L’EXPOSITION
DE L’ART FRANÇAIS DU XVIIIe SIÈCLE
A BRUXELLES
L’exposition d’art français
du xynie siècle, en ce moment
ouverte à Bruxelles, a tout
d’abord conquis la faveur du
public.
Organisée sous d’illustres
patronages, au profit de la
Société française de bienfai-
sance, elle a, une fois encore,
mis en relief des sympathies,
anciennes déjà, mais chaque
jour fortifiées.
Si la Belgique, avec la
majeure partie de l’Europe,
du reste, est tributaire de la
France pour les choses rele-
vant du goût, elle est, pourrait-on dire, devenue sa succursale
dans ce domaine. Nous citerions, pour les avoir personnellement
connus, les quelques hommes dont L’initiative ouvrit aux ameuble-
ments parisiens les demeures belges. La chose ne date pas d’hier;
elle n’est pas si lointaine, pourtant, qu’on ne s'en puisse souvenir,
à défaut des articles qui la constatent.
Les artistes belges, ceux qui, outre Alfred Stevens, Gustave de
Jonghe et Charles Baugniet formèrent, avec Toulmouche, Gaume et
quelques autres, le groupe de la « modernité » dont Baudelaire fut
le parrain, avaient été, peut-être, les promoteurs du mouvement.
DE L’ART FRANÇAIS DU XVIIIe SIÈCLE
A BRUXELLES
L’exposition d’art français
du xynie siècle, en ce moment
ouverte à Bruxelles, a tout
d’abord conquis la faveur du
public.
Organisée sous d’illustres
patronages, au profit de la
Société française de bienfai-
sance, elle a, une fois encore,
mis en relief des sympathies,
anciennes déjà, mais chaque
jour fortifiées.
Si la Belgique, avec la
majeure partie de l’Europe,
du reste, est tributaire de la
France pour les choses rele-
vant du goût, elle est, pourrait-on dire, devenue sa succursale
dans ce domaine. Nous citerions, pour les avoir personnellement
connus, les quelques hommes dont L’initiative ouvrit aux ameuble-
ments parisiens les demeures belges. La chose ne date pas d’hier;
elle n’est pas si lointaine, pourtant, qu’on ne s'en puisse souvenir,
à défaut des articles qui la constatent.
Les artistes belges, ceux qui, outre Alfred Stevens, Gustave de
Jonghe et Charles Baugniet formèrent, avec Toulmouche, Gaume et
quelques autres, le groupe de la « modernité » dont Baudelaire fut
le parrain, avaient été, peut-être, les promoteurs du mouvement.