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Blinkenberg, Christian [Hrsg.]; Dyggve, Ejnar [Hrsg.]; Carlsbergfondet [Hrsg.]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (1,Texte): Les petits objets — Berlin: De Gruyter, 1931

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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0095
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OBJETS D’USAGE PERSONNEL ET VARIÉ

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*417 (CA). Pincettes en bronze, offrant un élar-
gissement près de la tête étranglée. Trois exem-
plaires plus ou moins défectueux. Long. 0.042—0.048,
larg. en bas 0.015.
*418. Fragment d’une lame mince en bronze
se terminant dans une tête d’animal fondue, dont les
yeux sont représentés par deux bosses saillantes;
peut-être faut-il y voir un rasoir de l’époque géométri-
que. H 0.059, lar£· θ-θδ1·
Cuillers.
*419 CA. Cuiller en ivoire; le manche est taillé
en forme d’un cou de cygne replié. Long. 0.11, larg.
0.037. Style archaïque; la tête de l’oiseau est d’un
travail fin et soigné. Cf. une réplique du même sujet
en faïence égyptienne, trouvée dans une tombe d’Ama-
thous, du 8e—7e siècle: Excavai. in Cyprus, p. 125,
t. 244.
*420. Cuiller en ivoire; le manche représente un
sphinx à tête de femme, galopant, les ailes étendues
le long du corps. Les membres antérieurs nettement
caractérisés en pattes de lion tiennent le cuilleron;
la plus grande partie des pattes de derrière fait défaut.
L’ivoire est brisé, fendu et courbé, la surface en partie
détruite. L (à l’état actuel) 0. 108; on peut évaluer
la longueur originelle à 0.14 environ. — La forme du
sphinx rappelle surtout certaines oeuvres chypriotes
archaïques, mais l’état de conservation ne permet
d’ailleurs pas l’étude détaillée de la représentation
artistique. Le motif, emprunté aux femmes nageantes
de l’art égyptien, s’est répandu un peu partout dans
les pays environnant la Méditerranée, jusqu’en
Étrurie. Probablement, nos 419—420 ont été, comme
les pendants égyptiens, des objets de toilette (pour
l’onguent ou le fard).
420 b. Fragments de deux cuillerons ou petits
récipients peu profonds en ivoire qui ont pu faire
partie de cuillers semblables aux nos 419—420.
*421. Fragments d’un objet en ivoire, peut-être
une cuiller ou petite boîte plate pour le fard ou l’on-
guent. Le contour de l’objet dessine un cercle
(D 0.085), un Peu aplati d’un côté; du côté opposé
on voit des restes (pointe de l’aile et tête) d’une figu-
rine de sphinx qui paraît avoir formé poignée. Une
face présente une cavité ronde (D 0.04, prof. 0.005);
la face opposée, légèrement bulbée, est décorée d’une
rosace à pétales fins et étroits, au pourtour de laquelle
s’attachent des fleurs de lotos. Le travail a été très
fin, mais l’ivoire a beaucoup souffert, de sorte que
presque tous les détails s’effacent, la destination
même de l’objet doit être regardée comme incertaine.
Le style rappelle, d’autant qu’on peut en juger, les
oeuvres chypriotes du 7e siècle.

Styles à écrire.
*422. Tige de bronze arrondie, dont un bout est
pointu, tandis que l’autre, aplati par le martelage,
s’élargit en forme de triangle. Long. 0.082, larg.
0.014. C’est la forme préromaine du style à écrire,
cf. Olympia, IV, nos 1123 sq. ; BMC, Bronzes, nos
2375 et 2686—2687; Schumacher, Bronzen in Karls-
ruhe, nos 650 sq.; Dodone, pl. 53, nos 8—11; MAI
(1890), p. 311, pl. 10, nos 7·—9 (Marzabotto) ; Monum.
dell’inst. VIII, pl. 8, fig. 16. Une statuette béotienne
représente un scribe se servant de ce type de style,
v. Pottier, Diphilos, pl. 6, n° 154; cf. aussi une coupe
de Duris: AZ 1873, p. 2, pl. 1.
*423 GD. Style en os, de forme pareille. Long.
0.081, larg. du bout aplati 0.009. — Fragment (le
bout large à forme de bêche) d’un style en os. Long.
0.043, larg. 0.014. — Plusieurs styles de même forme
et grandeur, conservés au Musée National d’Athènes,
ont été trouvés sur ΓAcropole d’Athènes et provien-
nent, à ce qu’il semble, des couches qui contenaient
les objets et les débris antérieurs à la catastrophe de
l’an 480 av. J.-C.
Manches en os.
Les manches en os trouvés dans les couches archaï-
ques sont faits d’un morceau d’un os tubulaire dont
les deux extrémités ont été coupées. La cavité intéri-
eure est le plus souvent gardée à l’état naturel. Évi-
demment, on y a inséré la soie ou la tige de quelque
instrument; pour la fixer, on se sera servi d’un ciment.
Généralement, il n’y a pas de trous pour des rivets
ni d’autres vestiges qui pourraient nous informer sur
la nature des objets qui ont été fixés dans les
manches. L’emmanchement peu solide, les dimensions
relativement petites et la décoration de la surface
font penser à des miroirs (v. plus haut, nos 409·—414)
ou d’autres objets de nature analogue plutôt qu’à
des outils ou des instruments de travail.
Certains manches (nos 433 sq.) sont à section
ovale, la forme naturelle de l’os n’ayant été que légère-
ment dégrossie, d’autres (nos 424—432) sont qua-
drangulaires. Dans l’ornementation incisée les »yeux
de dé« prédominent, comme c’est la règle pour les
travaux en os (v. plus haut p. 133; cf. P. Paris,
Élatée, p. 296, note 2; Naukratis, II, p. 86, pl. 17,
n° 1, etc.). Il faut signaler qu’ils sont souvent dispo-
sés en rangées et entourés d’un enlacement, de sorte
que l’ensemble forme une torsade.
Nous avons classé avec les manches, par simple
analogie de forme et de matière, aussi quelques autres
objets en os d’usage inconnu (nos 442 sq.).
*424 CA. Manche quadrangulaire. Long, 0.055;
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