UN BAS-RELIEF INÉDIT DE FALCONET
Salon de 17G0 — le dernier on parut et
triompha le sculpteur favori de la mar-
quise de Pompadour, qui devait émigrer
en Russie l’année suivante pour devenir le
statuaire de l’impératrice Catherine II —
Falconet exposait, à côté des slalueües en
marbre de La douce Mélancolie et de Y Ami-
tié et des modèles en terre cuite du Saint
Ambroise et de L’Hiver', « un bas-relief
en marbre de 2 pieds G pouces de haut sur
2 pieds de large » que le livret décrivait
ainsi : « Alexandre faisant peindre Campaspe, l’une de ses concubines. C'est
l’instant où ce prince en fait présent à Apelle. »
La preuve que Falconet ne considérait pas cette œuvre comme indigne de
lui, c est qu il la mentionne en très bonne place, immédiatement après la
« statue équestre de Pierre Premier à Pétersbourg » dans la liste qu’il a
dressée lui-incme de ses principaux ouvrages sur un feuillet manuscrit con-
serve aux archives du Musée lorrain de Nancy. Il existe un autre catalogue
des œuvres de Falconet par son fils Pierre-Étienne, qui a échappé jusqu’à
présent aux recherches des historiens de l’art et que nous avons eu la bonne
fortune de retrouver dans la collection du Journal de Paris’1 2 : ce catalogue,
1. Sur la slalue de L'Hiver, dont le marbre achevé en Russie, en 1771, a été retrouvé
il y a quelques années, au Palais de Gatchina, près de Pétrograd, nous renvoyons à noire
article de la Gazette des Beaux-Arts, 1918, p. 24.
2. Ce catalogue est inséré au milieu d’un article rectificatif publié par P.-E. Falconet
I. - 5e PÉRIODE. . y
Salon de 17G0 — le dernier on parut et
triompha le sculpteur favori de la mar-
quise de Pompadour, qui devait émigrer
en Russie l’année suivante pour devenir le
statuaire de l’impératrice Catherine II —
Falconet exposait, à côté des slalueües en
marbre de La douce Mélancolie et de Y Ami-
tié et des modèles en terre cuite du Saint
Ambroise et de L’Hiver', « un bas-relief
en marbre de 2 pieds G pouces de haut sur
2 pieds de large » que le livret décrivait
ainsi : « Alexandre faisant peindre Campaspe, l’une de ses concubines. C'est
l’instant où ce prince en fait présent à Apelle. »
La preuve que Falconet ne considérait pas cette œuvre comme indigne de
lui, c est qu il la mentionne en très bonne place, immédiatement après la
« statue équestre de Pierre Premier à Pétersbourg » dans la liste qu’il a
dressée lui-incme de ses principaux ouvrages sur un feuillet manuscrit con-
serve aux archives du Musée lorrain de Nancy. Il existe un autre catalogue
des œuvres de Falconet par son fils Pierre-Étienne, qui a échappé jusqu’à
présent aux recherches des historiens de l’art et que nous avons eu la bonne
fortune de retrouver dans la collection du Journal de Paris’1 2 : ce catalogue,
1. Sur la slalue de L'Hiver, dont le marbre achevé en Russie, en 1771, a été retrouvé
il y a quelques années, au Palais de Gatchina, près de Pétrograd, nous renvoyons à noire
article de la Gazette des Beaux-Arts, 1918, p. 24.
2. Ce catalogue est inséré au milieu d’un article rectificatif publié par P.-E. Falconet
I. - 5e PÉRIODE. . y