LA GRAVURE AU SALON DE 1864
es justes réclamations dont la Gazelle des
Beaux-Avis s’était faite l’écho, en 1861, à
propos de l’aménagement des gravures et des
lithographies, avaient été prises en consi-
dération. Au Salon de 1863, on consacra à
celles-ci plusieurs salles, assez mal éclairées,
q ^ est vrah ma^s aPr®s !°lll spécialement ré-
-/ ■ ——— t U servées. A ce Salon-ci, l’administration a de
nouveau accroché les cadres tout le long de ce couloir de dégagement
qui est parallèle aux salles de peinture et qui longe le jardin.
Les plaintes des artistes sont unanimes; l’étonnement de la portion
du public dont l’opinion compte est complet. Chacun se demande pour-
quoi faire appel à des hommes de talent et de conviction, si l’on ne veut
témoigner à leurs œuvres qu’une banale indifférence. Est-ce là un moyen
d’obtenir à l’avenir des expositions intéressantes? Ne vaudrait-il pas mieux
déclarer que l’on ne juge dignes d’être présentées avec révérence à la
foule que la peinture et la sculpture, et que le burin est désormais con-
signé? Pour nous, nous sommes surpris de tant d’inconséquences.
Alors que la Chalcographie consacre des sommes importantes à la re-
production des chefs-d’œuvre du Louvre, nous regrettons qu’elle laisse
exposer, sans*réclamer, ces reproductions dans les conditions les plus
défavorables de classement, d’éclairage. C’est porter un dernier coup
à un art déjà si profondément atteint par la photographie. Trois salles
es justes réclamations dont la Gazelle des
Beaux-Avis s’était faite l’écho, en 1861, à
propos de l’aménagement des gravures et des
lithographies, avaient été prises en consi-
dération. Au Salon de 1863, on consacra à
celles-ci plusieurs salles, assez mal éclairées,
q ^ est vrah ma^s aPr®s !°lll spécialement ré-
-/ ■ ——— t U servées. A ce Salon-ci, l’administration a de
nouveau accroché les cadres tout le long de ce couloir de dégagement
qui est parallèle aux salles de peinture et qui longe le jardin.
Les plaintes des artistes sont unanimes; l’étonnement de la portion
du public dont l’opinion compte est complet. Chacun se demande pour-
quoi faire appel à des hommes de talent et de conviction, si l’on ne veut
témoigner à leurs œuvres qu’une banale indifférence. Est-ce là un moyen
d’obtenir à l’avenir des expositions intéressantes? Ne vaudrait-il pas mieux
déclarer que l’on ne juge dignes d’être présentées avec révérence à la
foule que la peinture et la sculpture, et que le burin est désormais con-
signé? Pour nous, nous sommes surpris de tant d’inconséquences.
Alors que la Chalcographie consacre des sommes importantes à la re-
production des chefs-d’œuvre du Louvre, nous regrettons qu’elle laisse
exposer, sans*réclamer, ces reproductions dans les conditions les plus
défavorables de classement, d’éclairage. C’est porter un dernier coup
à un art déjà si profondément atteint par la photographie. Trois salles