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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 16.1864

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https://doi.org/10.11588/diglit.18739#0079

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BIBLIOGRAPHIE ÉTRANGÈRE

Rembrandt Harmens van Rijn. Ses précurseurs et ses années d'apprentissage, par G. Vos-
maer. La Haye, 1863. Rembrandt et ses sectateurs aux musées de Cassel, de Brunswick
et de Berlin, par le môme. L’Exposition de Delft, par le même.

et M. Scheltema, ont eu la chance de trouver des documents certains qui permettent de
restituer la vie de Rembrandt. Ferdinand Bol, Govert Flinck, van der Helst, ont aussi
été étudiés à nouveau par M. Scheltema, qui vient encore de découvrir les pièces les
plus intéressantes sur Hobbema1. La biographie de Jan Steen a été refaite également
par M. vanWestrheene. Et n’est-ce pas à un Hollandais, à M. Bakhuizen van den Brink,
archiviste de La Haye, qu’on doit même la découverte du lieu de naissance de Ru-
bens? Un peu de patience, et bientôt nous verrons clair sur tous les maîtres impor-
tants de la belle école hollandaise.

Yoici un livre très-neuf, qui n’est que la première partie d’une étude complète sur
Rembrandt. Dans cette sorte d’introduction très-intelligente et très-consciencieuse, l’au-
teur, M.Vosmaer, de La Haye, voulant expliquer l’homme et l’artiste, a commencé par
étudier le milieu dans lequel s’est produit le plus grand génie de la Hollande, et il a
intitulé cette première partie : les Précurseurs de Rembrandt et ses années d’appren-
tissage. En effet, les hommes les plus originaux et les plus sublimes ne se forment pas
seulement par la vertu de leur propre inspiration; ils sont préparés par une série d’ef-
forts antérieurs et favorisés par des conditions ambiantes ; même sans le savoir, ils s’as-
similent certains éléments de la tradition et ils sont influencés par leur entourage. On
ne comprendrait point Raphaël sans le Pérugin et l’école ombrienne, sans Fra Bartolo-
meo et l’école florentine. C’est en étudiant les mœurs de l’Angleterre à la fin du
xvie siècle, sa littérature et son théâtre, qu’un excellent critique, M. Taine, a si bien
interprété le génie de Shakespeare. Pareillement, pour comprendre « le Shakespeare

1. La traduction de l’article de M. Scheltema sur Hobbema sera publiée prochainement par
M. Charles de Brou, de Bruxelles.

tienne école flamande, de ne pas se tourmenter beaucoup pour éclaircir
l’histoire et la biographie des peintres hollandais. En Hollande cepen-
dant, quelques chercheurs infatigables, tels que M. Rammelman Elsevier

n reproche quelquefois aux Hollandais, surtout en Belgique, où les
érudits et les archivistes ont fait des découvertes précieuses sur leur an-

XVI.

lu
 
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