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OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
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d’un chamois rougeâtre. La peau de l’animal est
couverte d’un pointillé en vernis brun noir. — Autre
fragment semblable, comprenant l’arrière-train de
l’animal; trouvé dans le grand dépôt d’ex-voto.
*1936. Balsamaire représentant un lièvre couché.
L 0.075, H 0.045. Terre jaune blanc. Les formes
de l’animal sont rendues d’une manière très sommaire;
la queue et les pieds ne sont que légèrement indiqués ;
la tête est transformée en orifice plat de forme oblongue.
Un balsamaire analogue, à détails différents, provient
d’une trouvaille d’ensemble faite à Vetulonia, v. NS
1894, p. 346, n° 4.
*1937. Partie supérieure d’un balsamaire à forme
de cygne flottant sur l’eau. L 0.064. Terre fine de
couleur chamois. Détails gravés et peints soit en
vernis, soit en rouge brun. Fabrique corinthienne.
Cf. Maximova, Les vases plastiques (1927), I, p. 96;
II, pl. 39, n° 146.
1937 b. Deux fragments d’un balsamaire à forme
d’oiseau. L 0.063 et 0.044. Terre rouge à surface
de couleur chamois. Les grandes plumes sont rendues
par des godrons contournés, soit gardant la couleur
de la terre, soit peints en vernis ou en rouge violacé;
plus bas, zigzags longitudinaux.
*1938. Tête imberbe, perforée au sommet, ayant
fait partie d’un vase qui a eu, probablement, la forme
d’un jeune personnage accroupi ou agenouillé; v.
les exemples cités dans Winter, Typen, I, p. 214,
notamment n° 3 b (= NS 1894, p. 348: Vetulonia);
cf. NS 1895, p. 152, fig. 39 (Syracuse, nécropole dite
del Fusco). H 0.038. Terre d’un gris jaune fin,
rappelant celle des ateliers corinthiens. La masse de
cheveux, flottant sur le dos, est couverte de vernis
et percée, dé chaque côté de la tête, d’un petit trou
pour une ficelle de suspension. A la naissance du cou,
une série de points peints entre deux lignes parallèles
représente la bordure supérieure du chiton. Si-
gnalons, comme détails caractéristiques du style, le
menton très prononcé et les yeux grands ouverts.
1939. Tête de Gorgone qui paraît avoir fait
partie d’un balsamaire en forme de figurine de
Gorgone. FI 0.043. Terre fine de couleur chamois,
probablement corinthienne. La tête est percée de
la même façon que celle qui précède: une perforation
verticale, aboutissant au sommet, a donné accès au
creux intérieur; deux petits trous sont pratiqués de
chaque côté du cou. Sur le revers sont conservés des
restes de vernis brun noir. — Des balsamaires d’un
type différent, en forme de tête de Gorgone (non
d’une figurine entière), sont mentionnés Maximova,
Les vases plastiques (1927), I, p. 163 sq.
1940. Tête imberbe, toute couverte d’un vernis
noir sans lustre; elle paraît avoir fait partie d’un vase.
H 0.046. Le visage est de forme étroite et allongée.
Styles chypriotes.
Les terres cuites chypriotes sont faciles à recon-
naître, non seulement par leur style particulier, mais
aussi par la nature de la terre et la peinture. Tantôt
rouge, tantôt jaunâtre, la terre est toujours peu fine,
fortement cuite et en général plus dure que celle des
figurines grecques. La peinture opère surtout avec
le noir et le rouge brun, l’une et l’autre couleur peu
fine et d’un aspect peu délicat. Souvent toutes deux
sont appliquées sur les mêmes figurines.
Il va sans dire que les classes les plus anciennes des
terres cuites chypriotes font défaut. Les statuettes
qu’on rencontre à Lindos appartiennent aux mêmes
genres qui figurent, dans l’île même de Chypre, dans
les trouvailles de l’époque dite >>gréco-phénicienne«.
