UN ÉTAT DE DÉPENSES AU XVIe SIÈCLE.
87
exécute en œuvre de tauchie (damasquinure). — Augsbourg, 10 no-
vembre 1550.
A Pedro Laeçen, mailleur, 191 écus pour une pièce de maille qu’il
fait pour Philippe. — Augsbourg, 29 novembre 1550.
Pour deux traîneaux ou chars qui se font pour Philippe, 200 écus._
29 novembre 1550.
A Titien, 60 écus d’or. — 19 décembre 1550.
Pour un char qui se fit à Milan, 309 écus. — 24 décembre 1550*.
A Titien Vecelli, peintre, 200 ducats de merci (gratification). —
6 février 1551.
A Titien Vecelli, 30 ducats pour payer certaines couleurs qu’on a
fait venir de Venise pour mon service. — 6 février 1551.
A Desiderio Colman, armurier d’Augsbourg, 400 ducats en à-compte
sur ce qu’il doit avoir pour des armures noires qu’il fait pour moi. —
Augsbourg, 27 février 1551.
A Peter Pech, pour quatre arquebuses, 11 écus. — 19 mars 1551.
A maître BolIT (Wollf), armurier de Lançuete, 250 écus pour une
armure qu’il a faite pour ma personne (24 mars), et 150 de plus pour
certaines armures qu’il a faites pour don Antonio de Tolède.
A maître Hanz, d’Augsbourg, 50 ducats pour certaines armures qu’il
a fait faire et qui sont chez lui. — Augsbourg, 10 avril 1551.
A maître Pedro, mailleur, de Munich, 114 écus pour certaines pièces
de maille. — Augsbourg, 15 avril 1551.
A maître Juan, armurier de l’empereur, 100 ducats de gratification.
— Augsbourg, 28 avril 1551.
A Pedro, arquebusier, de Munich, 40 écus pour certaines arquebuses.
— 28 avril 1551.
A maître Wulff, armurier de Lançuete, 225 écus; 200 pour armures
qu’il fait et 25 pour une pièce qu’il fit pour un harnais blanc qu’il avait
ouvré pour mon service. — Augsbourg, 2 mai 15512.
A Colman, 600 écus pour des armes. — 12 mai 1551.
'I. L’origine des carrosses de luxe et de promenade, origine que l’on croit italienne,
ne paraît pas avoir été antérieure à la date de 1266 : c’est à cette époque que, pour la
première fois, dans le Journal de Naples par un anonyme, il est fait mention d’une voi-
lure couverte de velours bleu céleste brodée de lis d’or, où monta Béatrix do Pro-
vence, femme de Charles d’Anjou.
Les hommes n’usèrent que beaucoup plus tard de ce mode de locomotion.
2. Ce nom de Bul/f, Bolff, Wulffe ou Vul/f'j répété ainsi sous différentes formes
d’orthographe, signifie Loup (Wolff). Wolffnous fait observer M. Tross, est comme
prénom et même comme nom de famille toujours très-usité en Allemagne.
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exécute en œuvre de tauchie (damasquinure). — Augsbourg, 10 no-
vembre 1550.
A Pedro Laeçen, mailleur, 191 écus pour une pièce de maille qu’il
fait pour Philippe. — Augsbourg, 29 novembre 1550.
Pour deux traîneaux ou chars qui se font pour Philippe, 200 écus._
29 novembre 1550.
A Titien, 60 écus d’or. — 19 décembre 1550.
Pour un char qui se fit à Milan, 309 écus. — 24 décembre 1550*.
A Titien Vecelli, peintre, 200 ducats de merci (gratification). —
6 février 1551.
A Titien Vecelli, 30 ducats pour payer certaines couleurs qu’on a
fait venir de Venise pour mon service. — 6 février 1551.
A Desiderio Colman, armurier d’Augsbourg, 400 ducats en à-compte
sur ce qu’il doit avoir pour des armures noires qu’il fait pour moi. —
Augsbourg, 27 février 1551.
A Peter Pech, pour quatre arquebuses, 11 écus. — 19 mars 1551.
A maître BolIT (Wollf), armurier de Lançuete, 250 écus pour une
armure qu’il a faite pour ma personne (24 mars), et 150 de plus pour
certaines armures qu’il a faites pour don Antonio de Tolède.
A maître Hanz, d’Augsbourg, 50 ducats pour certaines armures qu’il
a fait faire et qui sont chez lui. — Augsbourg, 10 avril 1551.
A maître Pedro, mailleur, de Munich, 114 écus pour certaines pièces
de maille. — Augsbourg, 15 avril 1551.
A maître Juan, armurier de l’empereur, 100 ducats de gratification.
— Augsbourg, 28 avril 1551.
A Pedro, arquebusier, de Munich, 40 écus pour certaines arquebuses.
— 28 avril 1551.
A maître Wulff, armurier de Lançuete, 225 écus; 200 pour armures
qu’il fait et 25 pour une pièce qu’il fit pour un harnais blanc qu’il avait
ouvré pour mon service. — Augsbourg, 2 mai 15512.
A Colman, 600 écus pour des armes. — 12 mai 1551.
'I. L’origine des carrosses de luxe et de promenade, origine que l’on croit italienne,
ne paraît pas avoir été antérieure à la date de 1266 : c’est à cette époque que, pour la
première fois, dans le Journal de Naples par un anonyme, il est fait mention d’une voi-
lure couverte de velours bleu céleste brodée de lis d’or, où monta Béatrix do Pro-
vence, femme de Charles d’Anjou.
Les hommes n’usèrent que beaucoup plus tard de ce mode de locomotion.
2. Ce nom de Bul/f, Bolff, Wulffe ou Vul/f'j répété ainsi sous différentes formes
d’orthographe, signifie Loup (Wolff). Wolffnous fait observer M. Tross, est comme
prénom et même comme nom de famille toujours très-usité en Allemagne.