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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0233
425
FIGURINES
426
figurines. Les cheveux tombent en large masse sur
le dos.
1702. Six têtes imberbes, provenant de petites
figurines. A en juger par la forme du sommet, il faut
se figurer les cheveux ceints d’un diadème, mais cette
parure n’est indiquée d’une façon précise (par l’incision
ou par la peinture) que dans trois spécimens.
Musiciens.
Les statuettes de musiciens ont probablement
rapport au culte: la lyre accompagnait les hymnes,
les danses de choeur étaient exécutées aux airs de la
double flûte (cf. Perrot, III, p. 588). On possède
plusieurs petits groupes statuaires, en pierre ou en
terre cuite, représentant des femmes qui dansent, en
se donnant la main, autour d’un joueur de flûte (v.
ci-après, n° 1955). Sur une patère d’Idalion (v.
Perrot, III, p. 673, fig. 482) est gravée l’image d’un
choeur qui est accompagné de trois personnages,
jouant de la flûte, de la harpe et du tambourin. Ainsi
s’explique d’une manière naturelle le fait que les
statuettes de musiciens figurent en bon nombre parmi
les dons votifs mis au jour dans les sanctuaires chypri-
otes. Toute cette statuaire religieuse se distingue
par un certain air solennel; les représentations de la
vie profane et journalière n’y sont pas admises.
Les statuettes de joueurs de flûte représentent
toujours de jeunes hommes imberbes. Leur costume
est d’ailleurs très différent: les uns ne sont vêtus que
du chiton, flottant ou entouré d’unè ceinture, les
autres portent aussi le himation. Les joues étaient
serrées par le bandeau de cuir connu sous le nom de
φορβειά; mais le plus souvent ce bandeau n’était rendu
que par une raie de couleur rouge, qui a quelquefois
disparu.
Parmi les joueurs de lyre on trouve au contraire
des femmes aussi bien que des hommes. On observe
les mêmes variations du chiton que nous avons si-
gnalées. plus haut (p. 405 et 411). Comme les flûtistes,
les joueurs de lyre sont figurés en pleine action: la
main gauche saisit les cordes de l’instrument suspendu
devant l’épaule gauche, tandis que la droite les touche
avec le plectron.
La troisième catégorie des musiciens est formée
par les femmes à tambourin. Ces statuettes sont plus
rares que les autres musiciens, à Lindos comme dans le
pays d’origine.
Joueurs de double flûte.
Cf. Antiquities of Cyprus (Londres 1873), pl. 13
= Atl. Cesnola Coll., I, pl. 13; pl. 21, nos 42 — 49;
Perrot, III, p. 588, fig. 401; Ohnefalsch-Richter,
Kypros, pl. 42, fig. 3 et 6; de Ridder, Coll, de Clercq,
V, p. 34 sq., pl. 4; BMC, Sculpture, I, 1 (1928), η05 B
338—339 (Kamiros); Vroulia, p. 15, n° 2 (pl. 13, n° 3;
pl. 14, n° 3); un torse (H 0.08), trouvé à Knidos, est
à l’Antiquarium de Berlin. Cf. ci-dessus, nos 448 sq.
(fragments de flûtes), 1270 —1271 et 1278 — 1281
(figurines en faïence égyptienne).
*1703. Statuette, recollée de deux fragments;
manquent la plus grande partie du bras droit et un
éclat de la plinthe. H 0.18. Chiton flottant. Deux
incisions transversales dans les tuyaux de la flûte,
près de l’embouchure. La φορβειά est rendue par une
raie de couleur rouge à travers les joues; une autre
raie verticale représente la bandelette qui reposait sur
le sommet de la tête et qui servait à maintenir la
φορβειά en place. Le dos est travaillé.
*1704 CA. Statuette recomposée de deux frag-
ments; manque une partie de l’épaule et du bras
gauches. H 0.156. La surface a souffert, surtout
au visage. La φορβειά est rendue de la même façon
que dans le n° 1703. Le dos est peu travaillé; de
simples lignes incisées séparent les cheveux et les bras
du corps.
