LES MUSÉES DE MADRID
L’ACADÉMIE DE
SAN-FERNANDO
L’origine de la collection des peintures conservées à l’Académie
de San-Fernando se confond avec la création même de l’Académie.
Lorsque Ferdinand VI, son fondateur et son patron, eut décrété l'or-
ganisation de cet établissement, ainsi que des cours de dessin, de
peinture, de sculpture et d’architecture, qui devaient en être les
dépendances, il comprit qu’il était nécessaire que les élèves de ces
cours eussent sous les yeux des spécimens choisis des productions des
diverses branches de l’art, et il dota alors l’Académie de quelques
tableaux, de moulages d’après l’antique, de dessins, de gravures et
même d’un commencement de bibliothèque. C’est de ce premier
embryon, bientôt grossi des dons de particuliers, des envois des
élèves de l’Académie qui allèrent compléter leurs études à l’étranger,
d’un certain nombre de tableaux provenant du séquestre des commu-
nautés religieuses et des libéralités de Charles III, de Charles IV et
de Ferdinand VII, que s’est définitivement formée cette collection.
Sa richesse s’accrut grandement en 1815. Acette époque, l’Espagne 1
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 3e période, tome VIII, p. 265 et 459; tome IX.
p. 194 et 374; tome X, p. 223 et 333; tome XI, p. 73 et 185; tome XII, p. 232 et
405; tome XIII p, 123, 299 et 411.
L’ACADÉMIE DE
SAN-FERNANDO
L’origine de la collection des peintures conservées à l’Académie
de San-Fernando se confond avec la création même de l’Académie.
Lorsque Ferdinand VI, son fondateur et son patron, eut décrété l'or-
ganisation de cet établissement, ainsi que des cours de dessin, de
peinture, de sculpture et d’architecture, qui devaient en être les
dépendances, il comprit qu’il était nécessaire que les élèves de ces
cours eussent sous les yeux des spécimens choisis des productions des
diverses branches de l’art, et il dota alors l’Académie de quelques
tableaux, de moulages d’après l’antique, de dessins, de gravures et
même d’un commencement de bibliothèque. C’est de ce premier
embryon, bientôt grossi des dons de particuliers, des envois des
élèves de l’Académie qui allèrent compléter leurs études à l’étranger,
d’un certain nombre de tableaux provenant du séquestre des commu-
nautés religieuses et des libéralités de Charles III, de Charles IV et
de Ferdinand VII, que s’est définitivement formée cette collection.
Sa richesse s’accrut grandement en 1815. Acette époque, l’Espagne 1
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 3e période, tome VIII, p. 265 et 459; tome IX.
p. 194 et 374; tome X, p. 223 et 333; tome XI, p. 73 et 185; tome XII, p. 232 et
405; tome XIII p, 123, 299 et 411.