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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 13.1895

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Hymans, Henri: L' exposition d'art ancien à Utrecht
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https://doi.org/10.11588/diglit.24666#0067

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GAZETTE DES BEAUX-ARTS.

daté de 1683. Œuvre unique appartenant à M. Van Everdingen, à
Utrecht. Wyckersloot fut, en 1658, doyen de la gilde des peintres.

Siuaerdecroon (Bernard), signe de ses initiales un portrait de femme
en noir, de grandeur naturelle. Il était d’Utrecht où, selon toute
vraisemblance, il finit ses jours vers 1645. Œuvre unique encore,
appartenant à M. Thieme, à Leipzig.

H. de Tière. Sans attache avec Utrecht, celui-ci, portraitiste de
réelle valeur, datant de 1634 une effigie un peu froide, mais d’un
très beau caractère, de Jeanne de Neille, épouse de Louis de Geer dit
de Gaillarmont. Le rapprochement du nom de la dame et de celui du
peintre nous parait indiquer un Liégeois, non mentionné dans les
annales de son pays, mais très digne d’être mieux connu. La présente
création appartient au baron Van Hardenbrouck.

Chrétien Van Colenbergh, d’Utrecht, auteur d’un portrait du fils de
Paul Moreelse, Henri, professeur de droit à l’Université, à laquelle
appartient son image. Le jeune légiste se fût mieux trouvé assuré-
ment d’avoir son père pour interprète ; ce qui ne veut pas dire que
nous ne puissions lui savoir gré de nous procurer l’avantage de con-
naître son concitoyen, d’autant que P. Moreelse était lui-même
assez bien représenté à l’exposition.

Au risque d’abuser de la patience du lecteur, il nous faut citer
encore, dans les genres accessoires, quelques noms nouveaux. N’est-ce
pas encore le plus sûr moyen de nous renseigner tous sur l'existence
d’autres productions de ces artistes peu connus?

Balthasar van der Ast, de Middelbourg, travailla successivement à
Utrecht et à Delft; peintre de fleurs et de coquillages, il signe en 1624
un tableau très fini, dans le goût d’Ambroise Bosschaert, l’auteur de
ces gerbes de tulipes et d’œillets, d’ordinaire attribuées, sur la foi
des initiales, à Abraham Breughel, dont la peinture est essentielle-
ment différente, comme le prouve son tableau du Musée d’Amsterdam.

Jean de Bondt, excellent peintre de poissons, ainsi qu’il résulte du
seul échantillon connu de son talent, exposé par M. Smits, à
Culembourg, et daté de 1645, et Jacob Gillig (1636-1701), fils du
portraitiste Michel Gillig, également habile peintre de poissons.

David Davidsz de Heem, le frère cadet de Jean Davidsz de Heem
dont les tableaux sont en quelque sorte introuvables. Le Musée de
Tournai avait exposé de lui un Memento mori, de peinture mince et
précieuse, mais nullement indigne du grand nom des de Heem.

Gisbert Hondekoeter, très éclipsé, comme peintre de basses-cours,
par son frère et élève Melchior,
 
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