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VASES ET RÉCIPIENTS
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larg. 0.05. Peut-être la plaque a-t-elle été ornée
d'une palmette travaillée au repoussé dans une feuille
particulière de métal mince. Pour cette forme d’atta-
che, v. Olympia, IV, n° 840; de Ridder, Bronzes de
VAcropole, nos 121 sq., fig. 17; Delt. I (1915), παράρτημα,
p. 24, fig. 16 β (Acropole).
*731. Anse fixe, d’une forme rappelant Olympia,
IV, n° 660 et Heraeum, II, n° 2048, mais aplatie et
surmontée d’un bouton (cf. n° 736 ci-après) ; deux
rivets l’ont clouée au vase. Larg. 0.07; cf. Delt. I
(1915), παράρτημα, p. 21 sq., fig. 7 (Acropole); II
(1916), p. 87, n° 6, fig. 21 (Messénie). Comme ceux
qui précèdent, ce type remonte très haut et a été imité
aussi dans la céramique archaïque.
731 b. Anse fixe, demi-circulaire, de section ronde
et surmontée, à son milieu, d’une petite tige se termi-
nant en un disque rond, placé transversalement.
L 0.07, H 0.067.
732. Moitié d’une anse fixe, faite avec un fil de
bronze aplati et courbé en forme d’un oméga ouvert.
H 0.075. L’extrémité a la forme d’une tête de
serpent; au-dessous de celle-ci, deux petits trous de
rivet. Pour la tête de serpent, cf. Delphes, V, n° 297;
Olympia, IV, p. 145.
*733. Petit fragment d’une anse fixe, décorée
de deux ornements trifides et munie de deux trous de
rivet; ce qui reste ne suffit pas pour déterminer la
forme originelle. Larg. 0.055.
*734. Grande anse fixe, se terminant en deux
plaques d’attache, qui sont arrondies en bas, coupées
transversalement en haut et percées de deux trous
de rivet placés de biais. L 0.203. Au milieu de la
poignée octogonale, entre deux tores à trois listeaux,
grand bouton décoratif, composé d’une série d’oves
alternant avec de petits filets. Près de chaque attache,
s’élève un buste de femme regardant dans l’intérieur
du bassin. L’exécution de ce buste est un peu som-
maire, mais on reconnaît aisément dans les mèches
de cheveux qui tombent sur les épaules et dans la
position frontale les traits caractéristiques des tra-
vaux archaïques. Cf. n° 735; Olympia, IV, n° 919;
Delphes, V, p. 75, nos 308 sq. Les exemplaires delphi-
ques sont qualifiés par M. Perdrizet d’anses d’hydrie.
Quant aux anses lindiennes, les têtes de femmes les
font rapporter avec certitude à des bassins ou chau-
drons; car, évidemment, ces têtes n’ont pas regardé
la paroi extérieure de quelque récipient, hydrie ou
stamnos; cf. B. D. Filow, Die archaische Nekropole
von Trebenischte, fig. 78—79.
*735 GD. Anse semblable à celle qui précède.
L 0.Γ99. Pas de trous visibles dans les plaques d’at-
tache ; à la différence de n° 734, cette poignée semble,
par conséquent, avoir été soudée à son bassin.
*736 (GD, PD). Trois anses fixes, de section
triangulaire et surmontées d’un bouton décoratif;
elles ont été soudées à leur bassin. Larg. 0.125,
0.119 et 0.113. Cf. Olympia, IV, n° 926 (et 912);
de Ridder, Bronzes de l’Acropole, n° 152; Delt. I
(1915), παράρτημα, p. 21, fig. 6 (Acropole) et p. 33
(ib., anses munies d’inscriptions archaïques); Delphes,
V, n° 314; Heraeum, II, nos 2061 sq.
737. Fragment d’un grand bassin en bronze
martelé, à bord horizontal sans décoration; ce qui
reste ne suffit pas pour déterminer les dimensions
originelles. Le pied, fait séparément en forme de
tronc de cône, a 0.185 de diam. sur 0.058 de haut;
il est réuni au fond du bassin moyennant un rivet.
Un coulage de plomb remplit l’espace intermédiaire
entre le fond et le pied.
