CONCOURS RÉGIONAUX
EXPOSITION DE TOURS
i
Sans vouloir médire des concours
régionaux, qui ontleur incontestable uti-
lité, il est bien permis de ne pas trou-
ver tout le charme désirable soit à l’exa-
men des produits agricoles, soit à la vue
des animaux gras. Aussi, depuis quel-
ques années, a-t-on pris l’habitude de
modifier le programme des fêtes qui se
renouvellent tous les huit ans dans
chaque chef-lieu de département. Les
arts, trop longtemps oubliés, ont enfin
conquis la place qui leur appartenait, et,
tantôt sous la forme d’objets empruntés
aux collections locales, tantôt sous celle
de statues et de tableaux envoyés géné-
ralement de Paris, des expositions se
sont offertes à l’admiration du public.
Parfois même, comme celte année-ci dans
la ville de Tours, les deux genres ont
été réunis, et chacun a pu se porter d’un
côté ou de l’autre, suivant ses goûts par-
ticuliers.
11 est vrai que la brillante exposition rétrospective organisée en 1873 ne pouvait
guère être répétée isolément. Sous peine de voir établir des comparaisons fâcheuses,
tout faisait un devoir de joindre l’art moderne à l’art ancien, de suppléer par l’heu-
reuse abondance du premier aux défaillances probables du second. Et véritablement,
le résultat a démontré qu’en agissant de la sorte l’administration ne s’était point trom-
pée dans ses calculs. L’ensemble offert au public est, à tous les points de vue, satis-
faisant, et, soit dans une catégorie soit dans l’autre, il y a pour chaque visiteur ample-
ment de quoi voir et étudier.
EXPOSITION DE TOURS
i
Sans vouloir médire des concours
régionaux, qui ontleur incontestable uti-
lité, il est bien permis de ne pas trou-
ver tout le charme désirable soit à l’exa-
men des produits agricoles, soit à la vue
des animaux gras. Aussi, depuis quel-
ques années, a-t-on pris l’habitude de
modifier le programme des fêtes qui se
renouvellent tous les huit ans dans
chaque chef-lieu de département. Les
arts, trop longtemps oubliés, ont enfin
conquis la place qui leur appartenait, et,
tantôt sous la forme d’objets empruntés
aux collections locales, tantôt sous celle
de statues et de tableaux envoyés géné-
ralement de Paris, des expositions se
sont offertes à l’admiration du public.
Parfois même, comme celte année-ci dans
la ville de Tours, les deux genres ont
été réunis, et chacun a pu se porter d’un
côté ou de l’autre, suivant ses goûts par-
ticuliers.
11 est vrai que la brillante exposition rétrospective organisée en 1873 ne pouvait
guère être répétée isolément. Sous peine de voir établir des comparaisons fâcheuses,
tout faisait un devoir de joindre l’art moderne à l’art ancien, de suppléer par l’heu-
reuse abondance du premier aux défaillances probables du second. Et véritablement,
le résultat a démontré qu’en agissant de la sorte l’administration ne s’était point trom-
pée dans ses calculs. L’ensemble offert au public est, à tous les points de vue, satis-
faisant, et, soit dans une catégorie soit dans l’autre, il y a pour chaque visiteur ample-
ment de quoi voir et étudier.