DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.24587#0129
Igfeöerfanöscijg [eueren in Ifranfrriiß.
Lettre ä Frederic Mistral.
De heer Louis de Bäcker, de welbekende schrijver
der Etudes neerlandaises en getrouwe aanhanger der
Dietsche Warande, richtte in de maand Mei eenen brief
aan de tegenwoordige redactie, waaruit wij zonder opmer-
kingen het volgende mededeelen.
« La Provence a son mouvement provencal comme
la Flandre a son mouvement flamand. Elle a tenu
recemment ses assises ä Cannes, oü Mistral, le celebre
auteur de Mireille, que vous connaissez, a prononce
un beau discours en langue provencale, mais il l’a
termine' par une boutade contre le Nord. C’est ce qui
m’a inspire la lettre ci-jointe, que vous pouvez publier
dans la Dietsche Warande, si vous le jugez convenable.
Recevez, etc.
Ziet hier den brief.
Cannes (Alpes maritimes), le 3i mars 1887.
Monsieur et illustre maitre,
J’ai eu le bonheur de vous entendre ä Cannes et j’ai applaudi
votre eloquent discours provenfal. Mais vous avez eite la Strophe,
chantee il y a trente ans, par un de vos vieux amis de Provence :
« Lou Nord aura tout 90 qu’avie,
« D’ordi, de blad et de civado.... »
(Le Nord aura.., tout ce qu’il avait, de l’orge, du ble et de
l’avoine...)
Lettre ä Frederic Mistral.
De heer Louis de Bäcker, de welbekende schrijver
der Etudes neerlandaises en getrouwe aanhanger der
Dietsche Warande, richtte in de maand Mei eenen brief
aan de tegenwoordige redactie, waaruit wij zonder opmer-
kingen het volgende mededeelen.
« La Provence a son mouvement provencal comme
la Flandre a son mouvement flamand. Elle a tenu
recemment ses assises ä Cannes, oü Mistral, le celebre
auteur de Mireille, que vous connaissez, a prononce
un beau discours en langue provencale, mais il l’a
termine' par une boutade contre le Nord. C’est ce qui
m’a inspire la lettre ci-jointe, que vous pouvez publier
dans la Dietsche Warande, si vous le jugez convenable.
Recevez, etc.
Ziet hier den brief.
Cannes (Alpes maritimes), le 3i mars 1887.
Monsieur et illustre maitre,
J’ai eu le bonheur de vous entendre ä Cannes et j’ai applaudi
votre eloquent discours provenfal. Mais vous avez eite la Strophe,
chantee il y a trente ans, par un de vos vieux amis de Provence :
« Lou Nord aura tout 90 qu’avie,
« D’ordi, de blad et de civado.... »
(Le Nord aura.., tout ce qu’il avait, de l’orge, du ble et de
l’avoine...)