738. Fragments d’un grand bassin, dont le
bord est décoré d’une série de bossettes en repoussé;
forme et dimensions indéterminables. Cf. Olympia,
IV, n° 646. -— Plusieurs autres fragments de bronze
martelé proviennent également de grands bassins de
forme méconnaissable.
739. Bassin à bord horizontal sans décoration,
rappelant un bassin de Kourion, v. Atl. Cesnola Coll.,
III, pl. 48, n° 3. La forme a été altérée par le replie-
ment du métal. Diamètre originel env. 0.20.
740. Pain de plomb coulé qui a rempli la base
d’un vase en bronze martelé. D 0.102, ép. 0.036.
741 GD. Fragment du bord d’un bassin ou
chaudron, formé d’un fil de fer entouré du bronze
replié.
*742. Fragment (le quart environ) d’une grande
anse circulaire de trépied à percements triangulaires
en bronze fondu. Long, du fragment 0.20, larg.
0.035, ép. 0.008. Le diamètre originel a été de 0.28
à peu près, ce qui n’est pas sans exemple, v. Antro di
Zeus Ideo, p. 53; Olympia, IV, n° 639. Dans ces
anses, les percements triangulaires sont le plus sou-
vent arrangés de sorte que le sommet est tourné alter-
nativement en dedans et en dehors; l’exemplaire
lindien présente cette particularité que le sommet de
tous les triangles est tourné en dedans.
*743. Fragment d’un pied de trépied en bronze
fondu. La section rappelle Heraeum, II, pl. 124,
n° 2218, seulement les petits côtés sont moins larges.
Sur le devant, quatre nervures longitudinales. Long.
0.30, larg. 0.054—°·ο56, ép. 0.03.
*744. Deux protomes de cheval, en bronze fondu.
H 0.058. La crinière est indiquée par incision.
Partagée par derrière, elle est peignée de l’un et
l’autre côté du cou, à l’exception de la partie an-
térieure qui tombe en avant, entre les oreilles de
l’animal, et se divise en quatre mèches, qui couvrent
la partie supérieure du front. Les glandes lacry-
males se dessinent en relief très accusé. Ces pro-
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larg. 0.05. Peut-être la plaque a-t-elle été ornée
d'une palmette travaillée au repoussé dans une feuille
particulière de métal mince. Pour cette forme d’atta-
che, v. Olympia, IV, n° 840; de Ridder, Bronzes de
VAcropole, nos 121 sq., fig. 17; Delt. I (1915), παράρτημα,
p. 24, fig. 16 β (Acropole).
*731. Anse fixe, d’une forme rappelant Olympia,
IV, n° 660 et Heraeum, II, n° 2048, mais aplatie et
surmontée d’un bouton (cf. n° 736 ci-après) ; deux
rivets l’ont clouée au vase. Larg. 0.07; cf. Delt. I
(1915), παράρτημα, p. 21 sq., fig. 7 (Acropole); II
(1916), p. 87, n° 6, fig. 21 (Messénie). Comme ceux
qui précèdent, ce type remonte très haut et a été imité
aussi dans la céramique archaïque.
731 b. Anse fixe, demi-circulaire, de section ronde
et surmontée, à son milieu, d’une petite tige se termi-
nant en un disque rond, placé transversalement.
L 0.07, H 0.067.
732. Moitié d’une anse fixe, faite avec un fil de
bronze aplati et courbé en forme d’un oméga ouvert.
H 0.075. L’extrémité a la forme d’une tête de
serpent; au-dessous de celle-ci, deux petits trous de
rivet. Pour la tête de serpent, cf. Delphes, V, n° 297;
Olympia, IV, p. 145.
*733. Petit fragment d’une anse fixe, décorée
de deux ornements trifides et munie de deux trous de
rivet; ce qui reste ne suffit pas pour déterminer la
forme originelle. Larg. 0.055.