1705. Partie supérieure d’une statuette, jusqu’au
ventre. H 0.06. Chiton flottant; pas de himation.
Traces de la couleur rouge qui a indiqué la φορβειά.
L’épaule et le bras gauches sont cassés.
1706. Fragment d’une statuette, comprenant le
ventre et la partie inférieure sans les pieds. H 0.077.
Chiton flottant; pas de himation. Le dos est peu
travaillé.
*1707. Partie supérieure d’une statuette, jusqu’au
bas-ventre. H 0.098. Chiton avec ceinture, dont le
milieu seul est visible; manches courtes. L’étui de
la flûte est suspendu à l’épaule gauche. On ne voit pas
de traces de la φορβειά, qui a pourtant pu être indiquée
par la peinture. Les mains, avec le bout inférieur de
la flûte, sont cassées. Le revers est plat.
1708 GD. Fragment du corps d’une statuette
semblable. H 0.053. Les bras avec la flûte sont cassés.
*1709. Partie supérieure d’une statuette, jusqu’aux
coudes. H 0.064. Les cheveux sont peints en noir.
Chiton à manches courtes, dont les extrémités sont
décorées d’une bordure noire; des raies de la même
couleur se voient sur les épaules. Un himation peint
en rouge couvre la poitrine avec l’épaule gauche et
passe sous le bras droit. Deux incisions transver-
sales, peintes en rouge, aux tuyaux de la flûte près
de l’embouchure; au-dessous de ces incisions l’instru-
ment est décoré de traits transversaux noirs. La
φόρβειά n’est indiquée que par une raie de couleur
rouge. Sur le dos plat sont conservées les traces du
sciage de la pierre.
*1710. Partie supérieure d’une statuette, jusqu’au
bas-ventre. H 0.057. Chiton à manches courtes,
FIGURINES
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figurines. Les cheveux tombent en large masse sur
le dos.
1702. Six têtes imberbes, provenant de petites
figurines. A en juger par la forme du sommet, il faut
se figurer les cheveux ceints d’un diadème, mais cette
parure n’est indiquée d’une façon précise (par l’incision
ou par la peinture) que dans trois spécimens.
Musiciens.
Les statuettes de musiciens ont probablement
rapport au culte: la lyre accompagnait les hymnes,
les danses de choeur étaient exécutées aux airs de la
double flûte (cf. Perrot, III, p. 588). On possède
plusieurs petits groupes statuaires, en pierre ou en
terre cuite, représentant des femmes qui dansent, en
se donnant la main, autour d’un joueur de flûte (v.
ci-après, n° 1955). Sur une patère d’Idalion (v.
Perrot, III, p. 673, fig. 482) est gravée l’image d’un
choeur qui est accompagné de trois personnages,
jouant de la flûte, de la harpe et du tambourin. Ainsi
s’explique d’une manière naturelle le fait que les
statuettes de musiciens figurent en bon nombre parmi
les dons votifs mis au jour dans les sanctuaires chypri-
otes. Toute cette statuaire religieuse se distingue
par un certain air solennel; les représentations de la
vie profane et journalière n’y sont pas admises.
Les statuettes de joueurs de flûte représentent
toujours de jeunes hommes imberbes. Leur costume
est d’ailleurs très différent: les uns ne sont vêtus que
du chiton, flottant ou entouré d’unè ceinture, les
autres portent aussi le himation. Les joues étaient
serrées par le bandeau de cuir connu sous le nom de
φορβειά; mais le plus souvent ce bandeau n’était rendu
que par une raie de couleur rouge, qui a quelquefois
disparu.
