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ANTONIO MUNOZ
ne voit point ailleurs, ce qui aide merveilleusement aux professions de peinture et de
sculpture ».1
Nel disegnare il grandioso progetto del palazzo reale del Louvre, il Bernini aveva
destinato alcune sale per la raccolta dei quadri e delle statue: « Considérant cependant
sur le pian les chambres destinécs pour y mcttre les tableaux et les statues du roi,
Fig. 27 — Il Fauno Barberini,
(già in Castel S. Angelo in Roma).
Monaco, Gliptoteca.
le Cavalier a dit qu'il fallait tàcher à avoir
une douzaine de statues aussi belles que la
Diane; qu'il songerait à cela étant à Rome.
J'ai dit que, lorsque j'y étais, le Méléagre
était à vendre. Il a répondu qu'il y pense-
rait; qu'il fallait taire diverses chambres de
tableaux, en choisir une douzaine d'excel-
lents et les mettre ensemble, et ne mèler
point parmi des choses médiocres. Sur cela j'ai
fait apporter à M. Colbert le torse en plàtre
Roma, Palazzo Barberini. de cette Vénus et lui ai dit que le marbré
en était singulier et était estimò plus beau
que la Vénus de Médicis. Il s'est mis à sourire, jugeant cela absurde. Le Cavalier a
confirmé mon sentiment et a dit que ce torse avait été trouvé à Puzzole dans les bains
des Romains,. qu'il savait qu'il avait été apportò en France. J'ai dit que c'était à Richelieu
qu'il était, et que si le Roi le demandait, il n'en scrait pas refusé; qu'étant après
restaurò du Cavalier ce serait une chose admirable en beauté ».2
Continuo è dunque nel Bernini il ricordo di statue classiche e ripetuto il consiglio
di ammaestrare nello studio di esse i giovani artisti. Ma se passiamo a ricercare nel-
26 — Bernliiiì S. Sebastiano.
1 Chantelou, Journal, pag. 147.
2 Chantelou, Journal, pag. 197.
ANTONIO MUNOZ
ne voit point ailleurs, ce qui aide merveilleusement aux professions de peinture et de
sculpture ».1
Nel disegnare il grandioso progetto del palazzo reale del Louvre, il Bernini aveva
destinato alcune sale per la raccolta dei quadri e delle statue: « Considérant cependant
sur le pian les chambres destinécs pour y mcttre les tableaux et les statues du roi,
Fig. 27 — Il Fauno Barberini,
(già in Castel S. Angelo in Roma).
Monaco, Gliptoteca.
le Cavalier a dit qu'il fallait tàcher à avoir
une douzaine de statues aussi belles que la
Diane; qu'il songerait à cela étant à Rome.
J'ai dit que, lorsque j'y étais, le Méléagre
était à vendre. Il a répondu qu'il y pense-
rait; qu'il fallait taire diverses chambres de
tableaux, en choisir une douzaine d'excel-
lents et les mettre ensemble, et ne mèler
point parmi des choses médiocres. Sur cela j'ai
fait apporter à M. Colbert le torse en plàtre
Roma, Palazzo Barberini. de cette Vénus et lui ai dit que le marbré
en était singulier et était estimò plus beau
que la Vénus de Médicis. Il s'est mis à sourire, jugeant cela absurde. Le Cavalier a
confirmé mon sentiment et a dit que ce torse avait été trouvé à Puzzole dans les bains
des Romains,. qu'il savait qu'il avait été apportò en France. J'ai dit que c'était à Richelieu
qu'il était, et que si le Roi le demandait, il n'en scrait pas refusé; qu'étant après
restaurò du Cavalier ce serait une chose admirable en beauté ».2
Continuo è dunque nel Bernini il ricordo di statue classiche e ripetuto il consiglio
di ammaestrare nello studio di esse i giovani artisti. Ma se passiamo a ricercare nel-
26 — Bernliiiì S. Sebastiano.
1 Chantelou, Journal, pag. 147.
2 Chantelou, Journal, pag. 197.