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Blinkenberg, Christian [Editor]; Dyggve, Ejnar [Editor]; Carlsbergfondet [Editor]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (1,Texte): Les petits objets — Berlin: De Gruyter, 1931

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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0355
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66p

VASES EN TERRE CUITE

67Ο

fond: εφα (la lecture de la dernière lettre est incer-
taine). V. fig. 70.
*2842. Fragment du fond d’une kylix semblable,
plus petite; à l’intérieur, trois palmettes estampées,
arrangées en étoile. Sous le fond: Άθαναίας.
2843. Fragment du fond d’une kylix semblable.
A l'intérieur, décoration estampée: rosace de godrons,
entourée de lignes courbes (bases de palmettes?).
Sous le fond: δαμω[ — —De l’oméga, le premier
trait horizontal est seul conservé. V. fig. 70.
*2844. Fond d’une kylix à base annulaire, dont
le diamètre est de 0.074. Longueur du fragment
0.103. Décoration estampée de l’intérieur: cercle
qui sert de base à quatre palmettes, disposées en
croix. Sous le fond: Καμιρής.

Vases vernissés de facture locale.
*2845 GD. Fragment de l’oreillette plate d’un
grand cratère. Larg. 0.10. Terre rouge tournant au
gris; vernis de mauvaise qualité, qui couvre la terre
d’une manière imparfaite. Sur le petit côté, inscrip-
tion apparemment complète: νος.
2846. Fragment de coupe; à l’extérieur: — νοσ—.
2847. Fragment de l’épaule d’une oenochoé;
à l’extérieur: [ο δείνα] μ’άνέ[θηκε τ’Άθαναίαι?]. V.
fig. 70.
2848. Petite coupe à une anse, incomplète.
D 0.063. Sur le côté: αθα, c’est-à-dire Άθαναίας.
V. fig. 70.
2849. Fragment d’une petite coupe sans anses
(D env. 0.074): ευ. V. fig. 70.
2850. Menu fragment d’une petite kylix à paroi
très mince; sur le côté: —ηθεκηθεν—. V. fig. 70.
2851. Pied d’une kylix: τας. V. fig. 70.
2852. Fragment de l’embouchure d’un kantharos
(?); à l’extérieur: [— — ]φιλος i[— —Du commen-
cement du second mot n’est conservée que la partie
inférieure d’un trait vertical, suffisant pour exclure
la restitution άνέθηκε ou Άθαναίαι. V. fig. 70.

Vases de matières diverses.
Vases en verre.
La fabrication de balsamaires en verre multi-
colore remonte en Égypte à la 18e dynastie au moins.
Les trouvailles égyptiennes nettement datées de
cette époque en ont donné plusieurs exemplaires,
v., p. e., Carter et Newberry, The tomb of Thout-
mosis IV (Catal. gén. du Musée du Caire), pl. 27, nos
46488 sq. ; Daressy, Fouilles de la vallée des rois (Catal.
gén. du Musée du Caire), pl. 7; cf. encore Flinders
Petrie, Illahun, Kahun and Gurob, pl. 17—18 et 20.

Pour l’histoire du verre en Égypte, cf. F. W. v. Bissing
dans RA 1908, É p. 211—221. Les verreries de cette
époque ancienne importées dans les pays de la civili-
sation mycénienne y donnèrent naissance à une in-
dustrie particulière, cf. F. W. v. Bissing, Der Anteil
der àgyptischen Kunst am Kunstleben der Vôlker (1912),
p. 37 sq. Les trouvailles de Lindos n’ont rien donné
de cette verrerie du 2e millénaire.
Dans le domaine de la civilisation hellénique
l’emploi des balsamaires en verre polychrome ne
devient commun qu’à partir du milieu du 6e siècle.
Avant ce temps les exemples sont en tout cas très
clairsemés. On ne sait rien de précis sur la nature du
»fond d’un vase pansu en verre «, trouvé dans un
tombeau de l’île de Thera avec une amphore de style
théréen (AM 1903, p. 89 et 237). A Vroulia (670 — 570
av. J.-C.) les balsamaires en verre polychrome
faisaient défaut (v. Vroulia, p. 162), tandis que dans
les trouvailles rhodiennes d’une époque plus avancée
ils sont extrêmement communs. La tombe n° 68
d’Ialysos, qui en donnait quatre spécimens magni-
fiques, est certainement datée trop haut (ire moitié
du 6e siècle) par Maiuri (Jalisos, p. 321 sq.), attendu
qu’elle contenait une des »smegmatothèques« attiques
ordinaires (ci-dessus, n° 2728 b). Dans une nécro-
pole bulgare de la fin du 6e siècle on a trouvé plusieurs
balsamaires en verre multicolore, v. Filow, Die
archaische Nekropole von Trebenischte (1927), p. 94 sq.
Un de ces petits vases (op. c., fig. 112, n° 3) provient
de la tombe I, qui contenait encore deux aryballes en
faïence égyptienne de forme tardive. A Carthage, un
alabastre en verre faisait partie du même dépôt
funéraire qu’un vase-figurine en faïence (de notre
type 1335), v. P. Gauckler, Nécropoles puniques, I,
tombe 27, pl. 123. Mais ce sont des cas isolés. Pour les
nécropoles siciliennes une foule d’observations ont per-
mis à M. Orsi de constater que »i vasetti in mezza por-
cellana precedono la introduzione di quelli in vetro
policromo, che appariscono dalla metà del sesto
secolo in poi« (NS 1895, p. 123 not.). Les trouvailles
lindiennes sont parfaitement d’accord avec ces ob-
servations. Les anciennes couches de la partie
méridionale de l’acropole ne contenaient pas de
fragments de vases en verre. Dans le grand dépôt
d’ex-voto ces objets figurent, au contraire, en nombre
assez considérable. Les trouvailles éparses en ont
donné peu de fragments. A en juger d’après les
résultats de nos fouilles, la faveur du verre multi-
colore coïncide, à Lindos, à peu près avec l’époque
du grand dépôt; en tout cas, les petits balsamaires
n’ont pas été en usage commun avant le milieu du
6e siècle.
Malheureusement, la fragilité de la matière et les
circonstances de la formation du dépôt votif ont eu
 
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