Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Bullettino della Commissione Archeologica Comunale di Roma — 35.1907

DOI Artikel:
Gauckler, Paul: Le bois sacré de la Nymphe Furrina et le sanctuaire des dieux syriens au Janicule
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.13730#0052

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
La villa Sciami s'étend sur le versant orientai du Janicule,
en face du mont Aventin, dans un site admirable qui domine
irnrnédiaternent les bas quartiere du Trastévère, et d'où la vue
s'étend au loin sur le panorama de Iiome, de la Campagne et
des Monts Albains qui l'encadrent.

Le pare étale ses massifs verdoyants et fleuris sur une aire
très accidentée qui dévale rapidement vers le Tibre. Au milieu,
sous d'épais ombrages qui l'enveloppent de mystère, lucus . . .
laetissimus umbrae (*), se creuse un ravin demi-circulaire, d une
qaarantaine de mètres de diamètre (v. fig. 1). C'est un cirque d'éro-
sion, dont les pentes abruptes convergent vers un centre d'affouille-
ment qui trahit la présence d'une source cachée. Celle-ci a dis-
pani, depuis de longs siècles, sous les éboulements argileux
qui ont aveuglé le point d'émergence de la nappe souterraine,
et rempli le fond de l'hémicycle d'un enorme amas d'alluvions ;
mais elle était captée à l'epoque romaine, et ses eaux, amenées
par un caniveau souterrain en briques (2), venaient se déverser
par une bouebe de fontaine en marbré blanc dans le réservoir d'un
nymphée. De cet édifìce, dont je crois etre én mesure d'affirmer
l'existence, il ne subsiste aucune trace à la surface du sol mo-
derne: mais son ossature se devine sous les molles ondulations
des terres rapportées.

tions qui venaient d'étre découvertes dans Tancienne villa Sciarra. Pai com-
muniqué à la Société des Antiquaires de France, dans sa séance du Mer-
credi 19 Juin 1907, la dédicace à Belus (voir plus loin n.° 5) qui était
demeurée jusqu'alors entièrement inèdite.
(') Virgile, Aen., I, 441.

(2J L'existence de ce caniveau a été constatée Pan dernier par le
chef du chantier de construction, à deux mètres en amont de Tendroit où
gisait la bouche de fontaine et à six mètres de profondeur. J'ai repéré sur
place, on présence de Mr. le professeur Gatti, le point précis où il se ter-
mine; en déterrant ce conduit et en le suivant jusqu'à son origine, Ton
réussirait peut-étre à rétablir le fonctionnement de la captation romaine,
■<;e qui assainirait les terrains d'alentour.
 
Annotationen