ^ ^ ^.^
des moyens de transpoit p arrivèrent sur les côtes de Troie, ils vinrent mouiller
Lorsque les ™ss*f "X °' ^é entre deux caps. Les eaux réunies du Simoïs et
dans un golie de 1 lie e p , ^ ^ mer en œt endroit, et fournissaient aux Grecs
du Scamandre venaient se jJ ^ vaisseaux furent tirés à terre, rangés sur une
l'eau douce qui leur était nece extrémiléSi et Ajax avait le commandement de
double ligne ; Achille commandait u
l'autre. , . Jus. mais le travail des atterrissements, que nous avons
Aujourd'hui le golie n exis j ^ ^^ ^ ^^ ^^ Ju contineul eurQ
démontré être plus actif sur le ^ ^ ^ ^ ^^ ^. ^ ^^ sur ^
péen, a suffi pour combler c B^j^ (,e Château du Sable), comme pour perpé-
terrains récents a ete appe eL Aucun des voyageurs qui ont examiné la côte
tuer le souvenir de ce lai ge D 4 ^ ^ ^^ ^ ^ ^ de Troie,
n'en a contesté la possibilité, et le coioi ^
Tome II.