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https://doi.org/10.11588/diglit.24587#0672
Bulletin fran^ais.
‘■jßk A livraison de septembre arbore un article suppltmentaire de M. le
CM Maurin Nahuys sur les deux medailleurs Schoemaker, pere
et fils. L’auteur, un de nos plus distingu£s numismates, merite
tous les eloges pour s’etie assujetti, Sans murmurer, ä de longues
et fastidieuses recherches, et ce dans l’interet de la Dictsche Warande.
Vrai travail de bencdictin, que peu auraient la patience de poursuivre
jusqu’au bout!
Suit l’inventaire des biens avant appartenu aux ancicns seigneurs
de Brederode, a Batestein, au l6'"* siede. Ces pages, autre fruit de
patientes compilations, sont dues ä M. Hoffmann.
Le docte philologue de Louvain, Eerrijck de Putte, prend conge du
lecteur par son interprete M. Van Even, lequel nous fait connattre les
merites d’Erycius sur le terrain de la langue et de la litt6rature n6er-
landaises.
M. R. Pick, archiviste d’Aix-la-Chapelle, retrace le voyage d’une
ambassade allemande ä Bruxelles, en i “81. Ce travail renferme des details
tres curieux et parfois fort amusants.
Une besogne ingrate et pas facile, la critique du Salon d'Anvers
est aux mains de M. Jules du Jardin, tandis que le B'm de Fierlant
assume le compte-rendu de l’Exposition relrospective au Grand-Concours
de Bruxelles.
Ce qu’il y a de plus interessant dans le present fascicule, c’est
l’f'tude approfondie que le R. P. Schmid, S. J., l’auteur du fameux
ouvragc sur L'rtuvre d’art de l’avcnir et son malt re, consacre
l’oratorio Franciscus d’Edgar Tinel.
Destituer les fonnules surann6es de l’oratorio et coulcr celui-ci dans
le moule wagnericn, c’etait, ma loi, un coup d’cssai hardi. M. Tinel
£tait de force ä rentrcprendrc et, sous sa plume, dit le celebre ecrivain,
ce coup d’essai est devenu un coup de maitre, qui, detinitivcment,
place son auteur au prcmier rang des compositeurs de notre epoque.
Aussi l’audition du 22 aoiit, ajoute le P. Schmid, audition oü
l’orchestre du theätre Roy;d de la Monnaic a Bruxelles, l’un des mcil-
leurs de l’Europe cntiere, interpritera Franciscus sous la directum de
l’autcur, est-clle rlestinee ä avoir un retentissement colossal.
‘■jßk A livraison de septembre arbore un article suppltmentaire de M. le
CM Maurin Nahuys sur les deux medailleurs Schoemaker, pere
et fils. L’auteur, un de nos plus distingu£s numismates, merite
tous les eloges pour s’etie assujetti, Sans murmurer, ä de longues
et fastidieuses recherches, et ce dans l’interet de la Dictsche Warande.
Vrai travail de bencdictin, que peu auraient la patience de poursuivre
jusqu’au bout!
Suit l’inventaire des biens avant appartenu aux ancicns seigneurs
de Brederode, a Batestein, au l6'"* siede. Ces pages, autre fruit de
patientes compilations, sont dues ä M. Hoffmann.
Le docte philologue de Louvain, Eerrijck de Putte, prend conge du
lecteur par son interprete M. Van Even, lequel nous fait connattre les
merites d’Erycius sur le terrain de la langue et de la litt6rature n6er-
landaises.
M. R. Pick, archiviste d’Aix-la-Chapelle, retrace le voyage d’une
ambassade allemande ä Bruxelles, en i “81. Ce travail renferme des details
tres curieux et parfois fort amusants.
Une besogne ingrate et pas facile, la critique du Salon d'Anvers
est aux mains de M. Jules du Jardin, tandis que le B'm de Fierlant
assume le compte-rendu de l’Exposition relrospective au Grand-Concours
de Bruxelles.
Ce qu’il y a de plus interessant dans le present fascicule, c’est
l’f'tude approfondie que le R. P. Schmid, S. J., l’auteur du fameux
ouvragc sur L'rtuvre d’art de l’avcnir et son malt re, consacre
l’oratorio Franciscus d’Edgar Tinel.
Destituer les fonnules surann6es de l’oratorio et coulcr celui-ci dans
le moule wagnericn, c’etait, ma loi, un coup d’cssai hardi. M. Tinel
£tait de force ä rentrcprendrc et, sous sa plume, dit le celebre ecrivain,
ce coup d’essai est devenu un coup de maitre, qui, detinitivcment,
place son auteur au prcmier rang des compositeurs de notre epoque.
Aussi l’audition du 22 aoiit, ajoute le P. Schmid, audition oü
l’orchestre du theätre Roy;d de la Monnaic a Bruxelles, l’un des mcil-
leurs de l’Europe cntiere, interpritera Franciscus sous la directum de
l’autcur, est-clle rlestinee ä avoir un retentissement colossal.