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OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
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bas et à trois nervures longitudinales sur la face
extérieure. H 0.123, larg. °·02—0.03. Pas d’attaches
particulières, ni en haut, ni en bas.
787. Fond d’une petite oenochoé, de bronze
repoussé. D 0.065. Le pourtour de la face inférieure
est en saillie sur la partie centrale, de manière à
former un pied circulaire; cf. n° 76g.
Louches et passoires.
788. Louche de bronze fondu, à pot cylindrique,
arrondi en bas; la partie supérieure du manche,
formant crochet, manque. Long., à l’état étendu, 0.29.
Le manche est carré, solide et un peu grossier. Pour
la forme, v. Praehist. Zeitschr. N (1913), p. 12, fig.
10. L’exemplaire publié dans Bronzes de la Biblio-
thèque Nationale, n° 1425, ne diffère des louches
Fig. 27. Palmette en relief sur le n° 791. 2 : 3.
lindiennes nos 788—789 qu’en ce que la forme du pot
se rapporte plus d’un cône que d’un cylindre; cf.
de Ridder, Cat. des bronzes de la soc. arch. d’Athènes,
n° 106.
789. Pot d’une louche semblable; la tige manque.
H 0.053, L> 0.059.
790 GD. Pot d’une louche semblable. H 0.054,
D 0.053. Le manche a été brisé dans l’antiquité et
puis fixé au pot moyennant deux rivets dont un est
conservé; cf. n° 796.
*791 GD. Pot provenant d’une louche dont le
manche a été brisé. H 0.065, D 0.058. La partie
supérieure se rétrécit vers le bord, de sorte que le
diamètre le plus grand est à peu près à mi-hauteur.
L’endroit d’où partait le manche perdu est décoré
d’une palmette de style archaïque, le sommet en bas,
v. fig. 27.
792. Pot incomplet d’une louche semblable au
numéro précédent; la partie inférieure manque.
D 0.064.
*793 GD. Pot d’une louche de bronze fondu, de
forme particulière, se terminant en haut en une
charnière qui l’a réuni avec le manche mobile. H 0.154,
D 0.069. Un exemplaire complet de ce genre de vase
à puiser, découvert dans un tombeau d’Amathous,
en fait voir la construction, v. Murray, Excavations
in Cyprus, fig. 148, n° 4, p. 103. L’usage de cette
espèce particulière de louche ne fut jamais très répandu
et n’a pas été de longue durée; évidemment il faut
voir dans l’exemplaire lindien un ustensile fabriqué
dans l’île de Chypre et datant du même temps que le
tombeau cité d’Amathous, c’est-à-dire de la fin du
6e siècle. Le galbe du pot paraîtrait rappeler un
petit sachet de cuir, rempli de liquide.
794. Pige arrondie de bronze fondu, incomplète.
Ép. 0.007. L’extrémité supérieure manque; l’ex-
trémité inférieure est élargie (larg. 0.025) et munie
de deux oeillets qui pourraient s’adapter à une charni-
ère de même forme et grandeur que celle du pot n°
793. Sans doute, la tige de bronze provient d’une louche
du même genre ; elle ne diffère du manche de
l’exemplaire complet trouvé à Amathous qu’en
ce que la décoration en chapiteau de papyros
manque.
795 GD. Tige carrée en bronze; une extrémité
est recourbée. L’oxydation du métal a effacé tous
les détails de la forme. Ce fragment provient peut-
être d’une louche. L 0.174.
796. Manche d’une louche, fait d’une tige de
bronze plate. L 0.19. La partie supérieure, recour-
bée, se termine en une tête de cygne; l’autre extrémité
est aplatie et percée de deux trous de rivet. Le manche
provient d’un vase à puiser qui a été brisé et raccom-
modé de la même façon que n° 790.
797. Partie supérieure du manche d’un vase
à puiser, se terminant en une tête de cygne; le métal
est fortement oxydé. Longueur du fragment 0.083.
*798 GD. Deux fragments d’un ustensile compli-
qué, passoire et entonnoir réunis en une pièce. Les
deux fragments comprennent : i°, la partie supérieure
du manche de section carrée, se terminant en haut
en une tête de cygne et munie en bas d’une barbe
saillante, 20, la partie inférieure du manche, élargie
et trifide, avec l’attache du vase extérieur dont la
panse s’est prolongée en entonnoir. Hauteur de la
partie supérieure 0.126, de la partie inférieure 0.129.
Les deux parties ont pu s’adapter l’une à l’autre
(peut-être une petite partie intermédiaire fait pour-
tant défaut); à présent, l’oxydation a redoublé
l’épaisseur du métal d’un de ces fragments. Des
manches analogues ont été trouvés à Olympie et en
Étrurie, v. Olympia, IV, n° 1267, où Furtwaengler
a donné la description d’un exemplaire complet con-
servé au Musée Étrusque de Florence. Les deux
oeillets qui sont en saillie sur la tige médiane de
l’exemplaire lindien, au-dessus de l’attache du vase
extérieur, servaient de charnière à une passoire
mobile, qui entrait dans le vase formant entonnoir.
La passoire et l’entonnoir étaient quelquefois combi-
nés ensemble pendant les 6e—5e siècles; cf. deux solu-
tions différentes de ce problème, dont une est analogue
à celle qu’offre l’ustensile lindien, Annali 1880, p. 232,
pl. V, fig. 1 et 3.
799. Petit fragment d’une passoire de date incer-
taine. L 0.068.
