LeCamus de Mézières, Nicolas: Le génie de l'architecture ou l'analogie de cet art avec nos sensations (Paris, 1780) [Cicognara, 460]

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LE GÉNIE
Glaces.
Puisque nous sommes sur la qualité des
glaces y il est bon d’observer qu’il y en a peu
de parfaites ; le choix qu’on en doit faire mé-
rite la plus grande attention. Les plus pures ,
les plus nettes sont celles que l’on place à
portée de la vue, elles doivent être de gran-
deur sussisante pour qu’on puisse s’y voir en
entier. Si on ajoute au-dessus un sécond mor-
ceau 5 il faut, comme jerviens de le dire , qu’il
soit de meme couleur & de même épailseur
que la glace qu’il couronne , & c’est dans ce
morceau } qui doit être le tiers de celui de
dessous qu’on peut supporter quelques défauts^
si toutesfois on ne peut faire autrement. Ja-
mais dans un même parquet les glaces ne
doivent varier sur ces deux qualités de cou-
leur & d’épaisseur. Le défaut en est trop sen-
sible & devient insupportable. Il y a beaucoup
d’art dans la maniéré de les poser. Une glace
un peu plus ou un peu moins inclinée} caché
souvent des défauts dont on ne s’apperçoit
qu’avec peine, & qu’on ne voit qu’en regar-
dant de côté ; souvent même ils sont effacés
tout-à-fait. Le défaut des glaces entre deux;