OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
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1176 b. Aryballe semblable; l’orifice manque.
H 0.052, D 0.061. La panse est tout enduite de ver-
nis noir, excepté une zone réservée à mi-hauteur, dans
laquelle est peinte une large bande rouge.
1177. Partie supérieure d’un lécythe très grand,
à long col cylindrique et à basse panse conique. H 0.154,
D 0.03. Ce qui reste du vase est tout enduit de vernis
noir. La forme s’est maintenue dans les fabriques
corinthiennes longtemps après la fin de la céramique
sicyonienne, qui l’a créée. Des aiguières noires sem-
blables figurent dans plusieurs trouvailles funéraires
en compagnie de vases corinthiens de style avancé
(Syracuse, tombe n° 241 = NS 1895, p. 139; Gela,
tombe n° 313 = MA XVII, p. 154); pour d’autres
exemples, v. MA XVII, p. 618, fig. 429; Aegina,
pl. 128, n° 27; le groupe est très justement carac-
térisé par Furtwaengler, Aegina, p. 476.
1178. Fragment de la panse d’un lécythe sem-
blable qui a été tout enduit de vernis noir jusqu’aux
arêtes rayonnantes qui en occupent la partie infé-
rieure.
Style corinthien récent.
*1179. Fragments de cratères (»anfore a colon-
nette^ ou d’autres grands vases, parmi lesquels ceux
qui suivent présentent seuls des détails reconnais-
sables: plat d’oreillette, orné d’un oiseau; deux plats
d’oreillette en terre rouge, décorés d’un buste d’homme
à la barbe et aux cheveux longs, peint d’une manière
sommaire (cf. Greek vases in the Ashmolean Muséum,
n° 190, pl. 1); plat d’oreillette semblable, trouvé en
1908 sous l’escalier archaïque (pl. 1, F); fragment
contenant la représentation d’un lit (κλίνη), prove-
nant d’une scène de banquet (?); fragment d’un
vase qui a eu deux frises d’animaux, l’une au-dessus
de l’autre; fragment, provenant également d’un vase
à deux frises d’animaux, séparées par une large bande
noire, sur laquelle est peinte une raie rouge entre deux
lignes blanches; fragment, en terre chamois, de
l’épaule d’un cratère (?), orné d’une série de pétales
arrondis (»godrons«) rouges et noirs, au-dessous
desquels se voit la partie supérieure d’un cavalier,
accompagné d’un oiseau en vol; autre fragment sem-
blable, mais en terre rouge, présentant le reste d’un
ornement en godrons et la partie supérieure d’un
cavalier; fragment, sur lequel se voit l’arrière-train
d’une paire de chevaux, l’un noir, l’autre blanc à
contour noir, et, au-dessous d’eux, le reste d’une
frise d’animaux.
1180 (GD). Deux fragments de plats de terre
rouge; l’un d’eux, sans décoration conservée, a été
trouvé dans le grand dépôt d’ex-voto; sur l’autre, on
observe les restes d’une frise d’animaux, de dessin
peu soigné, occupant la face intérieure du bord.
1181 GD. Deux petits fragments d’une aiguière.
Ferre rouge, vernis noir. Sur l’un d’eux, on voit une
partie du cou d’un félin et une rosace.
Petits vases sans décor peint.
Les petits récipients classés sous les numéros
1182 — 1186 proviennent de fabriques différentes
qu’il n’est guère possible de localiser avec certitude.
L’atelier qui a fourni le groupe très répandu des petits
vases blanc jaune (nos 1184—1186) doit être cherché
probablement dans le nord-est du Péloponnèse.
Pour le n° 1183, les rapports cités ci-après suffisent
pour en déterminer approximativement l’âge (7e—6e
siècles) ; à en juger par la qualité de la terre, on serait
disposé à attribuer le balsamaire en question à la
céramique grecque-orientale.
*1182. Petite amphore trapue, incomplète, à deux
anses demi-circulaires. H 0.09, D 0.076. Terre gris
brun clair, ne contenant pas de mica. Pas de déco-
ration ni d’enduit de vernis.
*1183 CA. Petit récipient, de forme large et
trapue, sans anses; complet. H 0.041, D 0.078.