Parmi les joueurs de lyre on trouve au contraire
des femmes aussi bien que des hommes. On observe
les mêmes variations du chiton que nous avons si-
gnalées. plus haut (p. 405 et 411). Comme les flûtistes,
les joueurs de lyre sont figurés en pleine action: la
main gauche saisit les cordes de l’instrument suspendu
devant l’épaule gauche, tandis que la droite les touche
avec le plectron.
La troisième catégorie des musiciens est formée
par les femmes à tambourin. Ces statuettes sont plus
rares que les autres musiciens, à Lindos comme dans le
pays d’origine.
Joueurs de double flûte.
Cf. Antiquities of Cyprus (Londres 1873), pl. 13
= Atl. Cesnola Coll., I, pl. 13; pl. 21, nos 42 — 49;
Perrot, III, p. 588, fig. 401; Ohnefalsch-Richter,
Kypros, pl. 42, fig. 3 et 6; de Ridder, Coll, de Clercq,
V, p. 34 sq., pl. 4; BMC, Sculpture, I, 1 (1928), η05 B
338—339 (Kamiros); Vroulia, p. 15, n° 2 (pl. 13, n° 3;
pl. 14, n° 3); un torse (H 0.08), trouvé à Knidos, est
à l’Antiquarium de Berlin. Cf. ci-dessus, nos 448 sq.
(fragments de flûtes), 1270 —1271 et 1278 — 1281
(figurines en faïence égyptienne).
*1703. Statuette, recollée de deux fragments;
manquent la plus grande partie du bras droit et un
éclat de la plinthe. H 0.18. Chiton flottant. Deux
incisions transversales dans les tuyaux de la flûte,
près de l’embouchure. La φορβειά est rendue par une
raie de couleur rouge à travers les joues; une autre
raie verticale représente la bandelette qui reposait sur
le sommet de la tête et qui servait à maintenir la
φορβειά en place. Le dos est travaillé.
*1704 CA. Statuette recomposée de deux frag-
ments; manque une partie de l’épaule et du bras
gauches. H 0.156. La surface a souffert, surtout
au visage. La φορβειά est rendue de la même façon
que dans le n° 1703. Le dos est peu travaillé; de
simples lignes incisées séparent les cheveux et les bras
du corps.
1705. Partie supérieure d’une statuette, jusqu’au
ventre. H 0.06. Chiton flottant; pas de himation.
Traces de la couleur rouge qui a indiqué la φορβειά.
L’épaule et le bras gauches sont cassés.
1706. Fragment d’une statuette, comprenant le
ventre et la partie inférieure sans les pieds. H 0.077.
Chiton flottant; pas de himation. Le dos est peu
travaillé.
*1707. Partie supérieure d’une statuette, jusqu’au
bas-ventre. H 0.098. Chiton avec ceinture, dont le
milieu seul est visible; manches courtes. L’étui de
la flûte est suspendu à l’épaule gauche. On ne voit pas
de traces de la φορβειά, qui a pourtant pu être indiquée
par la peinture. Les mains, avec le bout inférieur de
la flûte, sont cassées. Le revers est plat.
1708 GD. Fragment du corps d’une statuette
semblable. H 0.053. Les bras avec la flûte sont cassés.
*1709. Partie supérieure d’une statuette, jusqu’aux
coudes. H 0.064. Les cheveux sont peints en noir.
Chiton à manches courtes, dont les extrémités sont
décorées d’une bordure noire; des raies de la même
couleur se voient sur les épaules. Un himation peint
en rouge couvre la poitrine avec l’épaule gauche et
passe sous le bras droit. Deux incisions transver-
sales, peintes en rouge, aux tuyaux de la flûte près
de l’embouchure; au-dessous de ces incisions l’instru-
ment est décoré de traits transversaux noirs. La
φόρβειά n’est indiquée que par une raie de couleur
rouge. Sur le dos plat sont conservées les traces du
sciage de la pierre.
*1710. Partie supérieure d’une statuette, jusqu’au
bas-ventre. H 0.057. Chiton à manches courtes,