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OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
36o
les fabriques de faïences, et que la forme arrondie,
qui s’éloignait le plus du kohl-pot égyptien, a été
adoptée après l’autre type.
Dans les trouvailles faites en dehors de l’Égypte,
le type à fond arrondi est de beaucoup le plus répandu.
Des aryballes de ce genre ont été mis au jour un peu
partout dans le monde grec et italique; citons comme
lieux de trouvaille: Amathous, Kamiros, Lindos,
Samos, Égine, Héraion, Thèbes, Syracuse, Bisenzio,
Sardaigne. La qualité de la faïence est le plus souvent
la même que dans certaines figurines que nous avons
rapportées aux ateliers de Naukratis (v. p. 348 sq.);
la fabrication des aryballes a donc, probablement,
eu lieu dans cette ville.
Aryballes à fond plat.
1308 GD. La partie antérieure du bord de
l’orifice manque. H 0.044. Surface lisse.
1309 GD. Deux fragments d’un vase un peu
plus grand de la même forme.
*1310 GD. Entièrement conservé. H 0.05. Traces
de glaçure verte. La panse est ornée de rainures
obliques rapprochées.
Aryballes à fond arrondi.
La panse est sillonnée de rainures rapprochées qui se croisent.
*1311 GD. Bien conservé; seulement il y a un
petit trou d’un côté. H 0.054. Traces de glaçure
vert clair. Taches noires sur l’épaule.
1312 GD. Brisé en fragments. Ligne noire au
bord extérieur de l’orifice.
1313 GD. Fragment d’un aryballe semblable.
*1314. Manque une partie de l’anse, d’ailleurs
entièrement conservé. H 0.048, D 0.04. Taches
noires sur l’épaule (dans l’illustration de la pl. 57 ces
taches n’apparaissent pas).
1315. Fragments de trois aryballes semblables.
Sous le fond de l’un d’eux est incisée une étoile à
huit branches.
La panse est couverte de séries superposées de losanges en
relief. Quelques-uns de ces aryballes ne se distinguent pas nette-
ment de la série précédente (nos 13n—1315), dans d’autres cas
les particularités du type sont bien marquées.
*1316 GD. Rongé par le temps et endommagé
d’un côté. H 0.054. Ornementation en rosace sur
l’épaule et sous le fond.
1317 GD. Partie supérieure et moitié de la
partie inférieure d’un aryballe semblable. Ligne noire
entourant le bord extérieur de l’orifice; une autre
ligne pareille sépare l’épaule de la panse.
1318 GD. La partie supérieure manque. H 0.044.
Des lignes horizontales séparent la panse de l’épaule et
du fond.
1319 GD. La moitié de la partie inférieure
manque. Ligne noire sur le bord extérieur de l’orifice.
1320 GD. Fragments de quatre exemplaires au
moins. Comme les autres aryballes en faïence trouvés
dans le dépôt d’ex-voto, ils paraissent avoir été dépo-
sés complets, mais la pression de la terre les a réduits
en morceaux.
1321. Quatorze fragments trouvés en différents
endroits de l’acropole. Deux proviennent d’une petite
couche de débris dans le carré X 8, qui contenait des
objets contemporains du grand dépôt d’ex-voto. Le
fond de l’un d’eux est décoré d’une étoile gravée
à huit pointes, celui d’un autre fragment d’une rosace.
Sur deux fragments se voient des taches noires.
Vases-figurines.
Nous réunissons dans cette série tous les vases à
parfum de forme plastique, soit qu’ils représentent
des têtes humaines ou divines, soit des animaux ou
des êtres fantastiques, soit des statuettes entières
d’hommes ou de dieux L Évidemment ils n’ont ni
le même âge ni la même origine. Mais la distinction
de subdivisions nettes est souvent difficile et dans
certains cas impraticable. Il y en a dont la dimension
et la forme se rapprochent des aryballes globulaires
(nos 1322 — 1329); d’autres sont traités d’une manière
plus libre, en véritables statuettes (nos 1330 — 1335).
Quant aux trouvailles lindiennes, on ne possède
des renseignements chronologiques que pour quatre
exemplaires, la plupart provenant de trouvailles
éparses: nos 1322 et 1326 font partie du grand dépôt
d’ex-voto; 1329 a été trouvé dans une petite couche
de remblais (dans le carré X 8) qui a donné des objets
contemporains. Ces trois spécimens datent, par consé-
quent, de la seconde moitié du 6e siècle. N° 1334,
au contraire, qui fut mis au jour dans les couches
archaïques, doit être antérieur à cette époque.
Le groupe des balsamaires de forme plastique
présente un curieux mélange de sujets d’origine
égyptienne (porc-épic: nos 1324—1326; poisson: n°
1327, etc.) et grecque (tête d’Achéloos: nos 1322
— 1323; hippalektryon: n° 1329, etc.). Un de ces
vases (à forme de dauphin, conservé au British
Muséum, v. Maximova, Les vases plastiques (1927),
I, p. 99; II, pl. 32) présente une inscription grecque
(IGA 496), d’autres portent les noms de rois égyptiens
en hiéroglyphes (Apriès: Gaz. archéol. 1880, pl. 28,
fig. 2; Amasis: Coll. Hilton-Price, 1911, n° 703, pl. 29);
des inscriptions phéniciennes n’apparaissent pas.
Quant à l’emploi de ces petits récipients, obser-
vons encore qu’en Égypte, où beaucoup de spécimens
1 Nous avons fait observer plus haut que notre n° 1299 aurait
dû prendre place dans ce groupe-ci.
OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
36o
les fabriques de faïences, et que la forme arrondie,
qui s’éloignait le plus du kohl-pot égyptien, a été
adoptée après l’autre type.
Dans les trouvailles faites en dehors de l’Égypte,
le type à fond arrondi est de beaucoup le plus répandu.
Des aryballes de ce genre ont été mis au jour un peu
partout dans le monde grec et italique; citons comme
lieux de trouvaille: Amathous, Kamiros, Lindos,
Samos, Égine, Héraion, Thèbes, Syracuse, Bisenzio,
Sardaigne. La qualité de la faïence est le plus souvent
la même que dans certaines figurines que nous avons
rapportées aux ateliers de Naukratis (v. p. 348 sq.);
la fabrication des aryballes a donc, probablement,
eu lieu dans cette ville.
Aryballes à fond plat.
1308 GD. La partie antérieure du bord de
l’orifice manque. H 0.044. Surface lisse.
1309 GD. Deux fragments d’un vase un peu
plus grand de la même forme.
*1310 GD. Entièrement conservé. H 0.05. Traces
de glaçure verte. La panse est ornée de rainures
obliques rapprochées.
Aryballes à fond arrondi.
La panse est sillonnée de rainures rapprochées qui se croisent.
*1311 GD. Bien conservé; seulement il y a un
petit trou d’un côté. H 0.054. Traces de glaçure
vert clair. Taches noires sur l’épaule.
1312 GD. Brisé en fragments. Ligne noire au
bord extérieur de l’orifice.
1313 GD. Fragment d’un aryballe semblable.
*1314. Manque une partie de l’anse, d’ailleurs
entièrement conservé. H 0.048, D 0.04. Taches
noires sur l’épaule (dans l’illustration de la pl. 57 ces
taches n’apparaissent pas).
1315. Fragments de trois aryballes semblables.
Sous le fond de l’un d’eux est incisée une étoile à
huit branches.
La panse est couverte de séries superposées de losanges en
relief. Quelques-uns de ces aryballes ne se distinguent pas nette-
ment de la série précédente (nos 13n—1315), dans d’autres cas
les particularités du type sont bien marquées.
*1316 GD. Rongé par le temps et endommagé
d’un côté. H 0.054. Ornementation en rosace sur
l’épaule et sous le fond.
1317 GD. Partie supérieure et moitié de la
partie inférieure d’un aryballe semblable. Ligne noire
entourant le bord extérieur de l’orifice; une autre
ligne pareille sépare l’épaule de la panse.
1318 GD. La partie supérieure manque. H 0.044.
Des lignes horizontales séparent la panse de l’épaule et
du fond.
1319 GD. La moitié de la partie inférieure
manque. Ligne noire sur le bord extérieur de l’orifice.
1320 GD. Fragments de quatre exemplaires au
moins. Comme les autres aryballes en faïence trouvés
dans le dépôt d’ex-voto, ils paraissent avoir été dépo-
sés complets, mais la pression de la terre les a réduits
en morceaux.
1321. Quatorze fragments trouvés en différents
endroits de l’acropole. Deux proviennent d’une petite
couche de débris dans le carré X 8, qui contenait des
objets contemporains du grand dépôt d’ex-voto. Le
fond de l’un d’eux est décoré d’une étoile gravée
à huit pointes, celui d’un autre fragment d’une rosace.
Sur deux fragments se voient des taches noires.
Vases-figurines.
Nous réunissons dans cette série tous les vases à
parfum de forme plastique, soit qu’ils représentent
des têtes humaines ou divines, soit des animaux ou
des êtres fantastiques, soit des statuettes entières
d’hommes ou de dieux L Évidemment ils n’ont ni
le même âge ni la même origine. Mais la distinction
de subdivisions nettes est souvent difficile et dans
certains cas impraticable. Il y en a dont la dimension
et la forme se rapprochent des aryballes globulaires
(nos 1322 — 1329); d’autres sont traités d’une manière
plus libre, en véritables statuettes (nos 1330 — 1335).
Quant aux trouvailles lindiennes, on ne possède
des renseignements chronologiques que pour quatre
exemplaires, la plupart provenant de trouvailles
éparses: nos 1322 et 1326 font partie du grand dépôt
d’ex-voto; 1329 a été trouvé dans une petite couche
de remblais (dans le carré X 8) qui a donné des objets
contemporains. Ces trois spécimens datent, par consé-
quent, de la seconde moitié du 6e siècle. N° 1334,
au contraire, qui fut mis au jour dans les couches
archaïques, doit être antérieur à cette époque.
Le groupe des balsamaires de forme plastique
présente un curieux mélange de sujets d’origine
égyptienne (porc-épic: nos 1324—1326; poisson: n°
1327, etc.) et grecque (tête d’Achéloos: nos 1322
— 1323; hippalektryon: n° 1329, etc.). Un de ces
vases (à forme de dauphin, conservé au British
Muséum, v. Maximova, Les vases plastiques (1927),
I, p. 99; II, pl. 32) présente une inscription grecque
(IGA 496), d’autres portent les noms de rois égyptiens
en hiéroglyphes (Apriès: Gaz. archéol. 1880, pl. 28,
fig. 2; Amasis: Coll. Hilton-Price, 1911, n° 703, pl. 29);
des inscriptions phéniciennes n’apparaissent pas.
Quant à l’emploi de ces petits récipients, obser-
vons encore qu’en Égypte, où beaucoup de spécimens
1 Nous avons fait observer plus haut que notre n° 1299 aurait
dû prendre place dans ce groupe-ci.