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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 24.1881

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https://doi.org/10.11588/diglit.22844#0616

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LES LOGEMENTS D’ARTISTES AU LOUVRE.

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Louvre aussi paisibles que celui-là; on y vivait fort retiré, le bon vieil-
lard recevant la visite de quelques intimes seulement. Mais lorsque son
fils eut épousé, en 1793, Mlle Garre, très aimable femme, belle, ave-
nante et gracieuse, les choses allèrent différemment, menées par la jeune
Mme de Sylvestre et par sa sœur, M,ne Gail, qui composa par la suite de
jolis opéras et dont le mari, de l’Institut, est l’helléniste fameux sur
lequel s’exercèrent si cruellement et si plaisamment à la fois la verve et
la haine de Paul-Louis Courier. Excellentes musiciennes toutes deux,
passionnées pour le plaisir, elles organisèrent bientôt des concerts, elles
donnèrent des fêtes, des bals, des soupers, et la maison du fils fut
animée et recherchée autant que celle du père avait été calme et soli-
taire.

Buache de la Neuville demeurait au n° 5. C’était un géographe.
Louis XV lui avait confié l’éducation géographique des princes ses fils,
qui furent Louis XVI, Louis XVIII et Charles X. Il fréquentait peu ses
voisins et ceux-ci ne le recherchaient guère non plus. Son visage qu’une
infirmité enlaidissait affreusement, était un objet d’épouvante pour les
petites filles et les petits garçons des galeries.

Le peintre Régnault habitait l’appartement voisin, le n° 6, avec sa
femme et ses trois fils. Il s’était laissé entraîner pendant la révolution

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(hier de peinture à l’usage des
ne entretenaient peu de rela-
3sque tous royalistes, ceux-ci
ipprobation qu’il avait donnée
d, pour les mêmes motifs, il
fit bien voir un jour que sa
or, où elle avait pénétré par
î palais quelle habitait. L’ac-

•. Il est mort en 1855. Leur père, le
ut de Boufllers, de jolies pièces que

gnault occupait du côté de la colon-
jjur ses élèves. Nous avons vu aussi
ateliers particuliers très vastes, et,
(lert-Robert, Lagrenée l’aîné, Yien,
là, avaient encore, en plus de leur
es bâtiments du Louvre.
 
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