LeCamus de Mézières, Nicolas: Le génie de l'architecture ou l'analogie de cet art avec nos sensations (Paris, 1780) [Cicognara, 460]

IDE L’ARCHITECTURE. 3f
Ijüarrés ^ & qu’il y ait toujours un modillon
£eune dentieule à l’aplomb de chaque colonne;
le milieu du caisson se décore par une rosace
qui tient de la nature de la feuille du chapi-
teau : tantôt ce sont des feuilles Tachante } tan-
tôt des feuilles de persil,tantôt aussi des feuilles
dellinées en forme de palmes. Le dessous des
modisions est aussi orné Tune de ce s feuilles ;
mais dans tous les cas ^ c’est celle dont on se
sert dans le chapiteau qui décide de la nature
de celle qu’on emploie dans le relie. Le so-
phite de cette corniche d’entablement fait un
bel effet : l’harmonie y régné ; les moulures
de cette corniche peuvent être taillées d’orne-
mens,, ainsi quelafrise & l’architrave , comme
nous l’avons dit pour l’Ordre Ionique, en ob-
servant les mêmes principes & faisant atten-
tion que les ornemens de la frise doivent être
en bas reliefs, & ne pas excéder dans leur
plus grande saillie ^ la première moulure de
la corniche.
Ordre Composite.
L’Ordre Composite est formé^commeil a dé-
jà été dit; de l’Ordre Ionique &; du Corinthien*
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