DOI Heft:
Nr. 6
DOI Artikel:Guiffrey, Jules: L' Hôtel de Soubise, 2: les bâtiments, les tableaux, le musée
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.21404#0566
L’HOTEL DE SOUBISE
LES BATIMENTS. — LES TABLEAUX. — LE MUSÉE1.
II.
es somptueux appartements du
palais de Soubise ont été restaurés
et disposés, on le sait, pour rece-
voir un musée paléographique.
Cette collection commence aux pre-
mières années de la dynastie mé-
rovingienne et s’étend jusqu’à l’his-
toire contemporaine. On comprend
quel vaste sujet d’études elle pré-
sente à des points de vue bien
différents. L’intérêt est d’autant
plus vif que l’idée première et l’i-
nitiative de ce musée appartien-
nent entièrement au dernier direc-
teur général des Archives, à M. le
marquis de Laborde. Jamais rien de semblable n’a été tenté nulle part
et nous pouvons ajouter que nul pays ne possède un pareil ensemble de
richesses de cette nature.
Même au point de vue spécial dans lequel se renferme la Gazelle des
Beaux-Arts, ce musée mérite un examen sérieux, approfondi, qui doit,
parait-il, lui être consacré prochainement, et cela nous interdit toute
excursion dans le domaine archéologique.
Mais s’il ne nous est pas permis d’aller surprendre dans ces monu-
ments écrits des temps primitifs de notre histoire les premiers tressail-
lements d’un art qui s’éveille et les signes précurseurs de la Renaissance,
I. Voir le précédent numéro.
LES BATIMENTS. — LES TABLEAUX. — LE MUSÉE1.
II.
es somptueux appartements du
palais de Soubise ont été restaurés
et disposés, on le sait, pour rece-
voir un musée paléographique.
Cette collection commence aux pre-
mières années de la dynastie mé-
rovingienne et s’étend jusqu’à l’his-
toire contemporaine. On comprend
quel vaste sujet d’études elle pré-
sente à des points de vue bien
différents. L’intérêt est d’autant
plus vif que l’idée première et l’i-
nitiative de ce musée appartien-
nent entièrement au dernier direc-
teur général des Archives, à M. le
marquis de Laborde. Jamais rien de semblable n’a été tenté nulle part
et nous pouvons ajouter que nul pays ne possède un pareil ensemble de
richesses de cette nature.
Même au point de vue spécial dans lequel se renferme la Gazelle des
Beaux-Arts, ce musée mérite un examen sérieux, approfondi, qui doit,
parait-il, lui être consacré prochainement, et cela nous interdit toute
excursion dans le domaine archéologique.
Mais s’il ne nous est pas permis d’aller surprendre dans ces monu-
ments écrits des temps primitifs de notre histoire les premiers tressail-
lements d’un art qui s’éveille et les signes précurseurs de la Renaissance,
I. Voir le précédent numéro.