Paroi épaisse ne laissant qu’un creux très réduit.
La pâte, qui contient beaucoup de mica, est de couleur
rougeâtre, tournant par endroits au chamois. Pas
de décoration. La forme rappelle celle de certains
balsamaires égyptiens en pierre (un exemplaire en
albâtre, trouvé dans la tombe d’Isis à Vulci, est au
British Muséum), et en faïence égyptienne (ci-dessous
n° 1307, cf. British Muséum, nos A 1194 —1199; AM
1903, p. 238). Ce type de récipient d’onguent a été
reproduit encore en »bucchero« gris (Mus. Ottom.
n° 5325, trouvé à Larissa en Éolide, dans les fouilles
de MM. Boehlau et Kjellberg 1901 —1902), ainsi
que dans la poterie corinthienne (v. Pottier, Vases
du Louvre, pl. 15, n° A 440; British Muséum, n° 1508).
1184. Partie supérieure d’une petite aiguière à
orifice rond, sans ornementation. Voir fig. 47. Terre
fine, de couleur blanc jaune. Elle appartient à la
classe assez répandue de petites aiguières et d’autres
vases semblables, dont les exemplaires principaux
sont cités Thera, II, p. 196 et MA XVII, p. 231, note 1 ;
cf. AM 1903, p. 210; Nicole, Vases d’Athènes, nos
777, 844, 845; Aegina, p. 446 sq.; Tiryns, I, 159;
JHSt. XXX, p. 343, fig. 6 (Rhitsona, tombe 6,
contenant aussi des fibules et des aryballes sicyoniens
à décor subgéométrique, v. Blinkenberg, Fibules
grecques et orientales, p. 155) Friis Johansen, T ases
Sicyoniens, p. 22; CVA, Copenhague, Musée National,
pl. 82, nos 2 — 3; Pfuhl, Malerei und Zeichnung, § 75.
Ce groupe, dont le décor, s’il y en a, commence par
être incisé et devient plus tard estampé, remonte à
l’époque géométrique (cf. Jb 1886, p. 135, n° 3049;
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1176 b. Aryballe semblable; l’orifice manque.
H 0.052, D 0.061. La panse est tout enduite de ver-
nis noir, excepté une zone réservée à mi-hauteur, dans
laquelle est peinte une large bande rouge.
1177. Partie supérieure d’un lécythe très grand,
à long col cylindrique et à basse panse conique. H 0.154,
D 0.03. Ce qui reste du vase est tout enduit de vernis
noir. La forme s’est maintenue dans les fabriques
corinthiennes longtemps après la fin de la céramique
sicyonienne, qui l’a créée. Des aiguières noires sem-
blables figurent dans plusieurs trouvailles funéraires
en compagnie de vases corinthiens de style avancé
(Syracuse, tombe n° 241 = NS 1895, p. 139; Gela,
tombe n° 313 = MA XVII, p. 154); pour d’autres
exemples, v. MA XVII, p. 618, fig. 429; Aegina,
pl. 128, n° 27; le groupe est très justement carac-
térisé par Furtwaengler, Aegina, p. 476.
1178. Fragment de la panse d’un lécythe sem-
blable qui a été tout enduit de vernis noir jusqu’aux
arêtes rayonnantes qui en occupent la partie infé-
rieure.
Style corinthien récent.
*1179. Fragments de cratères (»anfore a colon-
nette^ ou d’autres grands vases, parmi lesquels ceux
qui suivent présentent seuls des détails reconnais-
sables: plat d’oreillette, orné d’un oiseau; deux plats
d’oreillette en terre rouge, décorés d’un buste d’homme
à la barbe et aux cheveux longs, peint d’une manière
sommaire (cf. Greek vases in the Ashmolean Muséum,
n° 190, pl. 1); plat d’oreillette semblable, trouvé en
1908 sous l’escalier archaïque (pl. 1, F); fragment
contenant la représentation d’un lit (κλίνη), prove-
nant d’une scène de banquet (?); fragment d’un
vase qui a eu deux frises d’animaux, l’une au-dessus
de l’autre; fragment, provenant également d’un vase
à deux frises d’animaux, séparées par une large bande
noire, sur laquelle est peinte une raie rouge entre deux
lignes blanches; fragment, en terre chamois, de
l’épaule d’un cratère (?), orné d’une série de pétales
arrondis (»godrons«) rouges et noirs, au-dessous
desquels se voit la partie supérieure d’un cavalier,
accompagné d’un oiseau en vol; autre fragment sem-
blable, mais en terre rouge, présentant le reste d’un
ornement en godrons et la partie supérieure d’un
cavalier; fragment, sur lequel se voit l’arrière-train
d’une paire de chevaux, l’un noir, l’autre blanc à
contour noir, et, au-dessous d’eux, le reste d’une
frise d’animaux.
