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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0109
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OBJETS D’USAGE PERSONNEL ET VARIÉ
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chypriotes (v., ci-après, la notice des nos 1804 sq.),
et qui est aussi représenté dans les trouvailles de Lin-
dos (nos 1811 sq.). Je profite de l’occasion pour
publier, dans les fig. 22—-23, trois dessins montrant
les deux faces du fragment susmentionné du Louvre U
Ce fragment présente un motif qui ne se retrouve
pas souvent en dehors de l’Égypte, à savoir le faucon
aux ailes rabattues. Le style de la gravure trahit ce-
pendant clairement la main d’un artiste étranger;
il est parfaitement analogue à celui des autres tri-
dacnes à décor incisé. Aussi, les ornements sont-ils
Fig. 22. Fragment de tridacne gravée, conservé au Musée du
Louvre. Face A. 2:3.
mollusque?). V. Arnould Locard, Les huîtres et
les mollusques comestibles (Paris 1890), p. 31—32:
»les cassidaires ne vivent que dans la Méditerranée à
d’assez grandes profondeurs; ils sont ramenés à terre
par les filets des pêcheurs. Leur chair n’est pas très
bonne, elle présente quelque analogie avec celle des
murex. On les fait bouillir ou rôtir sur le gril«.
547. Des coquilles de murex trunculus (Linn.)
furent déterrées en nombre assez considérable, mais
ne furent pas ramassées. J’en ai remporté comme
spécimens, pour la détermination zoologique, 7 exem-
plaires. Longueur du plus grand 0.088. L’une de
Fig. 23. Fragment de tridacne gravée, conservé au Musée du
Louvre. Face B. 2:3.
les mêmes qu’on voit ordinairement sur ces coquilles
(lotos en bouton et en fleur, calice de lotos rempli de
feuilles de palmette, la frise de triangles mentionnée
Lindiaka II—-IV, p. 24 et 30, etc.); les personnages
agenouillés se retrouvent sur la coquille inédite
d’Assur, mentionnée plus haut.
544 GD. Petite masse de calcédoine à l’état
naturel, translucide, de couleur gris bleu clair. Long.
0.053, larg. 0.047, θρ· 0.037. Cf. Mém. de la soc.
nat. des antiq. de France 1895, p. 287 (morceaux de
cristal de roche brut et de corail blanc, déposés
dans un tombeau).
545 GD. Morceau de corail, d’un rose très pâle,
peut-être décoloré par l’action de l’humidité. L 0.068.
Cf. n° 544 et AA 1904, p. 48, n° 2.
546. Trois coquilles de cassis sulcosa1 2 (Brug.).
Longueur du plus grand 0.074. L’une de ces coquilles
a été percée par la main d’homme (afin d’extraire le
1 Ces dessins ont été exécutés d’après des photographies que
je dois à l’obligeance de M. René Dussaud.
2 La détermination des espèces de mollusques est due à l’obli-
geance de M. Adolph Jensen, professeur à l’Université de Copen-
hague. Je dois au même savant les renvois à l’ouvrage cité
d’Arnould Locard.
Bli nkenberg, Lindos, I.
ces coquilles a été percée par la main d’homme. Cf.
n° 546. Des exemplaires de la même coquille ont
été trouvés aussi à Vroulia, v. Vroulia, p. 160. Sur
la pourpre et les différentes espèces de mollusques
(surtout murex trunculus et m. brandaris) employées
dans la teinturerie ancienne, v. Blümner, Techno-
logie, I, 2e éd., p. 233 sq.; Perrot, III, p. 879 sq.;
Maspéro, Hist. de l’orient classique, II, p. 203.
*548 (GD). Deux coquilles de spondylus gaede-
ropus (Linn.), qui vit dans la Méditerranée. L 0.13
et 0.135. L’une d’elles a été trouvée dans le grand
dépôt d’ex-voto. Cf. l’ouvrage cité d’Arnould Locard,
p. 107 : osa chair est édule, mais elle est loin de valoir
celle de l’huître. On la mange en Italie, en Algérie,
mais assez rarement en France«.
549. Une coquille de pectunculus bimaculatus
(Poli), à l’état naturel, assez gros. Long. 0.107,
larg. 0.10. V. l’ouvrage cité d’Arnould Locard,
p. 81 : oces mollusques ne sont pas très communs, et
vivent surtout à une trop grande profondeur; on en
voit cependant sur les marchés ... la chair en est
bonne «.
