LE MASTABA D’AKIIOUTHOTEP AU MUSÉE DU LOUVRE. 179
rietle avait cru pouvoir faire pour le musée de Boûlâq, mais de façon
plus rationnelle, c’est-à-dire en respectant les ensembles; mettre
ces concessions à un taux rémunérateur pour ces musées en com-
paraison des tarifs courants créés par la cupidité des marchands;
grossir le budget du service indigène par cet apport important, et
faire emploi de ce fonds
pour développer le fonc-
tionnement de l’entretien
de tous les monuments
de la vallée du Nil ; n’est-
ce pas là une tentative
■des plus intéressantes et
vraisemblablement des
plus fécondes en excel-
lents résultats? Qui donc
pourra y contredire, en
dehors de ceux qui ti-
raient un profit illicite
•de l’ancien état dechoses?
Toujours est-il que les
deux réunions compé-
tentes qui délibèrent au
Louvre sur les proposi-
tions des conservations
sont si bien entrées dans
ces vues, que j’étais
chargé, en janvier 1903,
de me rendre en Egypte
et de faire le nécessaire
pour doter le dépar-
tement égyptien d’une
tombe de l’Ancien Em-
pire. De cette mission, je
dois me borner à dire ici qu’elle m’a été rendue des plus faciles par
le bon vouloir, l’intelligence et le sens vraiment pratique d’unc-
administration modèle et à laquelle tous les Européens de passage
en Egypte sont unanimes à rendre justice. Ce vieux pays des Pharaons
est devenu un bon terrain d’expérience dans tous les ordres de l’ac-
tivité moderne : le mécanisme administratif y est très simple; on y
-agit vite et bien. Je débarquais à Alexandrie le 10 mars, pour m’y
STELE DU ROI SERPENT
PROVENANT DES FOUILLES d’aBYDOS
(Musée du Louvre.)
rietle avait cru pouvoir faire pour le musée de Boûlâq, mais de façon
plus rationnelle, c’est-à-dire en respectant les ensembles; mettre
ces concessions à un taux rémunérateur pour ces musées en com-
paraison des tarifs courants créés par la cupidité des marchands;
grossir le budget du service indigène par cet apport important, et
faire emploi de ce fonds
pour développer le fonc-
tionnement de l’entretien
de tous les monuments
de la vallée du Nil ; n’est-
ce pas là une tentative
■des plus intéressantes et
vraisemblablement des
plus fécondes en excel-
lents résultats? Qui donc
pourra y contredire, en
dehors de ceux qui ti-
raient un profit illicite
•de l’ancien état dechoses?
Toujours est-il que les
deux réunions compé-
tentes qui délibèrent au
Louvre sur les proposi-
tions des conservations
sont si bien entrées dans
ces vues, que j’étais
chargé, en janvier 1903,
de me rendre en Egypte
et de faire le nécessaire
pour doter le dépar-
tement égyptien d’une
tombe de l’Ancien Em-
pire. De cette mission, je
dois me borner à dire ici qu’elle m’a été rendue des plus faciles par
le bon vouloir, l’intelligence et le sens vraiment pratique d’unc-
administration modèle et à laquelle tous les Européens de passage
en Egypte sont unanimes à rendre justice. Ce vieux pays des Pharaons
est devenu un bon terrain d’expérience dans tous les ordres de l’ac-
tivité moderne : le mécanisme administratif y est très simple; on y
-agit vite et bien. Je débarquais à Alexandrie le 10 mars, pour m’y
STELE DU ROI SERPENT
PROVENANT DES FOUILLES d’aBYDOS
(Musée du Louvre.)