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https://doi.org/10.11588/diglit.26704#0101
de Strasbourg, Livre /. Si
dî f intérêt, en Angleterre celui de lamour , &
en France celui de la nouveauté. Les fautes de
chaque lieclè doivent être autant de leçons
pour les générations fuivantes.
Strasbourg fut la première des cités impé-
riales qui changea l’ancienne religion (y).
» L’églife protéilante de cette ville a toujours
» été, dit M. BoiTuet (ç), une des plus fa-
•'» vantes de la réforme , & comme celle qu’oit
>> y propolait, dés les premiers tems, pour
>> modèle de difeipline à toutes les autres ».
A peine Luther eut-il commis le premier aélé
d’hoftilité, en publiant fes proportions contre
les indulgences, dont on faifait à la vérité
un abus odieux , que fa doctrine trouva des
partifans dans Strasbourg. Dés fàn 1518,
quelques - uns des bourgeois , déjà imbus
de fes femimens , affichèrent à la porte de
la cathédrale les proportions que ce moine
avait foutëntiës (<a). Dès l’an 1520, Pierre
Phiiîppi, natif de Rumsperg, prêcha la doc-
trine de Luther dans féglifè de S. Piërre-le-
viëux (£). L’Évêque de Strasbourg & la plus
grande partie de fori clergé s’opposèrent avec
2eie à ces entreprîtes : mais lès partifans de
C j) -, tri Àniipapo lV, pag I.
- ( ï ), Hi'ftoire des variations ? tome z , liv. ïp , Ç. iz
61 ) , édit, de 16SS.
Ça)' Frédéric Schmid , in hiftorU mss; refonr. adonis , écrira
vers l’an 1630. ' ,/"
(.4) Chronique mss. de Séhald Bühder.
dî f intérêt, en Angleterre celui de lamour , &
en France celui de la nouveauté. Les fautes de
chaque lieclè doivent être autant de leçons
pour les générations fuivantes.
Strasbourg fut la première des cités impé-
riales qui changea l’ancienne religion (y).
» L’églife protéilante de cette ville a toujours
» été, dit M. BoiTuet (ç), une des plus fa-
•'» vantes de la réforme , & comme celle qu’oit
>> y propolait, dés les premiers tems, pour
>> modèle de difeipline à toutes les autres ».
A peine Luther eut-il commis le premier aélé
d’hoftilité, en publiant fes proportions contre
les indulgences, dont on faifait à la vérité
un abus odieux , que fa doctrine trouva des
partifans dans Strasbourg. Dés fàn 1518,
quelques - uns des bourgeois , déjà imbus
de fes femimens , affichèrent à la porte de
la cathédrale les proportions que ce moine
avait foutëntiës (<a). Dès l’an 1520, Pierre
Phiiîppi, natif de Rumsperg, prêcha la doc-
trine de Luther dans féglifè de S. Piërre-le-
viëux (£). L’Évêque de Strasbourg & la plus
grande partie de fori clergé s’opposèrent avec
2eie à ces entreprîtes : mais lès partifans de
C j) -, tri Àniipapo lV, pag I.
- ( ï ), Hi'ftoire des variations ? tome z , liv. ïp , Ç. iz
61 ) , édit, de 16SS.
Ça)' Frédéric Schmid , in hiftorU mss; refonr. adonis , écrira
vers l’an 1630. ' ,/"
(.4) Chronique mss. de Séhald Bühder.