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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 27.1902

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Nr. 2
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Clément-Janin: Quelques peintres-graveurs allemands
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https://doi.org/10.11588/diglit.24809#0147

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QUELQUES PEINTRES-GRAVEURS ALLEMANDS

Il n'est pas très facile de caractériser d’un mot l’art d’un pays,
sans s’exposer à l’insuffisance ou au vague. Il semble pourtant que
l’épithète à'hésitant conviendrait assez bien à l’art allemand de ces
trente dernières années. Hésitant, non certes par absence de carac-
tère, car l’esprit allemand se reconnaît toujours dans les œuvres les
plus manifestement imitées, mais hésitant dans sa technique, dans
ses sujets, dans son originalité, en un mot. « Il n’y a pas aujourd’hui
un peintre Scandinave, espagnol ou américain, — écrit M. de La
Mazelière dans son remarquable travail La Peinture allemande au
xix■ siècle, — dont les Allemands n’aient analysé la technique et
dont ils ne sachent reproduire les effets. » Et, à plus forte raison, les
peintres français et anglais, de Monet à Whistler, dont l’influence
succéda à celle des maîtres de la Renaissance italienne. M. Meier-
Graefe le constatait naguère, lorsqu’il écrivait ces lignes1 : « A l’heure
présente, les peintres, — ceux qui ont une réelle valeur s’entend, —
peuvent se répartir en deux classes : la première comprend les
continuateurs de la pure tradition allemande, toujours plus litté-
raire que plastique, tels Bocklin, Ivlinger, Thoma, Stuck et leurs
élèves ; à l’autre catégorie appartiennent les maîtres qui se sont
d. L’Art en Allemagne et en Autriche (Revue Encyclopédique, 26 novembre 1898).
 
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