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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 27.1902

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https://doi.org/10.11588/diglit.24809#0379

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BIBLIOGRAPHIE

EARLY ITALIAN MAJOLICA, par Henry Wallis '

onsieur Henry Wallis, auquel nous devons tant d’études neuves et
intéressantes sur l’art persan, fut amené tout naturellement par
ces travaux à s’occuper des origines de la céramique italienne,
qui subit profondément au début l’influence orientale. Il en avait
tenté déjà la démonstration dans un petit livre paru l’an dernier
{The Oriental Influence on ltalian Ceramic Art), dont l’illustration très soignée
abondait en preuves convaincantes. L’ouvrage qui vient de paraître présente
des vues plus générales et plus étendues sur la question sur laquelle les travaux
considérables de MM. Fortnum et Argnani avaient projeté déjà une vive lumière.

M. Wallis n’a rien voulu laisser dans l’ombre, et, après avoir interrogé atten-
tivement l’Orient, qui fut au moyen âge le grand pourvoyeur de l’Occident, aussi bien
pour la céramique que pour toutes les autres branches des industries d’art, il a
demandé au sol de l’Italie tous les éléments qui puissent permettre de relier, à
travers le temps, l’industrie des ancêtres à celle des descendants qui la firent
revivre si brillamment au xve siècle.

Il nous montre ce que fut la poterie étrusque d’après les objets conservés au
musée étrusque de Florence et à la villa Papa Guilio, à Rome, en attirant notre
attention sur ce décor gravé et sur les ornements en relief pour lesquels les
Etrusques avaient déjà du goût. Il nous présente un certain nombre de spécimens
tirés du musée du Forum, à Rome, provenant des fouilles faites par M. Giacomo
Boni, et attribués par lui au haut moyen âge, à l’école carlovingienne. Ils sont
d’une terre assez rouge, à glaçure de plomb, tantôt incolore, tantôt verte, et
décorés d’ornements en relief.

C’est ensuite la poterie, à décor gravé, dont tous les musées ont maintenant
de splendides spécimens, et qu’on s’accorde à attribuer à deux centres principaux,
l’adoue et Faenza. C’est enfin la faïence peinte, et, pour celle-là, M. Wallis
s'appuie surtout sur les fragments trouvés en fouillant, par M. Argnani à Faenza,
et par le D1' Funghini près d’Arezzo et dans la vallée du Tibre.

Le petit livre de M. Wallis est très utile, parce qu’il donne un état précis et
net de ce que nous savons actuellement sur les débuts de la céramique italienne.
Il est édité avec un goût parfait, et ses illustrations, toutes en couleurs, sont un
exemple de ce qui devrait toujours être : la reproduction très exacte des objets,

GASTON MIG E O N

I. London, Quaritch, 1901.1n-8°, 99 p. av. 94 pl. et grav. dans le texte.

L’imprimeur-gérant : André MARTY.

TARIS. — IMPRIMERIE DE LA « GAZETTE DES BEAUX-ARTS », 8, RUE FAVAHT.
 
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