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bas et à trois nervures longitudinales sur la face
extérieure. H 0.123, larg. °·02—0.03. Pas d’attaches
particulières, ni en haut, ni en bas.
787. Fond d’une petite oenochoé, de bronze
repoussé. D 0.065. Le pourtour de la face inférieure
est en saillie sur la partie centrale, de manière à
former un pied circulaire; cf. n° 76g.
Louches et passoires.
788. Louche de bronze fondu, à pot cylindrique,
arrondi en bas; la partie supérieure du manche,
formant crochet, manque. Long., à l’état étendu, 0.29.
Le manche est carré, solide et un peu grossier. Pour
la forme, v. Praehist. Zeitschr. N (1913), p. 12, fig.
10. L’exemplaire publié dans Bronzes de la Biblio-
thèque Nationale, n° 1425, ne diffère des louches
Fig. 27. Palmette en relief sur le n° 791. 2 : 3.
lindiennes nos 788—789 qu’en ce que la forme du pot
se rapporte plus d’un cône que d’un cylindre; cf.
de Ridder, Cat. des bronzes de la soc. arch. d’Athènes,
n° 106.
789. Pot d’une louche semblable; la tige manque.
H 0.053, L> 0.059.
790 GD. Pot d’une louche semblable. H 0.054,
D 0.053. Le manche a été brisé dans l’antiquité et
puis fixé au pot moyennant deux rivets dont un est
conservé; cf. n° 796.
*791 GD. Pot provenant d’une louche dont le
manche a été brisé. H 0.065, D 0.058. La partie
supérieure se rétrécit vers le bord, de sorte que le
diamètre le plus grand est à peu près à mi-hauteur.
L’endroit d’où partait le manche perdu est décoré
d’une palmette de style archaïque, le sommet en bas,
v. fig. 27.
792. Pot incomplet d’une louche semblable au
numéro précédent; la partie inférieure manque.
D 0.064.
*793 GD. Pot d’une louche de bronze fondu, de
forme particulière, se terminant en haut en une
charnière qui l’a réuni avec le manche mobile. H 0.154,
D 0.069. Un exemplaire complet de ce genre de vase
à puiser, découvert dans un tombeau d’Amathous,
en fait voir la construction, v. Murray, Excavations
in Cyprus, fig. 148, n° 4, p. 103. L’usage de cette
espèce particulière de louche ne fut jamais très répandu
et n’a pas été de longue durée; évidemment il faut
voir dans l’exemplaire lindien un ustensile fabriqué
dans l’île de Chypre et datant du même temps que le
tombeau cité d’Amathous, c’est-à-dire de la fin du
6e siècle. Le galbe du pot paraîtrait rappeler un
petit sachet de cuir, rempli de liquide.
794. Pige arrondie de bronze fondu, incomplète.
Ép. 0.007. L’extrémité supérieure manque; l’ex-
trémité inférieure est élargie (larg. 0.025) et munie
de deux oeillets qui pourraient s’adapter à une charni-
ère de même forme et grandeur que celle du pot n°
793. Sans doute, la tige de bronze provient d’une louche
du même genre ; elle ne diffère du manche de
l’exemplaire complet trouvé à Amathous qu’en
ce que la décoration en chapiteau de papyros
manque.
795 GD. Tige carrée en bronze; une extrémité
est recourbée. L’oxydation du métal a effacé tous
les détails de la forme. Ce fragment provient peut-
être d’une louche. L 0.174.
796. Manche d’une louche, fait d’une tige de
bronze plate. L 0.19. La partie supérieure, recour-
bée, se termine en une tête de cygne; l’autre extrémité
est aplatie et percée de deux trous de rivet. Le manche
provient d’un vase à puiser qui a été brisé et raccom-
modé de la même façon que n° 790.
797. Partie supérieure du manche d’un vase
à puiser, se terminant en une tête de cygne; le métal
est fortement oxydé. Longueur du fragment 0.083.
*798 GD. Deux fragments d’un ustensile compli-
qué, passoire et entonnoir réunis en une pièce. Les
deux fragments comprennent : i°, la partie supérieure
du manche de section carrée, se terminant en haut
en une tête de cygne et munie en bas d’une barbe
saillante, 20, la partie inférieure du manche, élargie
et trifide, avec l’attache du vase extérieur dont la
panse s’est prolongée en entonnoir. Hauteur de la
partie supérieure 0.126, de la partie inférieure 0.129.
Les deux parties ont pu s’adapter l’une à l’autre
(peut-être une petite partie intermédiaire fait pour-
tant défaut); à présent, l’oxydation a redoublé
l’épaisseur du métal d’un de ces fragments. Des
manches analogues ont été trouvés à Olympie et en
Étrurie, v. Olympia, IV, n° 1267, où Furtwaengler
a donné la description d’un exemplaire complet con-
servé au Musée Étrusque de Florence. Les deux
oeillets qui sont en saillie sur la tige médiane de
l’exemplaire lindien, au-dessus de l’attache du vase
extérieur, servaient de charnière à une passoire
mobile, qui entrait dans le vase formant entonnoir.
La passoire et l’entonnoir étaient quelquefois combi-
nés ensemble pendant les 6e—5e siècles; cf. deux solu-
tions différentes de ce problème, dont une est analogue
à celle qu’offre l’ustensile lindien, Annali 1880, p. 232,
pl. V, fig. 1 et 3.
799. Petit fragment d’une passoire de date incer-
taine. L 0.068.