WATTEAU
(deuxième article1.)
Dès les premières an-
nées de sa jeunesse, Wat-
teau, que quelques-uns ont
regardé comme un esprit
chimérique et qui, loin de
là, fut toujours infiniment
sérieux, avait une préoc-
cupation dans l’âme : il
voulait dessiner. Son am-
bition constante était de
savoir la forme humaine
et de l’exprimer dans la
vérité de son mécanisme
conscient ou involontaire,
dans la souplesse du repos
ou du mouvement. C’est à
peine s’il avait trouvé à
Valenciennes les rudi-
ments de cette patiente
étude ; plus tard, il pou-
vait apprendre bien des choses chez Gillot et chez Claude Audran ;
mais l’un s’amusait au caprice ironique, l’autre s’enfermait dans le 1
1. Yoy. Gazette des Beaux-Arts, 3e période, t. Ier, p. 5.
i. — 3e PÉRIODE.
23
(deuxième article1.)
Dès les premières an-
nées de sa jeunesse, Wat-
teau, que quelques-uns ont
regardé comme un esprit
chimérique et qui, loin de
là, fut toujours infiniment
sérieux, avait une préoc-
cupation dans l’âme : il
voulait dessiner. Son am-
bition constante était de
savoir la forme humaine
et de l’exprimer dans la
vérité de son mécanisme
conscient ou involontaire,
dans la souplesse du repos
ou du mouvement. C’est à
peine s’il avait trouvé à
Valenciennes les rudi-
ments de cette patiente
étude ; plus tard, il pou-
vait apprendre bien des choses chez Gillot et chez Claude Audran ;
mais l’un s’amusait au caprice ironique, l’autre s’enfermait dans le 1
1. Yoy. Gazette des Beaux-Arts, 3e période, t. Ier, p. 5.
i. — 3e PÉRIODE.
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