DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:Biver, Paul: Vitraux et tableaux des églises parisiennes
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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
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Entre ces deux ex-voto magnifiques, les grandes toiles rie Carie Van Loo
peintes pour Notre-Dame-des-Vicloii’es paraissent singulièrement ternes. Le
vœu fait par Louis XIII d’élever cette église, tableau placé en 174b, et- une
Vie de saint Augustin en six scènes, datée de 175,8 et 1754, offrent pourtant
une suite de compositions académiques d’une tenue honorable, aux tons de
pastel clair. L’agrément de ces compositions réside dans le détail. Les
modèles d’atelier transparaissent chez les hommes, tandis qu’une recherche
malheureuse du caractère antique travestit les femmes d’Utique et de Car-
thage en Russiennes et Géorgiennes de fantaisie.
Dans le vestibule du Petit-Palais était exposé le Christ au Jardin des oliviers,
peint par Delacroix pour l’église Saint-Paul-Saint-Louis. La pénombre du
sanctuaire convient mieux que la grande lumière aux tons sombres et terreux
du tableau. Trois anges apparaissent au Sauveur convulsé et tragique, qui,
d’un grand geste, repousse leurs consolations. Cette toile figurait à l’exposi-
tion de l’artiste en 1855 ; elle évoque un peintre romantique quelconque
plutôt que l’auteur des admirables fresques de Saint-Sulpice.
CU PAUL BIVER
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Entre ces deux ex-voto magnifiques, les grandes toiles rie Carie Van Loo
peintes pour Notre-Dame-des-Vicloii’es paraissent singulièrement ternes. Le
vœu fait par Louis XIII d’élever cette église, tableau placé en 174b, et- une
Vie de saint Augustin en six scènes, datée de 175,8 et 1754, offrent pourtant
une suite de compositions académiques d’une tenue honorable, aux tons de
pastel clair. L’agrément de ces compositions réside dans le détail. Les
modèles d’atelier transparaissent chez les hommes, tandis qu’une recherche
malheureuse du caractère antique travestit les femmes d’Utique et de Car-
thage en Russiennes et Géorgiennes de fantaisie.
Dans le vestibule du Petit-Palais était exposé le Christ au Jardin des oliviers,
peint par Delacroix pour l’église Saint-Paul-Saint-Louis. La pénombre du
sanctuaire convient mieux que la grande lumière aux tons sombres et terreux
du tableau. Trois anges apparaissent au Sauveur convulsé et tragique, qui,
d’un grand geste, repousse leurs consolations. Cette toile figurait à l’exposi-
tion de l’artiste en 1855 ; elle évoque un peintre romantique quelconque
plutôt que l’auteur des admirables fresques de Saint-Sulpice.
CU PAUL BIVER