1180 (GD). Deux fragments de plats de terre
rouge; l’un d’eux, sans décoration conservée, a été
trouvé dans le grand dépôt d’ex-voto; sur l’autre, on
observe les restes d’une frise d’animaux, de dessin
peu soigné, occupant la face intérieure du bord.
1181 GD. Deux petits fragments d’une aiguière.
Ferre rouge, vernis noir. Sur l’un d’eux, on voit une
partie du cou d’un félin et une rosace.
Petits vases sans décor peint.
Les petits récipients classés sous les numéros
1182 — 1186 proviennent de fabriques différentes
qu’il n’est guère possible de localiser avec certitude.
L’atelier qui a fourni le groupe très répandu des petits
vases blanc jaune (nos 1184—1186) doit être cherché
probablement dans le nord-est du Péloponnèse.
Pour le n° 1183, les rapports cités ci-après suffisent
pour en déterminer approximativement l’âge (7e—6e
siècles) ; à en juger par la qualité de la terre, on serait
disposé à attribuer le balsamaire en question à la
céramique grecque-orientale.
*1182. Petite amphore trapue, incomplète, à deux
anses demi-circulaires. H 0.09, D 0.076. Terre gris
brun clair, ne contenant pas de mica. Pas de déco-
ration ni d’enduit de vernis.
*1183 CA. Petit récipient, de forme large et
trapue, sans anses; complet. H 0.041, D 0.078.
Paroi épaisse ne laissant qu’un creux très réduit.
La pâte, qui contient beaucoup de mica, est de couleur
rougeâtre, tournant par endroits au chamois. Pas
de décoration. La forme rappelle celle de certains
balsamaires égyptiens en pierre (un exemplaire en
albâtre, trouvé dans la tombe d’Isis à Vulci, est au
British Muséum), et en faïence égyptienne (ci-dessous
n° 1307, cf. British Muséum, nos A 1194 —1199; AM
1903, p. 238). Ce type de récipient d’onguent a été
reproduit encore en »bucchero« gris (Mus. Ottom.
n° 5325, trouvé à Larissa en Éolide, dans les fouilles
de MM. Boehlau et Kjellberg 1901 —1902), ainsi
que dans la poterie corinthienne (v. Pottier, Vases
du Louvre, pl. 15, n° A 440; British Muséum, n° 1508).
1184. Partie supérieure d’une petite aiguière à
orifice rond, sans ornementation. Voir fig. 47. Terre
fine, de couleur blanc jaune. Elle appartient à la
classe assez répandue de petites aiguières et d’autres
vases semblables, dont les exemplaires principaux
sont cités Thera, II, p. 196 et MA XVII, p. 231, note 1 ;
cf. AM 1903, p. 210; Nicole, Vases d’Athènes, nos
777, 844, 845; Aegina, p. 446 sq.; Tiryns, I, 159;
JHSt. XXX, p. 343, fig. 6 (Rhitsona, tombe 6,
contenant aussi des fibules et des aryballes sicyoniens
à décor subgéométrique, v. Blinkenberg, Fibules
grecques et orientales, p. 155) Friis Johansen, T ases
Sicyoniens, p. 22; CVA, Copenhague, Musée National,
pl. 82, nos 2 — 3; Pfuhl, Malerei und Zeichnung, § 75.
Ce groupe, dont le décor, s’il y en a, commence par
être incisé et devient plus tard estampé, remonte à
l’époque géométrique (cf. Jb 1886, p. 135, n° 3049;