Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 16.1864

DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:
Bürger, W.: Bibliographie étrangère
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.18739#0202

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
BIBLIOGRAPHIE ETRANGERE

La Femme df. Rembrand, particularités relatives au mariage de Rembrand avec Saskia
Ulenburgh, par W. Eekhoff, archiviste de la ville de Leeuwarden.-— Thierry Bouts, ou
de Harlem, et ses fils, par A. Wauters, archiviste de la ville de Bruxelles. — Docu-
ments authentiques relatifs aux frères van Eyck et à Rogier van der Weyden et ses des-
cendants, par A. Pinchart, chef de section aux Archives de Belgique. — Quelques notes
concernant David Deniers le jeune, Jacob van Ruysdael et Nicolas Berghem, par C. De
Brou.

ous avons reçu de Hollande une brochure qui n’est pas dans le commerce
et que nous devons à l’obligeance de l’auteur lui-même, M. W. Eekhoff,
archiviste de la ville de Leeuwarden, en Frise. Elle est intitulée : la
Femme cle Rembrand1 [de Vromv van Rembrand), particularités
relatives au mariage du peintre Rembrand van Rijn, de Leiden, avec Saske Ulen-
burgh, de Leeuwarden. — Avec documents et preuves historiques, et une lithographie
de l’eau-forte Rembrandt et sa femme, datée 1636.

M. Vosmaer, après MM. Rammelman Elsevier et Scheltema', nous avait donné la
famille de Rembrandt2. A son tour, M. Eekhoff nous donne la famille de Saskia, déjà
esquissée par M. van Ilalmael, d’après le Livre généalogique de la noblesse frisonne
(Stamboek van den Frieschen Adel), et ensuite par M. Scheltema, dans sa brochure
que la traduction a vulgarisée hors de la Hollande.

Comment est-on arrivé à découvrir que Rembrandt avait épousé la noble Frisonne
Saskia Ulenburgh? M. Eekhoff vise un peu à s’attribuer la priorité de cette découverte,
qui a été successive, comme toutes les découvertes, et à laquelle ont contribué plu-
sieurs chercheurs. Qui a découvert l’imprimerie, ou même la photographie? -—■ Donc
M. Eekhoff, depuis 1840, possédait un album de Rombertus Ockama, né à Leeuwarden
en 1616, fils de Doedc Ockama et de Jeltje Ulenburgh, et il y trouva que Saskia Ulen-
burgh, sœur de Jeltje, était morte à Amsterdam en 1642. Plus tard, en étudiant avec
M. van Halmael les documents de l’album et le Stamboek, ils eurent quelque idée que

1. Comme M. Scheltema, M. Eekhoff supprime aussi le t final, sous prétexte de régularité
orthographique. Mais, puisque Rembrandt a toujours signé avec un t ses lettres autographes, ses
tableaux et ses eaux-fortes (même quand il a le caprice de supprimer le d), tenons-nous-en à
la forme traditionnelle, consacrée par la main du maître.

2. Voir, dans le précédent numéro de la Gazette, l’article sur le livre, de M. Vosmaer.
 
Annotationen