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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 1.1889

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Nr. 2
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Bode, Wilhelm von: La Renaissance au Musée de Berlin, 7, L'école ombrienne
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https://doi.org/10.11588/diglit.24445#0124

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LA RENAISSANCE

AU

MUSÉE DE BERLIN

(septième article-1).

y ii

L’ÉCOLE OMBRIENNE.

e développement du grand art en
Italie repose, en grande partie, sur
la Toscane, particulièrement sur
Florence. C’est là qu’il eut son ber-
ceau, c’est là qu’il s’est complète-
ment déployé, là qu’il est parvenu
à sa plus parfaite floraison. Et si
l’on excepte Yenise, qui, dès la fin
du xvc siècle, présente le brillant
épanouissement d’une peinture tout
originale, on voit que seule l’Om-
brie a réellement pris une part distincte, active et spontanée, dans
ce progrès de l’art italien, tout en restant cependant dans une liaison
étroite et régulière avec l’école florentine, dont elle a suivi la direc-
tion. Le plus célèbre des peintres italiens, Raphaël d’Urbin, était,
comme l’on sait, un Ombrien. Son maître lePérugin, encore qu’on
l’ait bien surfait, garde une place et une signification toutes spécia-
les parmi les peintres de 1 Italie, pour son expression du sentiment.
Piero degli Francesclii plus connu sous le nom de Piero délia Fran-
cesca, par les progrès qu’il a réalisés dans la perspective et le clair-
obscur, a exercé une influence dominante même sur le développe-

1. Voy. Gazette des Beaux-Arts, 2'1 période, t. XXV, p. 204 et 423; t. XXXVIl,
p. 197, 472, et t. XXXVIII, p. 285 et 3G9.
 
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