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Marquet de Vasselot, Jean Joseph: Une suite d'émaux limousins a sujets tirés de l'Énéide
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gèrent à énumérer, à propos d’une plaque de la même
série (n° 21 de notre Catalogue), les autres pièces ana-
logues qu’ils connaissaient. Leur liste comprend huit
numéros : deux plaques au Kunstgewerbe-Museum de
Berlin; deux au South-Kensington Muséum de Londres;
trois dans le Catalogue de la vente Ducatel (Paris, 1890)
et une au Musée du Louvre, ce qui était alors inexact.
Enfin, quelques années plus tard (vers 1902), M. Pit en
a mentionné cinq, à propos de celle que possède le Musée
d’Amsterdam h
Au cours de recherches spéciales sur les émaux peints,
poursuivies depuis plusieurs années dans la plupart des
grandes collections publiques et privées de l’Europe, nous
avons cherché à compléter ces listes, et le résultat a
dépassé notre attente. Car, tandis que les trois ouvrages
cités indiquent en tout une vingtaine de numéros, la liste
que nous donnons aujourd’hui atteint le total de soixante-
trois; elle sera augmentée encore, mais nous la croyons
assez considérable pour publier maintenant sur la série
un travail d’ensemble.
Nous tenterons donc : de déterminer quelle édition des
bois de Grüninger a servi de modèle à l’artisan limou-
sin; d’etudier les émaux de la série et d’en dresser un
catalogue; de préciser leur auteur et de découvrir l’usage
pour lequel ils ont été fabriqués.
■k
■¥■ *
A la fin du xve siècle et au début du xvie, la ville de
Strasbourg a compté une vingtaine d’imprimeurs très
habiles parmi lesquels il convient de citer avant tout
Johann Prüss l’ainé, Johann Grüninger, Bartholomàus
Kistler, Matthias Hupfuff, Johann Knoblouch, Johann
Schott. Mais s’ils méritent tous l’attention des bibliophiles,
aucun d’eux ne saurait rivaliser, ni pour la qualité ni 1
1. A. Pit, Het gond en yilverwerk in het Nederlandsch
Muséum voor geschiedenis en kunst te Amsterdam. Amster-
dam, s. d., in-4°, p. ii-i3.
gèrent à énumérer, à propos d’une plaque de la même
série (n° 21 de notre Catalogue), les autres pièces ana-
logues qu’ils connaissaient. Leur liste comprend huit
numéros : deux plaques au Kunstgewerbe-Museum de
Berlin; deux au South-Kensington Muséum de Londres;
trois dans le Catalogue de la vente Ducatel (Paris, 1890)
et une au Musée du Louvre, ce qui était alors inexact.
Enfin, quelques années plus tard (vers 1902), M. Pit en
a mentionné cinq, à propos de celle que possède le Musée
d’Amsterdam h
Au cours de recherches spéciales sur les émaux peints,
poursuivies depuis plusieurs années dans la plupart des
grandes collections publiques et privées de l’Europe, nous
avons cherché à compléter ces listes, et le résultat a
dépassé notre attente. Car, tandis que les trois ouvrages
cités indiquent en tout une vingtaine de numéros, la liste
que nous donnons aujourd’hui atteint le total de soixante-
trois; elle sera augmentée encore, mais nous la croyons
assez considérable pour publier maintenant sur la série
un travail d’ensemble.
Nous tenterons donc : de déterminer quelle édition des
bois de Grüninger a servi de modèle à l’artisan limou-
sin; d’etudier les émaux de la série et d’en dresser un
catalogue; de préciser leur auteur et de découvrir l’usage
pour lequel ils ont été fabriqués.
■k
■¥■ *
A la fin du xve siècle et au début du xvie, la ville de
Strasbourg a compté une vingtaine d’imprimeurs très
habiles parmi lesquels il convient de citer avant tout
Johann Prüss l’ainé, Johann Grüninger, Bartholomàus
Kistler, Matthias Hupfuff, Johann Knoblouch, Johann
Schott. Mais s’ils méritent tous l’attention des bibliophiles,
aucun d’eux ne saurait rivaliser, ni pour la qualité ni 1
1. A. Pit, Het gond en yilverwerk in het Nederlandsch
Muséum voor geschiedenis en kunst te Amsterdam. Amster-
dam, s. d., in-4°, p. ii-i3.