CHRONIQUE DES EXPOSITIONS
de 1885, quelle possede tous les ele'ments necessaires
pour mener ä bonne fin ces entreprises dans lesquelles
un petit pays comme le nötre peut, s’il fait appel ä
une patriotique Union de tous ses enfants, marcher
l’egal des grandes nations.
II s’agit aujourd’hui d’une tentative nouvelle. En
effet les fondateurs du Grand Concours de 1888 vont
etablir, ä cote d'une Exposition Universelle, organise’e
dans le meme esprit que les precedentes, un ve'ritable
concours comprenant autant de subdivisions que l’Ex-
position comptera de classes. Les exposants pourront
ä leur gre prendre part ou non aux divers concours;
dans le premier cas ils lutteront avec leurs concurrents
de tous les pays et pourront remporter des primes en
numeraire se montant jusqua 25,000 francs pour un
seul concours; dans le second cas ils ne participeront
qu’aux recompenses des exposants proprement dits. En
definitive, l’exposition a pour but de rehausser la valeur
du Grand Concours et ce dernier est de loin la partie
la plus importante de l’entreprise. Le but poursuivi,
et particulier a Fexposition de 1888, est de couronner
les progres re'els quels qu’ils soient dans le domaine des
Sciences industrielles, sans attacher comme autrefois
une importance souvent exageree aux installations, aux
ante'cedents . etc. des exposants.
Voici ä cet egard ce que nous lisons dans une cir-
culaire que le Commissariat General du Gouvernement
a adresse'e ä tous les comites qui organisent les concours :
« Dans les expositions qui ont precede celle-ci, c’etait
parfois le fabricant qui etait prime et non l’objet expose :
on accordait une part tres large ä des points de com-
paraison d’une valeur relative, tels que la surface occu-
pee par les installations de l’exposant, l’importance des
capitaux engages, le nombre des ouvriers employes, celui
des recompenses obtenues anterieurement, etc.
de 1885, quelle possede tous les ele'ments necessaires
pour mener ä bonne fin ces entreprises dans lesquelles
un petit pays comme le nötre peut, s’il fait appel ä
une patriotique Union de tous ses enfants, marcher
l’egal des grandes nations.
II s’agit aujourd’hui d’une tentative nouvelle. En
effet les fondateurs du Grand Concours de 1888 vont
etablir, ä cote d'une Exposition Universelle, organise’e
dans le meme esprit que les precedentes, un ve'ritable
concours comprenant autant de subdivisions que l’Ex-
position comptera de classes. Les exposants pourront
ä leur gre prendre part ou non aux divers concours;
dans le premier cas ils lutteront avec leurs concurrents
de tous les pays et pourront remporter des primes en
numeraire se montant jusqua 25,000 francs pour un
seul concours; dans le second cas ils ne participeront
qu’aux recompenses des exposants proprement dits. En
definitive, l’exposition a pour but de rehausser la valeur
du Grand Concours et ce dernier est de loin la partie
la plus importante de l’entreprise. Le but poursuivi,
et particulier a Fexposition de 1888, est de couronner
les progres re'els quels qu’ils soient dans le domaine des
Sciences industrielles, sans attacher comme autrefois
une importance souvent exageree aux installations, aux
ante'cedents . etc. des exposants.
Voici ä cet egard ce que nous lisons dans une cir-
culaire que le Commissariat General du Gouvernement
a adresse'e ä tous les comites qui organisent les concours :
« Dans les expositions qui ont precede celle-ci, c’etait
parfois le fabricant qui etait prime et non l’objet expose :
on accordait une part tres large ä des points de com-
paraison d’une valeur relative, tels que la surface occu-
pee par les installations de l’exposant, l’importance des
capitaux engages, le nombre des ouvriers employes, celui
des recompenses obtenues anterieurement, etc.