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https://doi.org/10.11588/diglit.26704#0385
ve Strasbourg , Livre II. 365
€’Arles; de Mende, de Tribur & de Nantes
(<0-
Il ferait difficile de fixer l’époque à laquelle
s’eft introduit l’ufage d’enterrer dans l’églife
cathédrale de Strasbourg. Dès le commen-
cement du feptieme fiecle, on vit les Évêques
y avoir leur fépulture (e), & dès l’onzieme
on y avait dérogé en faveur des feigneurs
bienfaiteurs ou dotateurs de cette églife (/).
Ce fut d’abord par efprit de religion qu’on
defira de repofer dans les temples. Comme
ils étaient fréquentés tous les jours, on comp-
tait fur les prières des fîdeles , qui, en foulant
journellement les cendres des morts, fereffou-
viendraient d’eux plus aifément. Les reliques
des Martyrs & des Saints étaient d’ailleurs
confervés dans les mêmes lieux; & ce voifi-
nage , fi nous pouvons nous fervir de cette
expreffion , était encore un puiffant attrait
(g). Bientôt on s’imagina que ces fépultures
étaient plus honorables, & la vanité ou l’in-
térêt firent continuer un ufage qui ne devait
(<i) Du cinquième fiecle, de 813, 845 & 895.
(e) Hiftoire de l’églife de Strasbourg, tom. 1. pag. 189. Ort
connaît l'humilité de S. Arbogafte, qui voulut être enterré
hors de la ville , fur une petite colline où l’on exécutait les
criminels, ibidem. pag. z ; S.
( f ) Voyez ci-deflus , pag. pS.
( g ) Auguftinus , lib. S. de dulcieii quetjiionibia , guatfl. té
Voyez les deux favantes differtations de M. Hoffmann & dé
M. Perrenot , imprimées la première à Francfort en 1719,
fous le titre de cxmeteriis ex urbibus tollendis , & la fécondé
à Utrecht en 1748 , fous celui de fepultura in uibe £ templis
Pr ohibend*.
€’Arles; de Mende, de Tribur & de Nantes
(<0-
Il ferait difficile de fixer l’époque à laquelle
s’eft introduit l’ufage d’enterrer dans l’églife
cathédrale de Strasbourg. Dès le commen-
cement du feptieme fiecle, on vit les Évêques
y avoir leur fépulture (e), & dès l’onzieme
on y avait dérogé en faveur des feigneurs
bienfaiteurs ou dotateurs de cette églife (/).
Ce fut d’abord par efprit de religion qu’on
defira de repofer dans les temples. Comme
ils étaient fréquentés tous les jours, on comp-
tait fur les prières des fîdeles , qui, en foulant
journellement les cendres des morts, fereffou-
viendraient d’eux plus aifément. Les reliques
des Martyrs & des Saints étaient d’ailleurs
confervés dans les mêmes lieux; & ce voifi-
nage , fi nous pouvons nous fervir de cette
expreffion , était encore un puiffant attrait
(g). Bientôt on s’imagina que ces fépultures
étaient plus honorables, & la vanité ou l’in-
térêt firent continuer un ufage qui ne devait
(<i) Du cinquième fiecle, de 813, 845 & 895.
(e) Hiftoire de l’églife de Strasbourg, tom. 1. pag. 189. Ort
connaît l'humilité de S. Arbogafte, qui voulut être enterré
hors de la ville , fur une petite colline où l’on exécutait les
criminels, ibidem. pag. z ; S.
( f ) Voyez ci-deflus , pag. pS.
( g ) Auguftinus , lib. S. de dulcieii quetjiionibia , guatfl. té
Voyez les deux favantes differtations de M. Hoffmann & dé
M. Perrenot , imprimées la première à Francfort en 1719,
fous le titre de cxmeteriis ex urbibus tollendis , & la fécondé
à Utrecht en 1748 , fous celui de fepultura in uibe £ templis
Pr ohibend*.