Nous les classons ci-après selon la technique. Pour
d’autres trouvailles grecques de figurines analogues,
et pour les questions générales qui se rattachent à
l’importation chypriote, nous renvoyons à l’intro-
duction (p. 26 sq.).
Figurines faites à la main ; ample emploi de la peinture ;
peu de détails rapportés.
La terre employée pour la fabrication est de couleur
gris jaune ou rouge clair à surface jaunâtre. Le décor
peint, qui fait rarement défaut, se compose le plus
souvent, d’après un système fixe, de raies noires
alternant avec d’autres en rouge brun. La plus grande
partie des figurines sont de petite taille, et le modelage
se borne à l’indication sommaire du sujet. Dans les
cas où le corps du personnage représenté affecte la
forme d’un cylindre creux, il porte quelquefois les
marques d’être façonné au tour (cp., dans la série
grecque, nos 1877 sq.).
*1941 CA. Cavalier. Complet sauf le museau du
cheval; la jambe antérieure droite de celui-ci est
recollée. H 0.093. L’homme porte le casque pointu.
En haut de la tête du cheval, la crinière forme une
arête transversale. Peinture en noir et en rouge brun;
la dernière couleur est mal conservée. — Pour les
figurines de cavalier, cf. de Ridder, Coll, de Clercq,
V, p. 134 sq.
*1942. Partie supérieure d’une figurine de cavalier.
Manquent la tête de l’homme, les jambes du cheval, le
museau et la partie libre de la queue. H 0.078. Au-
dessus de la tête du cheval la crinière s’élève en
arête longitudinale. La couleur noire est employée
pour les yeux du cheval, les doigts de l’homme (qui
sont indiqués par trois traits parallèles), deux bandes
sur les jambes du cheval se continuant sur le dos.
La poitrine du cheval, la crinière et les oreilles sont
peintes en rouge; on a tracé avec la même couleur deux
bandes croisées sur le dos du cavalier et une bande
OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
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d’un chamois rougeâtre. La peau de l’animal est
couverte d’un pointillé en vernis brun noir. — Autre
fragment semblable, comprenant l’arrière-train de
l’animal; trouvé dans le grand dépôt d’ex-voto.
*1936. Balsamaire représentant un lièvre couché.
L 0.075, H 0.045. Terre jaune blanc. Les formes
de l’animal sont rendues d’une manière très sommaire;
la queue et les pieds ne sont que légèrement indiqués ;
la tête est transformée en orifice plat de forme oblongue.
Un balsamaire analogue, à détails différents, provient
d’une trouvaille d’ensemble faite à Vetulonia, v. NS
1894, p. 346, n° 4.
*1937. Partie supérieure d’un balsamaire à forme
de cygne flottant sur l’eau. L 0.064. Terre fine de
couleur chamois. Détails gravés et peints soit en
vernis, soit en rouge brun. Fabrique corinthienne.
Cf. Maximova, Les vases plastiques (1927), I, p. 96;
II, pl. 39, n° 146.
1937 b. Deux fragments d’un balsamaire à forme
d’oiseau. L 0.063 et 0.044. Terre rouge à surface
de couleur chamois. Les grandes plumes sont rendues
par des godrons contournés, soit gardant la couleur
de la terre, soit peints en vernis ou en rouge violacé;
plus bas, zigzags longitudinaux.
*1938. Tête imberbe, perforée au sommet, ayant
fait partie d’un vase qui a eu, probablement, la forme
d’un jeune personnage accroupi ou agenouillé; v.
les exemples cités dans Winter, Typen, I, p. 214,
notamment n° 3 b (= NS 1894, p. 348: Vetulonia);
cf. NS 1895, p. 152, fig. 39 (Syracuse, nécropole dite
del Fusco). H 0.038. Terre d’un gris jaune fin,
rappelant celle des ateliers corinthiens. La masse de
cheveux, flottant sur le dos, est couverte de vernis
et percée, dé chaque côté de la tête, d’un petit trou
pour une ficelle de suspension. A la naissance du cou,
une série de points peints entre deux lignes parallèles
représente la bordure supérieure du chiton. Si-
gnalons, comme détails caractéristiques du style, le
menton très prononcé et les yeux grands ouverts.