*550. Coquille d’un petit exemplaire de pectunculus
bimaculatus (Poli). Long. 0.054, larg· Ο·Ο53· Tout
12
OBJETS D’USAGE PERSONNEL ET VARIÉ
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chypriotes (v., ci-après, la notice des nos 1804 sq.),
et qui est aussi représenté dans les trouvailles de Lin-
dos (nos 1811 sq.). Je profite de l’occasion pour
publier, dans les fig. 22—-23, trois dessins montrant
les deux faces du fragment susmentionné du Louvre U
Ce fragment présente un motif qui ne se retrouve
pas souvent en dehors de l’Égypte, à savoir le faucon
aux ailes rabattues. Le style de la gravure trahit ce-
pendant clairement la main d’un artiste étranger;
il est parfaitement analogue à celui des autres tri-
dacnes à décor incisé. Aussi, les ornements sont-ils
Fig. 22. Fragment de tridacne gravée, conservé au Musée du
Louvre. Face A. 2:3.
mollusque?). V. Arnould Locard, Les huîtres et
les mollusques comestibles (Paris 1890), p. 31—32:
»les cassidaires ne vivent que dans la Méditerranée à
d’assez grandes profondeurs; ils sont ramenés à terre
par les filets des pêcheurs. Leur chair n’est pas très
bonne, elle présente quelque analogie avec celle des
murex. On les fait bouillir ou rôtir sur le gril«.
547. Des coquilles de murex trunculus (Linn.)
furent déterrées en nombre assez considérable, mais
ne furent pas ramassées. J’en ai remporté comme
spécimens, pour la détermination zoologique, 7 exem-
plaires. Longueur du plus grand 0.088. L’une de
Fig. 23. Fragment de tridacne gravée, conservé au Musée du
Louvre. Face B. 2:3.
les mêmes qu’on voit ordinairement sur ces coquilles
(lotos en bouton et en fleur, calice de lotos rempli de
feuilles de palmette, la frise de triangles mentionnée
Lindiaka II—-IV, p. 24 et 30, etc.); les personnages
agenouillés se retrouvent sur la coquille inédite
d’Assur, mentionnée plus haut.
544 GD. Petite masse de calcédoine à l’état
naturel, translucide, de couleur gris bleu clair. Long.
0.053, larg. 0.047, θρ· 0.037. Cf. Mém. de la soc.
nat. des antiq. de France 1895, p. 287 (morceaux de
cristal de roche brut et de corail blanc, déposés
dans un tombeau).
545 GD. Morceau de corail, d’un rose très pâle,
peut-être décoloré par l’action de l’humidité. L 0.068.
Cf. n° 544 et AA 1904, p. 48, n° 2.
546. Trois coquilles de cassis sulcosa1 2 (Brug.).
Longueur du plus grand 0.074. L’une de ces coquilles
a été percée par la main d’homme (afin d’extraire le
1 Ces dessins ont été exécutés d’après des photographies que
je dois à l’obligeance de M. René Dussaud.
2 La détermination des espèces de mollusques est due à l’obli-
geance de M. Adolph Jensen, professeur à l’Université de Copen-
hague. Je dois au même savant les renvois à l’ouvrage cité
d’Arnould Locard.
Bli nkenberg, Lindos, I.
ces coquilles a été percée par la main d’homme. Cf.
n° 546. Des exemplaires de la même coquille ont
été trouvés aussi à Vroulia, v. Vroulia, p. 160. Sur
la pourpre et les différentes espèces de mollusques
(surtout murex trunculus et m. brandaris) employées
dans la teinturerie ancienne, v. Blümner, Techno-
logie, I, 2e éd., p. 233 sq.; Perrot, III, p. 879 sq.;
Maspéro, Hist. de l’orient classique, II, p. 203.
*548 (GD). Deux coquilles de spondylus gaede-
ropus (Linn.), qui vit dans la Méditerranée. L 0.13
et 0.135. L’une d’elles a été trouvée dans le grand
dépôt d’ex-voto. Cf. l’ouvrage cité d’Arnould Locard,
p. 107 : osa chair est édule, mais elle est loin de valoir
celle de l’huître. On la mange en Italie, en Algérie,
mais assez rarement en France«.
549. Une coquille de pectunculus bimaculatus
(Poli), à l’état naturel, assez gros. Long. 0.107,
larg. 0.10. V. l’ouvrage cité d’Arnould Locard,
p. 81 : oces mollusques ne sont pas très communs, et
vivent surtout à une trop grande profondeur; on en
voit cependant sur les marchés ... la chair en est
bonne «.
*550. Coquille d’un petit exemplaire de pectunculus
bimaculatus (Poli). Long. 0.054, larg· Ο·Ο53· Tout
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