*734. Grande anse fixe, se terminant en deux
plaques d’attache, qui sont arrondies en bas, coupées
transversalement en haut et percées de deux trous
de rivet placés de biais. L 0.203. Au milieu de la
poignée octogonale, entre deux tores à trois listeaux,
grand bouton décoratif, composé d’une série d’oves
alternant avec de petits filets. Près de chaque attache,
s’élève un buste de femme regardant dans l’intérieur
du bassin. L’exécution de ce buste est un peu som-
maire, mais on reconnaît aisément dans les mèches
de cheveux qui tombent sur les épaules et dans la
position frontale les traits caractéristiques des tra-
vaux archaïques. Cf. n° 735; Olympia, IV, n° 919;
Delphes, V, p. 75, nos 308 sq. Les exemplaires delphi-
ques sont qualifiés par M. Perdrizet d’anses d’hydrie.
Quant aux anses lindiennes, les têtes de femmes les
font rapporter avec certitude à des bassins ou chau-
drons; car, évidemment, ces têtes n’ont pas regardé
la paroi extérieure de quelque récipient, hydrie ou
stamnos; cf. B. D. Filow, Die archaische Nekropole
von Trebenischte, fig. 78—79.
*735 GD. Anse semblable à celle qui précède.
L 0.Γ99. Pas de trous visibles dans les plaques d’at-
tache ; à la différence de n° 734, cette poignée semble,
par conséquent, avoir été soudée à son bassin.
*736 (GD, PD). Trois anses fixes, de section
triangulaire et surmontées d’un bouton décoratif;
elles ont été soudées à leur bassin. Larg. 0.125,
0.119 et 0.113. Cf. Olympia, IV, n° 926 (et 912);
de Ridder, Bronzes de l’Acropole, n° 152; Delt. I
(1915), παράρτημα, p. 21, fig. 6 (Acropole) et p. 33
(ib., anses munies d’inscriptions archaïques); Delphes,
V, n° 314; Heraeum, II, nos 2061 sq.
737. Fragment d’un grand bassin en bronze
martelé, à bord horizontal sans décoration; ce qui
reste ne suffit pas pour déterminer les dimensions
originelles. Le pied, fait séparément en forme de
tronc de cône, a 0.185 de diam. sur 0.058 de haut;
il est réuni au fond du bassin moyennant un rivet.
Un coulage de plomb remplit l’espace intermédiaire
entre le fond et le pied.
738. Fragments d’un grand bassin, dont le
bord est décoré d’une série de bossettes en repoussé;
forme et dimensions indéterminables. Cf. Olympia,
IV, n° 646. -— Plusieurs autres fragments de bronze
martelé proviennent également de grands bassins de
forme méconnaissable.
739. Bassin à bord horizontal sans décoration,
rappelant un bassin de Kourion, v. Atl. Cesnola Coll.,
III, pl. 48, n° 3. La forme a été altérée par le replie-
ment du métal. Diamètre originel env. 0.20.
740. Pain de plomb coulé qui a rempli la base
d’un vase en bronze martelé. D 0.102, ép. 0.036.
741 GD. Fragment du bord d’un bassin ou
chaudron, formé d’un fil de fer entouré du bronze
replié.
*742. Fragment (le quart environ) d’une grande
anse circulaire de trépied à percements triangulaires
en bronze fondu. Long, du fragment 0.20, larg.
0.035, ép. 0.008. Le diamètre originel a été de 0.28
à peu près, ce qui n’est pas sans exemple, v. Antro di
Zeus Ideo, p. 53; Olympia, IV, n° 639. Dans ces
anses, les percements triangulaires sont le plus sou-
vent arrangés de sorte que le sommet est tourné alter-
nativement en dedans et en dehors; l’exemplaire
lindien présente cette particularité que le sommet de
tous les triangles est tourné en dedans.
*743. Fragment d’un pied de trépied en bronze
fondu. La section rappelle Heraeum, II, pl. 124,
n° 2218, seulement les petits côtés sont moins larges.
Sur le devant, quatre nervures longitudinales. Long.
0.30, larg. 0.054—°·ο56, ép. 0.03.
*744. Deux protomes de cheval, en bronze fondu.
H 0.058. La crinière est indiquée par incision.
Partagée par derrière, elle est peignée de l’un et
l’autre côté du cou, à l’exception de la partie an-
térieure qui tombe en avant, entre les oreilles de
l’animal, et se divise en quatre mèches, qui couvrent
la partie supérieure du front. Les glandes lacry-
males se dessinent en relief très accusé. Ces pro-