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Blinkenberg, Christian [Hrsg.]; Dyggve, Ejnar [Hrsg.]; Carlsbergfondet [Hrsg.]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (1,Texte): Les petits objets — Berlin: De Gruyter, 1931

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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0294
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les doigts devient peu à peu très commune; le groupe
suivant en présentera plusieurs exemples (nos 2269,
2279, etc.). Terre brun gris; couverte blanche. -
Un fragment seul conservé (poitrine d’une statuette).
2265 GD. Femme debout, enveloppée d’un hima-
tion à plis obliques, couvrant entièrement le bras
droit. Les cheveux du front sont partagés au milieu
et disposés, comme dans le n° 2261, en boucles arquées.
Le revers n’est pas moulé. Terre brun gris. — Partie
supérieure d’une figurine, jusqu’au ventre.


Fig. 58. Main droite de la figurine 2264.
2266. Femme debout, le genou gauche légère-
ment fléchi, portant un tambourin sur l’avant-bras
gauche étendu; la main droite, vide, est portée à la
poitrine. Le vêtement se compose d’un chiton à
kolpos et d’un himation, arrangé à peu près de la
même façon que celui de la figurine Winter, I, p. 55,
n° 1: à droite comme à gauche, la masse d’étoffe est
divisée en deux parties par l’avant-bras; les pans qui
tombent par devant descendent jusqu’aux genoux.
Base assez haute; dessous tout ouvert. Le revers est
formé d’une simple plaque convexe. Paroi épaisse.
Terre brun jaune; couverte blanche. Des traces de
couleur rouge sont conservées sur le tambourin. -
Deux exemplaires défectueux, l’un incomplet en bas,
l’autre en haut.
*2267. Joueuse de double flûte, aux joues forte-
ment renflées, vêtue d’un chiton talaire sans plis et
d’un himation. Les mains, portées à la poitrine,
tiennent les deux tubes de l’instrument. Les cheveux
du front sont arrangés en petites boucles. Le hima-
tion couvre le sommet de la tête, le dos et les épaules.
Un pan descend par devant de chaque côté, entre les
avant-bras et le corps; une masse plus grande de
l’étoffe retombe par-dessus les bras, à droite et à
gauche. De grands plis obliques se dessinent dans la
partie du himation qui couvre les épaules et la poitrine.
Base peu haute; dessous tout ouvert. Terre soit
rougeâtre, soit brun gris. Traces d’une couverte
blanche. — Face antérieure d’un exemplaire. H 0.148.
— Fragments de trois autres exemplaires.
*2267 b. Partie supérieure (jusqu’au ventre) d’une
figurine représentant le même sujet. Les cheveux
du front sont disposés en grandes boucles; la cheve-
lure du sommet de la tête est cachée sous un capuchon
pointu. Grands disques ronds rapportés aux lobes
des oreilles. La tête s’incline un peu en avant. Les
deux mains saisissent la double flûte, les doigts écartés
couvrant les ouvertures de l’instrument. Terre d’un

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rouge foncé, contenant beaucoup de mica; traces
d’une couverte blanche. H 0.075.
::2268 GD. Deux têtes de figurines représentant
des joueuses de double flûte. La chevelure du front
est surmontée d’une stéphané haute; un voile ou
himation descend de chaque côté du cou. H 0.046.
Styles développés du ÿ siècle.
Les types suivants (nos 2269 — 2310) reflètent de
loin les phases de la grande sculpture du 5e siècle,
à partir de l’époque du style de transition. Nous les
avons disposés autant que possible suivant l’ordre
chronologique des modifications consécutives du style.
Dans ce groupe, les figurines debout, la jambe
avancée légèrement fléchie, sont prépondérantes en
nombre; le goût pour la statuette assise se perd peu
à peu.
Dans le costume, on distingue des variations qui
vont parallèlement avec celles du style. D’abord, le
chiton est encore quelquefois couvert d’un himation,
comme c’est le plus souvent le cas pour les figurines
des groupes précédents. Plus tard, le chiton affecte
la forme dorienne et constitue habituellement la
seule pièce de vêtement de la femme. Une série de
figurines est caractérisée par les grands plis en zigzag
qui se dessinent du côté droit du personnage (nos
2274 sq.), d’autres, plus récentes, par les plis verticaux,
qui prédominent même dans les cas où les plis en
zigzag ne sont pas absolument supprimés (nos 2288
— 2295). Les rares statuettes de femmes assises sont
pour la plupart drapées de cette dernière façon (nos
2296 sq.). La fin de la série est constituée par un
groupe peu nombreux de statuettes dont le vêtement
est riche en plis (nos 2301 — 2306), et par un autre qui
semble refléter le beau style de la fin du 5e siècle (nos
2307-2310).
Quant à la technique, je n’ai pu constater qu’un seul
cas de l’emploi du double moule, à savoir pour le type
représenté par les nos 2301- 2302, qu’il faut placer,
à en juger par la draperie, assez bas dans le 5e siècle.
Partout ailleurs, le revers de la figurine est formé
d’une simple plaque de terre, le plus souvent légère-
ment convexe, façonnée à la main ou taillée au couteau.
La base, qui apparaît déjà dans quelques-unes des
statuettes précédentes, a maintenant supplanté la
plinthe peu épaisse des figurines anciennes. Elle est
généralement tout ouverte par dessous. Dans cer-
taines statuettes appartenant au commencement de
la série, elle a le dessous clos dans lequel l’ouvrier
a produit une petite perforation par l’impression
d’un bout de doigt (nos 2269, 2276, 2280). Ce procédé
(v. pl. 103, n° 2193) s’est transmis, comme l’emploi
isolé du double moule, de l’époque archaïque. D’autres

OBJETS DATANT DE LA PÉRIODE 525—400 AV. J.-C.
 
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