DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:Bell, Hamilton: Un sculpteur moderne de l'athlétisme: R. Tait Mackenzie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24918#0175
iCio GAZETTE DES BEAUX-ARTS
historiques, des médailles du même caractère, deux grandes statues de
proportions héroïques exécutées sur commande pour l’Université dont il est
le serviteur et la parure. Le Franklin jeune, placé devant la façade du Gym-
nase, offre aux étudiants l’image du futur philosophe et homme d’Etat,
débarquant, pauvre garçon sans ressources, mais joyeux et brave, dans la
ville qu’il devait illustrer par son séjour. Quel plus haut idéal pouvait être
dressé continuellement de-
vant les yeux de ces adoles-
cents, s’entraînant dans une
émulation fraternelle, que
cette image vaillante qui
semble un perpétuel encou-
ragement ! Le rôle prépon-
dérant joué par Franklin dans
la fondation de l’Université
de Pennsylvanie rendait plus
opportune encore sa présence
en cet endroit. Ce fut debout,
au pied de ce genius loci,
que, en 1918, le prévost
de l’Université conféra des
diplômes honoraires au ma-
réchal Joffre et à M. Vi-
viani lors de leur visite à
Philadelphie ; cet événement
historique fut consigné dans
une tablette fixée dans le dallage devant la statue.
Un autre monument, de dimensions plus grandes encore, exécuté pour
l’Université représente George Whitfield, docteur en théologie, le grand
prédicateur méthodiste du réveil religieux du xvm“ siècle, qui prit aussi une
part efficace à la fondation de ce centre d’études. Mackenzie a également
terminé ou met au point plusieurs monuments commémoratifs de la guerre.
Nous n’avons voulu envisager ici dans son œuvre que la représentation de la
perfection athlétique dans le corps nu. Si haut que nous espérions voir
s’élever ce sculpteur dans les différentes branches de son art, c’est, dans notre
conviction, cet aspect de son talent qui doit lui assurer une renommée
durable.
LA JOIE DE L EFFORT
M K D A I L L ON' I» A K M . R . TAIT M A C K E N Z I E
(Capitole, Stockholm.)
H AMI LT ON BELL
historiques, des médailles du même caractère, deux grandes statues de
proportions héroïques exécutées sur commande pour l’Université dont il est
le serviteur et la parure. Le Franklin jeune, placé devant la façade du Gym-
nase, offre aux étudiants l’image du futur philosophe et homme d’Etat,
débarquant, pauvre garçon sans ressources, mais joyeux et brave, dans la
ville qu’il devait illustrer par son séjour. Quel plus haut idéal pouvait être
dressé continuellement de-
vant les yeux de ces adoles-
cents, s’entraînant dans une
émulation fraternelle, que
cette image vaillante qui
semble un perpétuel encou-
ragement ! Le rôle prépon-
dérant joué par Franklin dans
la fondation de l’Université
de Pennsylvanie rendait plus
opportune encore sa présence
en cet endroit. Ce fut debout,
au pied de ce genius loci,
que, en 1918, le prévost
de l’Université conféra des
diplômes honoraires au ma-
réchal Joffre et à M. Vi-
viani lors de leur visite à
Philadelphie ; cet événement
historique fut consigné dans
une tablette fixée dans le dallage devant la statue.
Un autre monument, de dimensions plus grandes encore, exécuté pour
l’Université représente George Whitfield, docteur en théologie, le grand
prédicateur méthodiste du réveil religieux du xvm“ siècle, qui prit aussi une
part efficace à la fondation de ce centre d’études. Mackenzie a également
terminé ou met au point plusieurs monuments commémoratifs de la guerre.
Nous n’avons voulu envisager ici dans son œuvre que la représentation de la
perfection athlétique dans le corps nu. Si haut que nous espérions voir
s’élever ce sculpteur dans les différentes branches de son art, c’est, dans notre
conviction, cet aspect de son talent qui doit lui assurer une renommée
durable.
LA JOIE DE L EFFORT
M K D A I L L ON' I» A K M . R . TAIT M A C K E N Z I E
(Capitole, Stockholm.)
H AMI LT ON BELL