COLLECTIONS SPITZER
LA CÉRAMIQUE ITALIENNE
On écrirait volontiers une
histoire de la Céramique ita-
lienne, en présence de la belle
collection de M. Spitzer. Elles
sont bien là toutes, réunies avec
beaucoup de zèle et de goût, les
productions de ces officines jus-
tement célèbres du xvh siècle :
Faenza où dominent les nuances
les plus délicates de l’outremer;
Gubbio, qui inonde ses produits
d’une pluie d’or et de rubis; Deruta, aux reflets nacrés d'un effet plus
doux; Urbino, reconnaissante, s’aidant des estampes de Marc-Antoine pour
reproduire sans relâche les belles compositions du maître immortel qui l’a
illustrée; Venise dont on distingue de loin les camaïeux bleus et verts ;
et Cafaggiuolo, et Caste 1-Durante, que j’aurais dû nommer la première, et
d’autres encore, représentées par des pièces de choix, dignes de la célébrité
quelles se sont acquise et qui permettent, à première vue, de distinguer
ce qui fait l’originalité et la valeur artistique de chacune d’elles.
Mais ce n’est pas ici le lieu d’écrire une histoire de la faïence italienne,
XXIV. — 2e PÉRIODE. 47
LA CÉRAMIQUE ITALIENNE
On écrirait volontiers une
histoire de la Céramique ita-
lienne, en présence de la belle
collection de M. Spitzer. Elles
sont bien là toutes, réunies avec
beaucoup de zèle et de goût, les
productions de ces officines jus-
tement célèbres du xvh siècle :
Faenza où dominent les nuances
les plus délicates de l’outremer;
Gubbio, qui inonde ses produits
d’une pluie d’or et de rubis; Deruta, aux reflets nacrés d'un effet plus
doux; Urbino, reconnaissante, s’aidant des estampes de Marc-Antoine pour
reproduire sans relâche les belles compositions du maître immortel qui l’a
illustrée; Venise dont on distingue de loin les camaïeux bleus et verts ;
et Cafaggiuolo, et Caste 1-Durante, que j’aurais dû nommer la première, et
d’autres encore, représentées par des pièces de choix, dignes de la célébrité
quelles se sont acquise et qui permettent, à première vue, de distinguer
ce qui fait l’originalité et la valeur artistique de chacune d’elles.
Mais ce n’est pas ici le lieu d’écrire une histoire de la faïence italienne,
XXIV. — 2e PÉRIODE. 47