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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
du Louvre avec la collection His de la Salle ; le petit M, marque de la col-
lection Mariette, y est lui-même imité. — Une quatrième série de dessins
pouvant être justement considérés comme authentiques comprend ceux qui
proviennent de collections formées du vivant de Rembrandt, ou, du moins,
peu après sa mort. Exemples : ÏAgar sur la route de Sur (fig. 15), qui porte
la marque de Jan Pieterz
Zoomer, ami de Rem-
brandt et de son fds
Titus, les paysages de la
collection du duc de
Devonshire, qui ont ap-
partenu à l’élève de
Rembrandt, Goverl
Flinck, etc. — Sans re-
monter à des collections
aussi anciennes, une con-
fiance piresque certaine
peut être donnée aux
dessins provenant des
magnifiques collections
hollandaises de Feitama,
de Goll dcFrankenstein.
de Verstolk de Soclen
(exemple : le paysage
reproduit ici hors texte)
ou même des collections
anglaises de Reynolds,
de Th. Lawrence, ou des
collections françaises de
Claussin. de Paignon-
Dijonval '.
Une classe d’étalons
qu il serait également
nécessaire de fixer serait celle de dessins signés ou certainement exécutés
t. Les dessins de la collection Bonnat portent, presque tous, les marques d’un magnifique
« pedigree ». Ils ont fait partie des collections W. Esdaile, de Vos, Firmin-Didot,
Galichon, etc. La précieuse marque I,. B., la dernière qui leur fut apposée avant le
définitif « R. F. » du Musée du Louvre, ajoute encoreà leur valeur. Aucune collection du
'ix' siècle, sauf peut-être celle de M. Ileseltine à Londres, ne fut en effet composée avec
tant de goût ni de science. — Nous ne pouvons aborder ici la question des papiers et de
leurs filigranes, qui a aussi une très grande importance dans la critique de l’authenticité.
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
du Louvre avec la collection His de la Salle ; le petit M, marque de la col-
lection Mariette, y est lui-même imité. — Une quatrième série de dessins
pouvant être justement considérés comme authentiques comprend ceux qui
proviennent de collections formées du vivant de Rembrandt, ou, du moins,
peu après sa mort. Exemples : ÏAgar sur la route de Sur (fig. 15), qui porte
la marque de Jan Pieterz
Zoomer, ami de Rem-
brandt et de son fds
Titus, les paysages de la
collection du duc de
Devonshire, qui ont ap-
partenu à l’élève de
Rembrandt, Goverl
Flinck, etc. — Sans re-
monter à des collections
aussi anciennes, une con-
fiance piresque certaine
peut être donnée aux
dessins provenant des
magnifiques collections
hollandaises de Feitama,
de Goll dcFrankenstein.
de Verstolk de Soclen
(exemple : le paysage
reproduit ici hors texte)
ou même des collections
anglaises de Reynolds,
de Th. Lawrence, ou des
collections françaises de
Claussin. de Paignon-
Dijonval '.
Une classe d’étalons
qu il serait également
nécessaire de fixer serait celle de dessins signés ou certainement exécutés
t. Les dessins de la collection Bonnat portent, presque tous, les marques d’un magnifique
« pedigree ». Ils ont fait partie des collections W. Esdaile, de Vos, Firmin-Didot,
Galichon, etc. La précieuse marque I,. B., la dernière qui leur fut apposée avant le
définitif « R. F. » du Musée du Louvre, ajoute encoreà leur valeur. Aucune collection du
'ix' siècle, sauf peut-être celle de M. Ileseltine à Londres, ne fut en effet composée avec
tant de goût ni de science. — Nous ne pouvons aborder ici la question des papiers et de
leurs filigranes, qui a aussi une très grande importance dans la critique de l’authenticité.