1939. Tête de Gorgone qui paraît avoir fait
partie d’un balsamaire en forme de figurine de
Gorgone. FI 0.043. Terre fine de couleur chamois,
probablement corinthienne. La tête est percée de
la même façon que celle qui précède: une perforation
verticale, aboutissant au sommet, a donné accès au
creux intérieur; deux petits trous sont pratiqués de
chaque côté du cou. Sur le revers sont conservés des
restes de vernis brun noir. — Des balsamaires d’un
type différent, en forme de tête de Gorgone (non
d’une figurine entière), sont mentionnés Maximova,
Les vases plastiques (1927), I, p. 163 sq.
1940. Tête imberbe, toute couverte d’un vernis
noir sans lustre; elle paraît avoir fait partie d’un vase.
H 0.046. Le visage est de forme étroite et allongée.
Styles chypriotes.
Les terres cuites chypriotes sont faciles à recon-
naître, non seulement par leur style particulier, mais
aussi par la nature de la terre et la peinture. Tantôt
rouge, tantôt jaunâtre, la terre est toujours peu fine,
fortement cuite et en général plus dure que celle des
figurines grecques. La peinture opère surtout avec
le noir et le rouge brun, l’une et l’autre couleur peu
fine et d’un aspect peu délicat. Souvent toutes deux
sont appliquées sur les mêmes figurines.
Il va sans dire que les classes les plus anciennes des
terres cuites chypriotes font défaut. Les statuettes
qu’on rencontre à Lindos appartiennent aux mêmes
genres qui figurent, dans l’île même de Chypre, dans
les trouvailles de l’époque dite >>gréco-phénicienne«.
Nous les classons ci-après selon la technique. Pour
d’autres trouvailles grecques de figurines analogues,
et pour les questions générales qui se rattachent à
l’importation chypriote, nous renvoyons à l’intro-
duction (p. 26 sq.).
Figurines faites à la main ; ample emploi de la peinture ;
peu de détails rapportés.
La terre employée pour la fabrication est de couleur
gris jaune ou rouge clair à surface jaunâtre. Le décor
peint, qui fait rarement défaut, se compose le plus
souvent, d’après un système fixe, de raies noires
alternant avec d’autres en rouge brun. La plus grande
partie des figurines sont de petite taille, et le modelage
se borne à l’indication sommaire du sujet. Dans les
cas où le corps du personnage représenté affecte la
forme d’un cylindre creux, il porte quelquefois les
marques d’être façonné au tour (cp., dans la série
grecque, nos 1877 sq.).
*1941 CA. Cavalier. Complet sauf le museau du
cheval; la jambe antérieure droite de celui-ci est
recollée. H 0.093. L’homme porte le casque pointu.
En haut de la tête du cheval, la crinière forme une
arête transversale. Peinture en noir et en rouge brun;
la dernière couleur est mal conservée. — Pour les
figurines de cavalier, cf. de Ridder, Coll, de Clercq,
V, p. 134 sq.
*1942. Partie supérieure d’une figurine de cavalier.
Manquent la tête de l’homme, les jambes du cheval, le
museau et la partie libre de la queue. H 0.078. Au-
dessus de la tête du cheval la crinière s’élève en
arête longitudinale. La couleur noire est employée
pour les yeux du cheval, les doigts de l’homme (qui
sont indiqués par trois traits parallèles), deux bandes
sur les jambes du cheval se continuant sur le dos.
La poitrine du cheval, la crinière et les oreilles sont
peintes en rouge; on a tracé avec la même couleur deux
bandes croisées sur le dos du cavalier et une bande