LeCamus de Mézières, Nicolas: Le génie de l'architecture ou l'analogie de cet art avec nos sensations (Paris, 1780) [Cicognara, 460]

25o L E G Ë N I E
Ecuries des Chevaux malades.
On peut se contenter des mêmes principes
pour récurie des chevaux malades ; qu’il y
ait de quoi placer cinq à six chevaux , cela
suffit.
Remifes.
On doit avoir soin de placer les remises au
nord > & de les construire , de sorte qu’elles
puillent être divisées à ne tenir chacune que
deux carosses , quelques - unes même un
seu! j cnose essentielle pour ceux de parade.
On donnera seize pieds de largeur à une re-
mise à deux carosses ; celle pour un carosse
en aura neuf au moins. A l’égard de la pro-
fondeur y il faut vingt à vingt - un pieds ; car
il ne convient pas de relever le timon : cela
gâte le train, 6c occasionne bien des incon-
véniens. Est-on gêné par le terrein & veut-
on négliger les mconvéniens, quinze pieds de
profondeur suffisent pour une remise ordinaire.
Chaque remise doit être fermée avec de
grandes portes pleines, entretenues par barres
& écharpes ; on doit même pratiquer un gui-